Annonce : dans quelques jours, les séries de questions posées à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs pour le CRFPA 2008.

Dans quelques jours, les séries de questions posées à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs pour le CRFPA 2008 pour l'IEJ de Paris 12 vous seront proposées.
Inutile d'expliquer que ces questions en concernent pas réellement toutes les "libertés fondamentales" et qu'avec l'abondance de réformes en cours et de jurisprudences éditées parfaitement incohérentes qui ne font que laisser émerger que des courants faibles, les questions posées par les examinateurs du CRFPA 2008 seront pour beaucoup totalement obsolètes pour les candidats admissibles au CRFPA 2009 de l'IEJ de Paris 12.
Ces questions ne recouvrent pas toutes les après-midi d'oraux, mais un peu plus de la moitié d'entre elles. Par conséquent certaines questions ne reflètent pas certains "jurys", décrit par certains commentateurs comme non juridiques, et non fondamentaux.
Chacun appréciera ces questions, qui pour la plupart sont bien différentes de celles posées pour le CRFPA 2007 pour les candidats de Paris 12 et en partie diffusées sur ce cybercarnet (voir d'anciens articles de fin 2008).
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 09 juin 2009 à 15 heures 54.
Commentaire flatteur, mais qui n'est pas recherché par ce cybercarnet.
Comme sus-indiqué, même si des sujets sont des "tartes à la crème", les questions sont très individualisées et souvent assez surprenantes puisque l'un des objets de cette épreuve est de tester la "résistance" du candidat face à l'adversité.
N'oublions pas que les examinateurs disposent d'une photocopie de la fameuse fiche cartonnée remplie lors de l'inscription pédagogique et qui donne le panorama universitaire du candidat, ce qui n'a rien de choquant. Mais certains examinateurs s'en servent plus que d'autres, et pas toujours de façon très louable.
En comparant sur deux années de suivi de ces épreuves, et sans finesse, il apparaît que pas plus de cinq pour cent des questions sont identiques, particulièrement lors de la partie "discussion" de l'épreuve.
Donc inutile de se jeter sur les questions qui seront proposées, sur ce cybercarnet mais en revanche en prendre utilement connaissance pour savoir un peu comment se positionner au mieux face à l'ignorance.
Les questions pour les candidats 2007 sont toujours accessibles sur ce cybercarnet).
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 09 juin 2009 à 22 heures 18.
Il est vrai que cette question est très fréquente et fait bien partie de celles visant à désarçonner le candidat qui ne s'y attend pas. Maintenant, vous savez depuis longtemps que si la réponse ne peut qu'être négative pour un futur DÉFENSEUR, il apparaît que concrètement, les juristes bafouent sans vergognes leurs "valeurs" ou prétendues telles.
Oui, la question "l'avocat peut-il mentir" figure dans les cinq pour cent de questions qui reviennent sans cesse lors de la partie discussion de l'examen. Il faut savoir l'argumenter, c'est tout ce qui intéresse les examinateurs, car pour le reste, personne n'ignore, ni les juges, ni les auxiliaires de justices, que la pratique est autre, ce qu'il faut déplorer et contre quoi il faut lutter plutôt que de pratiquer une inflation législative visant en partie corriger ce problème, inflation qui va à l'encontre du droit lui-même.
Avez-vous déjà suivi des procès, y compris des procès d'assises, mais pas seulement, un simple procès devant le juge de proximité le montre déjà, où chacun raconte ce que bon lui semble en laissant le soin au juge de dire le droit ? C'est assez étonnant et choquant pour tous ces justiciables qui ont des soucis avec la justice ; un malaise profond de défiance s'est installé : regagner le terrain perdu demandera beaucoup de temps).