mercredi 15 avril 2009

Hey, ce sont les "vacances" : ne passez pas trop de temps sur ce cybercarnet - il y a tant de choses à découvrir ailleurs.

Vous êtes nombreux à venir flâner sur ce cybercarnet alors que ce sont les "vacances", réelles pour certains, l'occasion de se pencher sur les révisions du programme pour d'autres.
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Vous savez que l'objet de ce cybercarnet n'est pas de vous obliger d'une façon ou d'une autre à vous y connecter, Internet regorgeant, à ne plus savoir où en donner la tête, de sites plus ou moins instructifs.
C'est l'occasion de vous parler de nouveau d'une méthode prise par certains avocats de surfer pour rechercher des solutions à leur problème, plutôt de que rechercher dans des ouvrages, qui certes, ne sont pas parfaits, mais qu'est-ce qui peut bien l'être !
En tous les cas, éviter Internet dans nombre de recherches juridiques pointues. Le résultat serait plutôt contre productif.
Pour s'en assurer, il faut en réalité être confronté à un problème sérieux et rechercher sur Internet.
Vous allez trouver une décision de jurisprudence ?
Très bien, mais qui vous dit qu'il ne s'agit pas d'une décision isolée, qui n'a d'intérêt que pour l'espèce, qui n'est pas au surplus contra legem ?
RIEN. Car seule la doctrine le dit (ou prétend le dire), et la doctrine sur internet, ce n'est pas évident de la trouver, en plus des bataille entre commentateurs.
L'accès à légifrance est très bien, mais que se passe-t-il entre le fac-similé du texte entrepris et la version consolidée du jour : on ne le sait pas. Or, les faits peuvent relever précisément de ce moment là, ce temps de latence inconnu où il peut s'être passé beaucoup de choses ou rien, celui qui ne figure plus sur Internet.
L'accès au Dalloz en ligne est déjà mieux, mais présente lui aussi des inconvénients car il ne permet pas (sauf erreur) d'accéder au fac-similé de l'édition papier ; il est donc difficile de rechercher une doctrine générale ou récapitulative sans l'avoir vu au préalable dans l'édition papier.
LexisNexis est déjà un peu mieux (sans parler du prix dissuasif) puisque de nombreuses décisions sont reproduites "sorti du greffe", les noms étant simplement dissimulés. Mais ce sont bien les décisions signées que l'on a sous les yeux, au surplus des décisions que Légifrance ne publie pas, qu'aucune revue ne publie.
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On pourrait déverser des pages et des pages sur les avantages et inconvénients des différents outils juridiques accessibles. Il faut en réalité panacher le travail entre les ouvrages, les revues et Internet, chacun ayant son lot d'avantages et d'inconvénients.
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Ce qui est en revanche à peu près certain, c'est que travailler à partir d'une seule source nuit gravement à l'esprit de recherche du juriste, en conséquence de quoi surfer sur internet pendant ses "vacances" est profitable mais ne doit pas être exclusif d'un travail plus "lourd" sur des ouvrages et revues qui procure ô combien plus de recul et de réflexion.
Bonne ballade sur les sites officiels.

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