samedi 27 mars 2010

Colloque à la faculté de droit de l'UPEC le jeudi 15 avril 2010 : "la fiducie dans tous ses états"

Un colloque se triendra à la faculté de droit de l'UPEC de Créteil le 14 avril 2010 de 09 heures à 18 heures en amphithéâtre A2 sur le thème :
"la fiducie dans tous ses états".
Grande idée pour ce qui promet être un grand colloque.
Inscription : colloquefiducie@u-pec.fr

Avez-vous, vous-mêmes des questions à poser ?

Merci aux questions anonymes posées.

À celle du 29 mars 2010 à 17 heures 35, l'oral d'anglais est un commentaire d'un court texte, la traduction de certains passages,  texte sans caractère particulièrement juridique, mais possible. Dito pour toutes les langues.
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À celle du 06 avril 2010 à 06 heures 26 : le droit des obligations est la matière technique entre toutes. En 2007 et 2008, cas pratiques, en 2009, commentaire d'arrêt. Votre intuition fera le reste puisque les enseignants chargés de la matière ne donnent jamais à composer de dissertation.
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(NDLR2 : merci au commentaire anonyme déposé le mardi 06 avril 2010 à 10 heures 52.
Question parfaitement judicieuse : on ne comprend pas pourquoi les enseignants concernés ne donnent pas le sujet avant, ne le diffuse pas sur internet avec le corrigé-type et un magnifique 18,5/20 pour tout candidat qui lui restituera son corrigé à la virgule près.
C'est surprenant, et autant poser directement la question aux enseignants concernés.
Et soyez aimable de faire connaître la réponse par cette voie : aucun lecteur ne voudrait en manquer une miette !
Provocation de printemps...)
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(NDLR3 : merci au commentaire anonyme déposé le mardi 06 avril 2010 à 16 heures 39.
Provoquer à la provocation, cela rappelle quelque chose.
Pour cette matière très sensible, et ce qui en réalité ne change pas grand chose à sa difficulté, la seule indication délivrée depuis des années est immuable : il ne s'agira jamais d'une dissertation.
Pour le reste, on peut broder autant qu'on le veut sur tel ou tel type de sujet, l'aspect très récent de l'arrêt ou un peu moins s'il s'agit d'un commentaire d'arrêt. 
Les enseignants ont une certaine prédilection pour le cas pratique, ce qui s'il ne permet pas des notes nécessairement fabuleuses, encore que, il permet au moins de n'avoir pas à relire une copie fondée sur la mémoire du candidat.
Il ne faudrait pas perdre de vue que le CRFPA, avant d'accueillir, vise à éliminer.
Et puis c'est tout concernant cette matière : on n'en a jamais su plus, on n'en saura jamais plus. 
On ne sait que le jour J.
Dans le cadre du cas pratique, certains candidats dénichent des idées qui n'apparaissent pas évidentes, y compris aux correcteurs ; on ne sait pas dans quelle mesure les correcteurs y prêtent attention et leur accordent une plus-value, voire une moins-value. Au moins, ces idées montrent que le candidat ne fait pas que d'utiliser sa mémoire au détriment du raisonnement juridique. Le libellé de l'épreuve est sans ambiguïté et il est vrai qu'il ne s'agit pas de faire uniquement une démonstration intellectuelle ni démontrer sa prodigieuse mémoire, mais de démontrer que ce qui est écrit par le candidat est le fruit d'un raisonnement.)

vendredi 26 mars 2010

Des questions à venir.

Questions de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs du CRFPA 2009 de l'IEJ de l'UPEC (ex-Paris12) de Créteil à venir au mois d'avril 2010.

jeudi 25 mars 2010

C'est merveilleux de découvrir ce soir que l'euro est ...

Il n'est pas utile d'incriminer tel ou tel membre de l'UE alors que le ménage n'est pas fait chez soi.
On entend ce soir des discours indigents qui montrent assez clairement que le fond n'est pas encore atteint...
C'est du droit tout cela, du droit conventionnel, incontestablement mélangé d'économie (cf. Pacte de Stabilité et de croissance), de questions de dettes publiques, et de nombreux concepts connus et abordés dans les cours de finances publiques.

lundi 22 mars 2010

La contribution climat énergie "à la trappe" !!!

Contribution injuste dans un but louable : développer les énergies renouvelables.
Après l'échec du sommet onusien de Copenhague, plus rien ne peut étonner sur l'idée du laisser-faire dans la dégradation de l'environnement, et bien entendu, la multiplication de pathologies liées à un environnement malsain, d'où de belles spécialisations à venir en droit des obligations, et probablement une kyrielle de contentieux vains face à un défaut de moyens qui ne peut se rétablir sans une volonté politique sous-tendue par une législation adaptée.
Mais attention à l'accès de textes qui tuent le droit.

samedi 20 mars 2010

Jacques Viguier innocenté pour la seconde fois : c'est la décision populaire.

Aux assises, la condamnation, c'est une majorité qualifiée. Dans les autres cas, c'est l'innocence.
Monsieur le professeur de droit Jacques Viguier est innocent : tel est le verdict rendu ce samedi 20 mars 2010  par la cour d'assises d'Alby en milieu d'après-midi, ce malgré des réquisitions sévères.
Où est son épouse, dont tout le monde pense, sans aucune certitude, qu'elle est décédée ? 
Cette question reste sans réponse, et faute de preuve, il apparaît inconcevable de mettre en prison un accusé qui vient tout juste de retrouver son plein statut d'innocent.
Souvenons-nous qu'on n'a pas fait le même sort au condamné dans l'affaire Agnès Leroux où le cadavre n'a jamais été retrouvé.
Les jurés se sont-ils rassérénés ?
Le défenseur de Monsieur Viguier, qui a plaidé en dernier, a été d'une modération absolue lors de son entretien avec les journalistes retransmis aux actualités de RTL ce samedi.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le lundi 22 mars 2010 à 13 heures 21.
Pourquoi utiliser un faux proverbe en alternance avec un "vrai" ?
Le professeur Viguier est innocent, cela ne fait aucun doute parce que la justice l'a dit, à deux reprises.
Le problème n'est pas l'innocence de Monsieur Viguier, mais les défauts de l'enquête (police, juge d'instruction) avec probablement un aveuglement, des certitudes, qui ont été telles qu'il importait peu de recueillir la moindre preuve, ayant sous la main un présumé coupable idéal pour lequel l'avocat général a même proposé une correctionalisation d'une allégation criminelle hypothétique.
Comment concevoir une autre solution des jurés populaires face à de telles incriminations, sans la moindre preuve ? N'y a-t-il pas un moment, un espace, auquel personne ne peut accéder ?
N'oublions pas que l'instruction du dossier se fait à la barre de la Cour d'assises avec un dossier plus ou moins pertinent, et en l'occurrence, sans le début de la moindre preuve d'un crime.
Jean-Maurice Agnelet est aujourd'hui hébergé par l'État dans des circonstances approchantes.
Dieu n'est pas là, ou plutôt omniprésent, c'est selon.)

vendredi 19 mars 2010

Ce n'est pas joyeux, du moins est-ce une perception.

Ce site nous étonne par ses informations détonantes qui telles les soufflets, retombent aussi vite qu'ils sont montés. Lire une décision de justice, c'est bien gentil, mais on l'aura clairement compris maintenant, la décision de justice met fin au litige sans que l'on connaisse véritablement le litige. Le juge écrit ce qu'il veut à partir d'un dossier qu'il est seul à connaître avec les contradicteurs. La seule lecture de l'arrêt ne donne pas l'image du procès, mais une décision de justice qui n'est souvent pas très lisible concrètement.
Comment résoudre l'équation entre la lecture d'une décision et la substance du litige ?
Bien malin est le commentateur qui prétend tout comprendre à la seule lecture de la décision sans savoir ce qui était soutenu et sans être assuré que les principes directeurs du procès, énoncés au début du code de procédure civile, sont bien mis en œuvre par les magistrats.
On ne peut se satisfaire de lire une décision sans en décortiquer le contexte, qui par nature, demeure inconnu.
Le magistrat exprime une opinion de justice valant décision de justice et mettant fin au procès.
Peut-on se permettre de s'étendre alors qu'on ignore les motifs soulevés par chacun, tous les motifs, tous ces motifs qui n'ont conduit qu'à en retenir quelques uns pour rédiger une décision ?

jeudi 18 mars 2010

Qui a gagné ce 3ème concours de plaidoirie ? C1, C2, C3 ou C4 ? Quel classement ?

Aucun commentaire avant vos commentaires.
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La modération est débloquée et contrôlée : tout commentaire nominatif ou "publicitaire" sera immédiatement effacé.
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Un amphithéâtre A2 aux deux tiers plein de publics en cette fin d'après-midi du jeudi 18 mars 2010 pour assister à la finale (double) du troisième concours de plaidoiries organisé par la faculté de droit de l'UPEC (ex-Paris 12) de Créteil.
Un concours qui aura souffert de bout en bout de questions d'organisation qui n'ont en rien entaché la qualité des prestations des finalistes.
Sur l'organisation, notons en toute objectivité pour cette finale (comme pour les quarts-demis-finales) la sous-utilisation des possibilités offertes par les locaux, cela à trois moments :
- un accès à l'amphithéâtre retardé et pour lequel le public s'est montré patient, faisant un accueil triomphal au jury composé de neuf membres, les membres du jury ayant participé aux tours précédents s'installant dans le public. 
Par glissement, ce n'est donc qu'à 17 heures 30 que l'accès à l'amphithéâtre a été offert au public, et de façon inexpliquée sur le moment, par une unique porte d'accès en bas de l'amphithéâtre. L'explication viendra quelques minutes plus tard lorsqu'un organisateur prendra la parole afin d'expliciter quatre règles de conduite pour le public, tels un "chauffeur" de plateau de télévision, le jury,  dans les robes de leurs fonctions ou attributions, devant faire son apparition par le haut de l'amphithéâtre, le public se tenir debout, ce qui inévitablement ne pouvait provoquer que des hourras et bravos. Très belle mise en scène.
- pendant les prestations, on pouvait regretter la faible exploitation de l'éclairage disponible dans l'amphithéâtre tant pour le jury que pour les candidats, les éclairages latéraux n'ayant été allumés que tardivement tandis que le jury restait dans une lumière très modérée devant le tableau "noir" de couleur verte.
Il ne s'agissait pas de créer un décors, mais d'utiliser tout le potentiel des installations disponibles. C'est un élément de mise en valeur qui a pu manquer.
- à la fin des prestations, l'invite au public à quitter l'amphithéâtre le temps de la délibération du jury a inévitablement conduit à la dissipation dudit public, une bonne partie quittant définitivement les lieux. 
Il apparaissait assez certain qu'en demandant au public de quitter l'amphithéâtre A2, une bonne partie n'allait pas revenir pour assister au résultat de la délibération, savoir le classement des finalistes et la remise des prix. Ce qu'on aurait pu comprendre d'une certaine façon à Saint-Maur dans des locaux inadaptés et délabrés est assez inexplicable à Créteil où des salles de cours sont à proximité immédiate de l'amphithéâtre où le jury aurait pu se retirer quelques minutes pour délibérer, les portes étant closes par les organisateurs le temps de la délibération, puis revenir, devant un public qui aurait encore été très important, afin de délivrer leur classement.
Tout juste à se demander si cette façon de faire ne visait pas à évincer le public important d'agapes qui pouvaient couronner la fin du concours. Passons.
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Les candidats n'ont pas tous été servis par leur sujet de manière égale, la loi du genre de l'attribution des sujets et la fatigue se sont faites ressentir.
Les sujets étaient très différents et si l'un risquait de dériver, l'autre risquait de sombrer.
Deux candidats se sont distingués aux extrêmes tandis que deux  autres devaient réellement être classés.
Lorsqu'on connaîtra les résultats du concours, on pourra envisager de voir si aucune erreur sensible d'interprétation n'a été faite.
Un candidat s'est distingué par la qualité de sa prestation, à la fois parfaitement originale tout en étant parfaitement crédible dans sa démonstration.
Un autre semblait à bout de souffle, probablement parfaitement audible du jury, mais difficilement audible du public. Le public a d'ailleurs réagit à cette prestation, les téléphones portables, qui malgré les consignes initiales, n'avaient pas été éteints, servant alors à jouer à des jeux de cartes ou à expédier des textos.
Deux candidats étaient entre-deux.
Le jury, il est vrai, présidé par le doyen de la faculté de droit et comptant d'éminents professionnels de la profession (avocats, enseignants, certains ayant les deux "casquettes" simultanément) a pu apprécier des prestations qui s'adressaient principalement à lui de façon générale, avec quelquefois de la part d'un candidat, la dénomination de "jurés", qualification pour le moins inadéquate pour un concours de plaidoiries dans une enceinte vouée à l'apprentissage du droit. 
Cela n'est pas essentiel sans toutefois devoir être ignoré, la terminologie ayant son importance. Nous n'étions pas dans une cour d'assises, et si tel avait été le cas, ce sont bien les jurés qui se seraient retirés, le public ensuite, invité à quitter les lieux par les forces de l'ordre tout le temps du délibéré. 
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Les questions délicates notées pour le tour précédent ne se sont pas reproduites, et lorsque cela a pu être le cas, la modération a été pratiquée par les candidats eux-mêmes, assurant le respect qu'il convient entre les uns et les autres, assurant ainsi la prestation attendue : un exercice d'éloquence et rien d'autre.
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Il faut maintenant connaître le résultat. Le classement des candidats C1 à C4 permettra à chacun de se reconnaître sans qu'il soit utile de publier son identité, bien que le concours soit accessible au public le plus large.
Voici le classement, conforme à nos impressions les moins subjectives possibles : 
- premier : C2,
- deuxième : C3,
- troisième : C1,
- quatrième : C4.
Personne ne peut se montrer surpris de ce classement, qui notamment, ne prend pas en compte un déclassement qui aurait pu avoir lieu d'un candidat appelant ostensiblement son adversaire par son nom, ne respectant pas la neutralité qui sied à ce jeu oratoire.
L'affaire est faite et vivement le quatrième concours de plaidoiries, qui probablement prendra en compte les péripéties rencontrées à l'occasion de ce troisième concours de plaidoirie et premier concours pour la toute nouvelle UPEC de Créteil.

Épreuve pratique : 2ème examen blanc ce jeudi 18 mars 2010 pour l'épreuve pratique du CRFPA 2010.

Une douzaine de candidats composent dans l'amphithéâtre B4 dans une grande sérénité avec au choix 10 sujets (sur les 11 matières proposées).
Quelques autres se sont installés en bibliothèque où les distractions potentielles sont plus importantes et prêtent probablement un peu moins à la concentration.
Voici les 10 sujets dans leur nature :
- DPF : cas pratique
- DPGS : cas pratique
- PCS : cas pratiques
- DP : cas pratique
- DT : cas pratiques
- DIP : cas pratiques
- DA : CE, 24/07/2009-CRII GEN
- DE : cas pratique
- DCA : cas pratiques
- DFA : exercices et micro-dissertation.

mardi 16 mars 2010

3ème concours de plaidoiries finale le jeudi 18 mars 2010 à partir de 17 heures en amphithéâtre A2.

Pour clôturer ce troisième concours de plaidoiries de la faculté de droit de l'UPEC (feu-Paris 12) de Créteil, on nous annonce des sujets étonnants, ce qui constitue en soit une acroche alléchante.
Mieux encore sera de venir voir les plaideurs émérites nous faire une prestation théâtrale inoubliable.
L'horaire est certes un peu tardif, diront certains, mais des sujets étonnants le mérite-t-il pas alors que le printemps semble prendre ses marques et la luminosité s'améliore fortement ?
N'est-ce pas l'objet même de ce concours de proposer des sujets étonnants ?
Ce n'est donc pas en soi les sujets qui nous passionneront, mais la façon dont les finalistes les traiteront.
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Les sujets des binômes de finalistes :
- vaut-il mieux contredire une femme plutôt qu'attendre qu'elle change d'avis ?
- faut-il attendre que les choses se retournent pour les prendre du bon côté ? 

2ème examen blanc du CRFPA 2010 : droit des obligations et procédures.

Ce mardi 16 mars 2010 de 10 heures à 15 heures a lieu le deuxième examen blanc préparatoire au CRFPA 2010 à l'IEJ de l'UPEC de Créteil en droit des obligations et procédure (procédure au choix).
Seuls deux sujets étaient encore disponibles dans l'amphithéâtre à une certaine heure.

Voici les quatre sujets proposés aux candidats :
- droit des obligations : 1ère civ. 14 mai 2009, pourvoi n° 08-15899, au visa de l'article 1147 du code civil, un arrêt de cassation,
- procédure civile : sujet théorique - "la nullité des actes de procédure", sujet passionnant à l'huere où les avoués sont sur leur fin,
- procédure pénale : sujet théorique à partir d'une citation - "derrière la clameur de la victime se trouve une souffrance qui crie moins vengeance que récit", quelles réflexions cette citation de Paul Ricoeur vous inspire-t-elle au regard du statut de la victime dans la procédure pénale française contemporaine ?
 - procédure administrative et contentieuse : examen d'octobre 2009 - note synthétique et ordonnée sous CE, Ass. 08/04/2009.

lundi 15 mars 2010

Et cette note de synthèse, elle parlait de quoi ?

Vous aussi, lecteurs, même en faible nombre, vous pouvez commenter la note de synthèse du jour dont on ignore tout pour le moment, il faut parfaitement le reconnaître...
Ce lundi 15 mars 2010 de 10 heures à 15 heures a donc eu lieu la 2ème note de synthèse en examen blanc au CRFPA 2010 à l'IEJ de l'UPEC de Créteil.
Jusque là, aucune erreur !
Oui, une note intitulée : "la dignité de la personne humaine", avec un dossier de 33 pages à lire, contenant 12 documents datés entre 1995 et 2009, et plus précisemment, des articles tirés de codes (civil, santé publique), quatre documents de doctrine ou divers, six décisions émanants de diverses juridictions.
Modalités de restitution des copies pour leur correction : inchangé, soit au plus tard le lundi matin de la semaine qui suit celle de l'examen blanc. 

Lundi 15 mars 2010 : de 18 heures 30 à 20 heures 30 - Cour de cassation - conférence

Lundi 15 mars 2010 : de 18 heures 30 à 20 heures 30 - Cour de cassation - conférence :
Cycle droit et technique de cassation - Du moyen à l'arrêt : la technique de cassation au service du droit.
Pour se  plonger dans des considérations essentielles, le public était assez nombreux (environ une petite moitié de la Grand' Chambre), avec des points soulevés surprenants du genre :
- la Cour de cassation est-elle une juridiction ?
- question subsidiaire : la Cour de cassation est-elle une juridiction suprême ?
(deux questions intéressantes pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs : réponse à la première question : "oui", réponse à la seconde question : "non" ; mais pourquoi dans un cas comme dans l'autre et selon le "point de vue" des intervenants),
- l'émoi dans toutes les chambres provoqué par l'arrêt récent de la Cour de Strasbourg qui incite les hautes juridictions à motiver leurs revirements de jurisprudence, CEDH, 14 janvier 2010, Atanasovski c. l’ancienne République Yougoslave de Macédoine, arrêt à ne pas louper..., du moins est-ce comme cela que l'arrêt est perçu, (comme nous sommes un peu attentif et imprégnés de droits, nous savons que le Cour ne se prive pas de revirements, ou plutôt en réalité d'évolutions, sachant motiver ses arrêts, ce qui exacerbe la Cour de cassation), avec l'idée ancrée et encrée que l'on va s'efforcer de ne rien changer aux bonnes/mauvaises pratiques,
- une critique acerbe et "off" de la prétendue présence des avocats généraux aux audiences (publiques, et auxquelles il faut au moins aller une fois afin de voir qu'on est alors le seul "public", les magistrats enfilant alors la robe et l'avocat général brillant par son absence) de la Cour de cassation, au nombre de 48, et souvent appelés à d'autres tâches,
- la notation des arrêts par les chambres elles-mêmes (on n'est jamais mieux servi que par soi-même),
- l'information sur l'inutilité des arrêts de rejet à tous points de vue, y compris pour les "gens de la doctrine", sauf valant de temps en temps (décennal) "piqûre de rappel" ; ils devraient en réalité faire l'objet d'une non-admission, mais il faut tout de même donner une certaine satisfaction au demandeur perdant,
- des moyens relevés d'office de plus en plus souvent et dont on ne veut pas trop parler,
- la prochaine systématisation de la publication des pourvois en annexe pour les arrêts de cassation,
...
MAIS, rien de bien précis quant à la "vitamination" (encore un néologisme) des moyens qui permettent de casser, ni sur la publication des "discussions" qui sont formulées sous chaque moyen d'un pourvoi et dont seuls les initiés connaissent l'existence et le contenu (jurisprudence, doctrine, bla-bla),...
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Vraiment un conférence intéressante que l'on pouvait mettre en relation avec ce qu'il nous est donné à lire.

dimanche 14 mars 2010

Il faut aller voter, et ce soir, observer les listes des résultats, voire avant même, participer aux opérations de dépouillement.

Observer attentivement la liste des résultats permet d'assimiler pour cette votation aux élections régionales ce qui est décompté (tout), ce qui est utile (pas tout), les pourcentages retenus (de quoi), la majorités retenues (de quoi), encore que pour ces deux derniers, les informations seront plus lisibles pour le second tour dimanche prochain.
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Si le secrétaire général de mairie est de corvée dans le bureau centralisateur, si les fonctionnaires de police ou gendarmes accompagnent l'ensemble du résultat du vote (enveloppes et bulletins dépouillés, listes émargées, procès-verbaux de dépouillement) à la préfecture, cela a un sens. 
Pourquoi de telles mesures de sécurité dans un État démocratique ?
La démocratie ne serait donc pas naturelle, ou dit autrement, si la démocratie est naturelle, le seul processus démocratique ne suffit pas en soi à assurer sa propre sécurité ?

CAPA 2009 : les débouchés - les nombres dans la Gazette du palais n° 59 à 61 du 28 février au 02 mars 2010.

On est rassuré par ces nombres : un taux de "placement" de 70/100 et une baisse des rémunérations annoncée de 10/100 : tout va bien au pays des déficits publics records. 
La positive attitude.
On y parle de "rémunération" pour en réalité parler du montant de la facture HT émise par l'avocat recruté au titre de sa collaboration ; pour la rémunération nette après déduction de toutes les charges et frais du barreau, il faut enlever environ 40 % du montant HT, ce qui constituera le BNC à reporter sur la 2042 (les fiscalistes comprennent avec aisance).
Pourquoi a-t-on dû s'entrer dans le crâne les critères de Maastricht ? Est-ce vainement ou la situation est-elle en cours de rétablissement ?
La mutation qui s'opère est-elle réellement appréhendée ?
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La Gazette du palais ne répond pas à ces questions mais présente des dénombrements réalisés par l'EFB et dont on ne peut douter du caractère sérieux, et avec des comparaisons. Que demander de mieux sinon d'aller dès lundi 15 mars 2010 la consulter en bibliothèque et tenter de trouver des solutions en mesure d'établir un certain équilibre : ne faudrait-il pas transformer les cabinets d'avocats en "offices" ?
Un titre d'article peu élogieux qui laisse plus d'un songeur : "Crise et jeunes avocats : des collaborations oui, mais du deuxième choix".
La lecture de l'article est un peu difficile, car sous couvert de nous parler d'une promotion 2008, on nous parle en réalité de la toute fraîche promotion 2009 du CAPA.
Un juriste est tout de même en mesure d'appréhender des questions économiques qui sont dans son champ de compétences potentielles : droit (public) des affaires, droit social, droit fiscal, etc.

samedi 13 mars 2010

Vers un moteur de recherche conciliant les libertés individuelles et la protection des mineurs.

Avez-vous une idée solide afin de sécuriser de façon absolue l'accès aux sites proscrits aux mineurs ?
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(NDLR : Vous pouvez déposer un commentaire, même anonyme, dont l'affichage reste subordonné à son déblocage par l'administration de ce cybercarnet. 
Un commentaire ne peut pas être modifié avant son affichage ; il est donc pour sa totalité de son auteur. 
Soit il respecte le peu de règles auxquelles son affichage est subordonné (pas de nom, pas d'irrespect), auquel cas il est débloqué, soit il ne les respecte pas, aussi simples soient elles, et il n'est alors pas débloqué.
Un commentaire "non anonyme" se limite à un prénom ou un pseudonyme, et ne vise en aucune façon à utiliser ce cybercarnet afin de permettre de s'autoriser une "publicité" individuelle ou personnelle.
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Ceci étant, avez-vous une idée solide qui en réalité ne demande pas grand chose d'un point de vue technologique, demande un peu de programmation mais s'affranchit de tous les outils actuellement vendu chèrement sur le marché de l'immatériel et d'une "efficacité" qui n'est que prétendue, mais rien de très complexe, et requière autre chose peut-être plus difficile à mettre en œuvre dans un premier temps ?
On vend des idées "courants d'air" : c'est affligeant et cela manifeste bien l'idée que les libertés tuent la Liberté !)

vendredi 12 mars 2010

Vous êtes à la recherche de reconnaissance, vous voulez vous faire une certaine "publicité", ce cybercarnet n'est pas pour vous.

Ce cybercarnet n'a pas pour objet de dénoncer ni de citer, mais de relater et donner matière à réflexion, ou pour le moins chercher à réfléchir, ce qui est déjà un projet très ambitieux.
Ce cybercarnet, très peu lu, n'est pas un espace donné à des fins publicitaires, et personne n'a vocation à y lire des informations nominatives.
Ce cybercarnet fonctionne sur le principe de l'anonymat et du respect.
La contradiction est acceptée dès l'instant où elle apporte quelque chose au débat,. Il faut de nouveau rappeler que ce cybercarnet n'est pas un forum de discussions et n'a aucune vocation pour fonctionner ainsi.
Il n'a pas vocation à jeter le discrédit ni à recevoir le discrédit, méthode tentée déjà à de nombreuses reprises depuis le début de son existence, mais relater certaines choses sans particulière mansuétude lorsque cela n'a pas lieu d'être.
Cela est inexact : vous le signalez vertement ;
cela est contestable : vous argumentez sans pour autant énoncer des contrevérités.
Un enseignement de l'IEJ le dit avec justesse : "il y aura toujours quelqu'un pour vous contredire". Incontestable, et d'autant plus lorsqu'on lit une décision de justice dont le sens peu sembler pour le moins curieux, tant du point de vue du dossier et des preuves apportées, que de la lecture qui est faite d'une disposition légale dont le législateur a laissé le soin au juge de la préciser.
Ce cybercarnet ne recherche pas un lectorat universel, planétaire, voire ne recherche aucun lectorat, surtout depuis la création du site de l'IEJ de l'UPEC (ex-Paris 12) de Créteil qui donne les informations essentielles aux candidats du CRFPA.
Ce cybercarnet n'est pas un réseau social, sans âme, sans vie, indifférent à l'indifférence.
Ce qui y est écrit doit apparaître comme juste, et s'inspirer d'un maximum d'objectivité, même si la justesse est relative et peut évoluer avec le temps, sans rejeter la contradiction, source bénéfique d'évolution de la pensée.
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Certains lecteurs (et ils ne sont pas bien nombreux) ne semblent pas avoir compris ce fonctionnement tant il est simple, simplissime, simpliste.
Aussi, la modération des commentaires est de nouveau sollicitée dès à présent.
Le peu de commentaires déposés devront donc, pour bénéficier d'un affichage, bien vouloir respecter des règles simples et essentielles, ce jusqu'à information de la libération des commentaires, qui en principe est la règle ici, mais certaines ardeurs ne doivent pas vouloir en tirer un autre profit.
C'est naturellement désolant pour les lecteurs mieux inspirés, et qui peuvent toujours proposer un commentaire, la modération ne visant qu'à différer ou à empêcher l'affichage, mais certainement pas à remettre en cause l'écriture et l'expédition.
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Noter le nombre important de fautes d'orthographes qui nuisent à la compréhension, et dans la plupart des cas ne sont pas relevées par le correcteur qui n'a d'"automatique" que le nom. Seule la relecture attentive permet de pallier cette difficulté. C'est un désagrément conjugué avec un problème de mise en page et une certaine dyslexie dans la frappe, d'où des fautes impardonnables, il faut en convenir.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le vendredi 12 mars 2010 à 20 heures 17, commentaire dont voici le texte complet. Élogieux ?
"
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Vous êtes à la recherche de reconnaissance, vous v..." :
Si vous ne voulez pas qu'on vus lise, pourquoi continuez-vous alors? N'avez-vous donc rien d'autre à faire? Ou alors faites-vous partie de ces fonctionnaires de la justice qui n'ont rien à faire toute la journée?
Envoyé par Anonyme à PXII - AVOCATS - sur l'IEJ de l'UPEC Créteil -ex-PARIS 12- sur le CRFPA et l'ENM - BLAWG le 12 mars 2010 20:17

"
Ce commentaire parle de lui même sur la considération, que selon le commentateur,  il convient d'entretenir entre les auxiliaires de justice et les fonctionnaires de la justice. On aurait apprécié de savoir qui peuvent bien être "ces fonctionnaire de la justice qui n'ont rien à faire toute la journée", car de telles catégories existent bien, encore que lesdits fonctionnaires ne soient pas désœuvrés ; nonobstant l'activité professionnelle, il faut aussi penser aux soins du corps et de l'âme, se divertir, faire des rencontres - et vous prétendez que cela n'occupe pas ?
Mais il est vrai qu'il existe des fonctionnaires de la justice qui n'ont aucun compte à rendre sur l'effectivité d'un quelconque travail pour le service public, car ils ne travaillent que s'ils le veulent ; on en parle quelquefois dans les médias.  La conséquence est, bien entendu, qu'ils n'ont aucune carrière dans l'administration.
Mais qui sont-ils ?
Et pour répondre aux deux premières questions, personne ne vous sollicite pour lire ce cybercarnet. Son alimentation ne demande guère de temps et il est certainement utile d'aller lire ailleurs des sites bien plus intéressants, on vous le concède volontiers : on l'a d'ailleurs suggéré de façon plus ou moins agréable à de multiples reprises. Ces sites seront certainement beaucoup plus dans la "norme" que vous attendez, encore que des voix divergentes se fassent aujourd'hui entendre avec un bourdonnement important, ce qui n'est pas le but de ce cybercarnet.)
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(NDLR2 : Pour information, un autre commentaire, de nouveau à des fins publicitaires pour la personne concernée, n'est pas affiché et a d'ailleurs été détruit par l'hébergeur).

Comptages : lequel des deux compteurs fonctionne correctement ?

Les deux compteurs de ce cybercarnet ont été installés au même moment, le même jour, à la même heure, et pourtant, le résultat qu'ils affichent est quotidiennement, périodiquement, ou depuis l'origine, différent.
Cela devrait nous interpeler, et par exemple sur une polémique concernant d'autres comptages dont le résultat n'est pas moins faux, car si l'un des compteurs nous trompe, les deux compteurs peuvent aussi bien être trompeurs puisque l'on ignore comment ils comptent, ce qu'ils comptent.
Pour l'un des deux compteurs, le simple fait d'actualiser un page provoque son incrémentation de "1" alors qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle visite, ni encore moins d'un visiteur distinct.
Cela nous amène, par exemple, à une très récente polémique sur la "trituration" alléguée des nombres communiqués par l'INED concernant le taux de fécondité en France. On nous mentirait, non pas sur le nombre en valeur absolue de naissances recensées, mais sur l'origine de ces naissances, ce afin de ne pas provoquer l'effroi de certains et un risque potentiel et sérieux d'accroissement du communautarisme d'autres, des questions bien juridiques, et dont l'aspect politique n'échappe à personne.
On nous en dira plus certainement un peu plus tard, et notamment après les élections régionales pour lesquelles un commentateur avisé l'a fait savoir à plusieurs reprises : "il faut aller voter". Mais comme l'indiquent des gens interrogés à ce sujet, le jour où le vote "blanc" sera reconnu, il y aura peut-être plus de citoyens qui iront voter.
Mais personne ne suggère par quelle méthode il faudrait traiter ce vote blanc, une raison bien suffisante pour ne pas aller plus loin. Il faut proposer quelque chose pour donner au vote blanc une "valeur", soit en l'incarnant directement, soit en procédant à de nouvelles élections avec d'autres candidats.
Ce n'est pas à tort que l'on se plaint des démocraties, car des États "futés" n'ont pas trouvé mieux que de se dénommer avec le mot "démocratie" dans leur libellé, même s'il n'en présente aucune caractéristique. 
Qui est aujourd'hui en mesure de donner sa véritable "valeur" à ce qu'il voit ou entend ?
Des comptages, des mots, mais en substance, concrètement, c'est quoi au juste ?
Mystère.

jeudi 11 mars 2010

Planning réglé.

Aucun affichage ne vient contredire les informations diffusées sur le site de l'IEJ de l'UPEC (ex-Paris XII) de Créteil. Donc, pas d'inquiétude à nourrir concernant un décalage entre ce qui pourrait être affiché et les "annonces" en ligne.

Concours de plaidoirie 2010 : les meilleurs du tour d'aujourd'hui seront les "finalistes" du tour de la semaine prochaine.

La substance du tour du troisième concours de plaidoirie de la faculté de droit de l'UPEC (ex-Paris 12) de Créteil de ce jeudi 11 mars 2010 - demi-finales (8 candidats) : voir l'article s'y rapportant infra.
Le jury composé de cinq membres, n'est pas sorti de l'amphithéâtre A2 à la fin du tour, demandant au public de le quitter afin de rester sur place pour délibérer.
Il procède donc, sans influence extérieure, à la sélection des finalistes dont les noms seront connus sous peu, noms qui ne seront pas diffusés sur ce cybercarnet, où pour le moins, sauf si la publicité apporte quelque chose, l'anonymat est de rigueur, y compris pour le contenu des commentaires déposés, voire pour les commentateurs eux-mêmes s'ils cochent la case ad' hoc pour conserver leur anonymat, ce que personne ne serait leur reprocher dès l'instant où le commentaire ne vise à outrager personne, ni dans sa personne, ni dans sa fonction.
Sans prétendre guider les finalistes, peut-être serait-il opportun de leur indiquer, et ils en feront ce qu'ils veulent :
1) ne jamais prendre à partie le jury ni collectivement ni individuellement,
2) solliciter éventuellement le jury dans sa globalité comme cela a été fait aujourd'hui par certains concurrents, et poliment,
3) lire les sujets en y mettant les mots qui sont l'inverse de ceux du sujet lui-même, et pour le dire autrement, puisque l'un doit défendre la thèse qui approuve tandis que l'autre doit défendre la thèse qui s'oppose, trouver pour l'un et l'autre, dans les mots inverses de ceux du sujets les arguments qui peuvent être développés tout en soutenant la thèse. Prenons en exemple le sujet sur les réseaux sociaux : quelle question aurait pu être contraire et traiter de la même chose ?
Changeons les termes du sujet pour trouver des arguments solides :
- quel est l'opposé d'un réseau ?
- quel est l'opposé de social ?
- quel est l'opposé de anti-social ?
et l'on découvre alors des arguments à soutenir dans l'individualisme, dans l'asociabilité, dans la société, voire la communauté, voire avec prudence le communautarisme, tout en traitant le sujet posé et en soutenant la position qu'il est demandé de soutenir. Sujet difficile, il est vrai, mais pour lequel aucune réponse positive n'a été véritablement argumentée, ni plus de réponse négative.
La formulation elle-même méritait un certain temps d'observation : il y a un point d'interrogation, mais pas de verbe ; en fait, ce n'est pas une question mais une interpellation. A
u mépris des nombres connus, 150 millions d'adhérents au fameux réseau asocial dénommé F...K, qui n'est qu'un recueil de données personnelles, et dont la nocivité n'est plus à démontrer maintenant que l'effet de mode est passé et que les effets négatifs se font durement ressentir, le réseau a été décrit comme "universel" ; c'était peut-être excessif et finalement un défaut d'argument, ou un argument du type "café du commerce" cher à des enseignants de Paris 12 qui les abhorrent.
Autre sujet :
On ne va pas plus développer sur les cellules de "cinq mètres carrés" selon un concurrent, peut-être une confusion avec les ex-chambres de bonnes d'immeubles haussmanniens, car même si la surpopulation carcérale est établie avec des occupations en surnombre, les cellules d'emprisonnement ont un taille minimum de 9 mètres carrés, y compris pour de très anciens établissements pénitentiaires utilisés comme maisons d'arrêts, la situation étant différente dans les "établissements pour peine" qui se subdivisent entre les centres de détention (CD) pour les peines les moins lourdes, et les maisons centrales (MC) pour les détenus les plus difficiles. Pour les maisons d'arrêts (MA), de capacités d'accueil très variable, pour les détentions provisoires et les courtes peines, il est vrai qu'il y a quelquefois jusqu'à six détenus dans la même cellule, ce dans les circonstances non communes de changement d'établissement pénitentiaire ; en temps "normaux", selon le cas, l'occupation va de un à quatre détenus, et au-delà de un, neuf mètres carrés 22 heures sur 24, ce n'est pas bien grand.
Et l'"héritage" qui a été confondu sans aucune gène avec l'"histoire", bien que le premier thème ait été longuement abordé, puis à court d'arguments pour la plupart fallacieux, lorsqu'ils n'étaient pas tout simplement dénigrants, voire plus, insultants pour un groupe social important, se rabattre sur l'"histoire" était une façon de meubler sans jamais répondre à la question pour laquelle les arguments étaient innombrables dans un sens comme dans l'autre sans se cantonner à un "oui" ou à un "non".
Les arguments à développer ont été dit, mais traités comme des exemples, alors qu'il s'agissait des arguments en soi à développer. Bien sûr qu'il y a une idée de temps dans l'héritage, tout comme dans la prison. Il y a également une idée de valeur présente ou absente, d'espace présent ou absent, etc. autant d'idée abordées comme de simples exemples alors qu'il s'agissait du cœur du sujet.
Évitons de parler d'un concurrent largement gagnant à l'applaudimètre, mais dont la prestation, certes un jeu de comédien pour ce concours, semblait néanmoins, dans le verbe, à plusieurs reprises, repoussante
Il faut en convenir, il existe bien ce type de "défenseur" qui n'œuvre que pour son égo, mais à l'encontre des intérêts de son client : les juges n'apprécient pas et ces juges, pas si nombreux, se passent le nom des "défenseurs" dont la cause, aussi juste soit-elle, est perdue non pas en raison de la cause, mais en raison du "défenseur" qui l'incarne.
On a été étonné d'apprendre qu'un Huissier de justice "défendait" des clients. Le jury a réagit avec bienséance. Il faut rester sur des terrains que l'on maîtrise, même faiblement, et prêter attention à ne pas glisser sur des peaux de bananes en affirmant des contrevérités absolues.
Pour savoir s'il fallait tout dévoiler, l'essentiel de l'argumentation retenue concernait l'aspect sexuel, échappant l'idée, comme pour tous les sujets par ailleurs, qu'il convient de se situer dans une certaine actualité du sujet, ou le mettre à l'aune de l'actualité. Les trois sujets qui précédaient donnaient d'ailleurs de formidables arguments pour le dernier, avec le caractère impersonnel de la question. Encore une fois, il faut probablement prendre le temps d'observer le sujet avant même de tenter de le traiter. Observer, cela prend le sens de le regarder dans sa calligraphie afin d'y trouver quelque chose qui n'apparait pas dans les termes du sujet lui-même, mais dans l'association de tous les mots du sujet, dans sa construction même, comme si la place des mots n'était pas plus innocente que les mots utilisés eux-mêmes, auquel cas un dictionnaire n'est pas utile pour trouver ce qui doit apparaître par la simple observation. On tirait probablement de cette forme impersonnelle quelque chose d'important ayant du sens avec les mots utilisés pour le sujet...
Fort de ces quelques éléments, qui volontairement imprécis, superficiels, ne peuvent qu'inviter à une prestation de bonne tenue, pour le moins, dans le cadre du serment d'avocat dont la connaissance des termes aurait peut-être permis de donner une plus-value à des plaidoiries peu argumentées, voire indignes, nous attendons de vivre une finale qui nous laissera une image redorée de ce concours qui doit apparaître comme une manifestation positive pour la faculté de droit de l'UPEC.
Les organisateurs ayant la bonne idée de faire la capture vidéo de toutes les prestations, tout peut être analysé dans le détail s'il était besoin, et contredire ce qui pourrait être écrit de façon approximative, ou abonder plus vigoureusement encore dans ce qui n'était pas plaisant à voir et à entendre.
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Souhaitons vivre une finale de ce troisième concours de plaidoiries 2010 de la faculté de droit de l'UPEC (feu-Paris XII) qui présente une certaine dignité, qu'une moitié des candidats du jour au moins, a pratiqué. Merci à eux.
Quant au jury, souverain, il a désigné qui bon lui semblait pour la finale. Peut-on s'imaginer cependant un instant qu'il fût plus dupe que l'auditoire, qui n'est pas prétendu être représenté ici.
Humain, il aura probablement ressenti les plaideurs pour ce qu'ils sont : des êtres humains, et non pas de simples personnages s'incarnant un moment dans le peau d'un prétendu défenseur.
Certes, un jeu, mais un jeu de qualité.
Merci aux organisateurs d'avoir procédé à une publicité plus importante et à un affichage plus intensif.
Que le meilleur gagne !


Oui, oui, oui, comme dirait Madame Rozeline X, connaissance personnelle, brocardée par Monsieur Laurent Gerra : il faut aller voter dimanche 14 mars pour le 1er tour des "régionales".

C'est tellement évident pour un citoyen, un juriste qui plus est, que cela devrait être une chose entendue pour tous les citoyens en mesure de voter, d'une par parce qu'il s'agit de l'exercice d'un droit, et d'autre part parce que cela va nous permettre de faire un comptage électoral, c'est-à-dire de préciser comment on compte et qui pour cette votation, la façon de compter n'étant pas la même pour aucun des suffrages..
Et il y en aura à l'évidence une autre le dimanche 21 mars suivant pour le second tour.
IL FAUT ALLER VOTER POUR CHACUN DES DEUX TOURS, SANS S'ÉPARGNER LE PREMIER NI OMETTRE LE SECOND.
Un juriste le sait, tout de même, même à l'âge de 22-23 ans jusqu'à son trépas dans un État démocratique.
Mais, question à tiroir : n'y a-t-il pas un certains nombre d'État totalitaire, qui pour s'acheter un habillage démocratique affuble la dénomination de leur État de "République démocratique....". Cette façon de faire ne parait-pas pas extrêmement critiquable ? Qui leur a donné cette idée lumineuse de se parer de démocratie comme un fantôme se pare d'un drap sous lequel il n'est pas ? N'y aurait-il pas un sérieux coup de ménage à faire pour de nombreux pays et institutions démocratiques afin d'effacer ce leurre.
Sans perdre de vue nous sujet de départ, aller voter, voire scruter, pour les plus courageux, car vu le longueur des bulletins de vote, des ratures et déchirures inopinées vont nécessairement être présente sur certains d'entre eux : le principe est simple - il faut constater le fait, et ne pas oublier de le collationner sur le procès-verbal de séance tenu par chaque bureau de vote, lpuis sur le procès-verbal réunissant l'ensemble des procès-verbaux de la circonscription territoriale concernées sous l'œil inquisiteur, ou plein d'égarement du premier fonctionnaire de mairie : le secrétaire général de mairie ; puis, la police étant requise pour emmener tout cela en préfecture en toute sécurité enfin de procéder aux contrôles et préparer le travail des structures chargées d'établir les résultats exacts.
Sacré travail d'organisation, de sécurisation, pour obtenir le résultat voulu : des élections démocratiques. Tout le monde ne peut pas se les offrir...
Pour les scrutateurs, même avec un taux de participation annoncé modeste, il va y avoir du boulot.
Puis nous lirons, émerveillés, après en avoir été gavé toute la soirée par plusieurs chaînes de télévisions, où le suivi des débats n'est pas à négliger, les résultats et les comptages tels qu'ils sont fait en l'occurrence, ce qui nous donnera l'occasion de parler un peu plus tard de nombres controversés délivrés par l'INED et qui ne sont pas sans inquiéter.

mercredi 10 mars 2010

Des moteurs de recherches "idiots" à parfaire.

Tout le monde a déjà fait une recherche sur internet sur un mot précis ou une expression et déjà trouvé quelques milliers de réponses exactes ou avoisinantes.
Mais il est intéressant de comprendre le principe qui guide les moteurs de recherches, et le plus célèbre d'entre eux : c'est le principe de la frappe prédictive sur les mots historisés comme étant les plus recherchés par les internautes, comme le montre les propositions de recherches déjà suggérées alors que le mot n'est pas fini de taper.
Rien de bien exceptionnel.
Mais comment polluer ce système pour un éditeur de pages internet afin de se faire mieux voir, et ce sans recourir aux services facturés du fameux moteur de recherche qui s'autorise à placer en tête de recherche qui bon lui semble dès l'instant où il a payé ce service ?
Simple, sinon simplisme pour l'éditeur : publier peu et par associations, multiplier les mots-clefs qui sont recherchés majoritairement dans le moteur de recherche.
Résultat non recherché pour qui ne connait pas ce fonctionnement : le site à ne pas manquer n'apparaît pas dès la première page de recherche, mais bien plus tard, tard, tard... décourageusement tard, si tard qu'il est temps de rechercher autre chose... et ce qui existe bel et bien n'est pas vu, et par conséquent pas consulté.
Ce type de sites particulièrement polluants existe, par exemple pour trouver des notices, où pour une seule référence, des milliers de résultats vont être proposés.
Le fameux moteur de recherche tente d'endiguer ce problème, mais ne semble pas au bout de l'algorithme idéal qui permettra réellement d'y remédier, et entretemps, facture.
Personne ne voit où l'on veut en venir ? 
Alors relire depuis le début... et le site de l'IEJ de Créteil, dont l'adresse a déjà été donnée à de nombreuses reprises sur ce cybercarnet, comprendra ce qu'il faut faire pour être mieux "référencé".
Pour rappel, l'adresse de l'IEJ de Créteil (UPEC, ex-Paris 12) :
On ne peut pas faire mieux avec ce cybercarnet.

Concours de plaidoiries 2010 à la faculté de droit de l'UPEC : jeudi 11 mars 2010 de 14 heures à 17 heures, amphithéâtre A2.

Selon l'aimable commentaire déposé le vendredi 26 février 2010 à 17 heures 06 sous un article du même jour, les demi-finales du concours de plaidoiries organisé à la faculté de droit de l'UPEC (feu Paris XII) à Créteil devraient se tenir ce jeudi 11 mars 2010 de 14 heures à 17 heures en amphithéâtre A2 de la faculté de droit.
À défaut de vérifications en temps utiles, à défaut d'un agenda général des épreuves facilement accessible, on suppose que l'information est exacte et d'ores et déjà affichée royalement dans les murs de la faculté de droit de l'UPEC.
Certainement quelques heures à passer dans cet énorme amphithéâtre qui peut être sera bien garni.
Les organisateurs et les concurrents ayant atteint ce niveau du concours doivent être satisfaits, avec plus de satisfactions encore à venir pour la finale du jeudi 18 mars 2010.
Prenez des nouvelles...
8 candidats vont s'affronter dans ce grand amphithéâtre A2 sur les sujets suivants :
- gagnons-nous à travailler ?
- l'héritage est-il une prison ?
- réseaux sociaux anti-social ?
- faut-il tout dévoiler ?
Aux abords de la faculté, le concours est enfin annoncé clairement, et il était temps au stade de ces demi-finales (en réalité quarts de finales jumelées).
Dès l'entrée de la faculté, dans le hall du bâtiment A, on reste néanmoins surpris de lire très visiblement les sujets posés pour les huitièmes de finales du 04 mars 2010, alors que les sujets de ce 11 mars sont placardés très sobrement à l'entré de la bibliothèque de droit ainsi que sur quelques portes, au format A4.
Cela ne dissuadera personne de comprendre que c'est à l'amphithéâtre A2 qu'il faut se rendre à partir de 14 heures ce 11 mars et jusqu'à... pour écouter et assister au spectacle de ce concours.
On notera, afin de comprendre, la distinction qui doit être faite entre :
- des "candidats en défense OUI", et
- des "candidats en accusation NON".
Un plaideur n'est-il pas toujours en défense, qu'il soutienne une position positive ou une position négative ?
Si on s'arrête à la seule formulation, n'est-ce pas strictement le même chose, une "défense OUI" et une "accusation NON" ?
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Un public important de 100 à 120 personnes est présent pour assister à ce tour, un public méritoire à l'applaudimètre, mais pas à l'écoute de certaines prestations qui constituaient, en partie, des attaques personnelles de tous ordres entre les concurrents eux-mêmes et des concurrents vis-à-vis du jury, voire de membres du jury pris individuellement, très patients pour ne pas faire éclater un incident visant à procéder à l'élimination immédiate des candidats se livrant à de tels propos. À certains moments, le public assistait à un "règlement de comptes" contre tel ou tel.
C'est inacceptable.
Quant aux sujets, ils ne méritent guère d'en parler puisque les concurrents les ont revisités, soit pour ne pas les traiter, soit pour éviter même de les comprendre, sans même chercher à en tirer la substantifique moelle, se limitant aux mots qu'ils lisaient, abondé de leur définition par les dictionnaires, sans même rechercher les termes opposés qui leur auraient permis dans la plupart des cas de trouver des arguments moins superficiels, et pour certains de ne pas se livrer à une succession de citations, qui certes, contenaient les termes du sujet, mais n'étaient pas mises en valeurs pour le sujet. Cette façon de procéder est typique d'une recherche dans un moteur de recherche internet.
Certains propos étaient même la manifestation de l'ignorance absolue de ce qui était soutenu, lorsqu'ils n'étaient pas simplement infamants, voire plus pour certaines personnes ou catégories de personnes.
Le concours n'explique pas en soi cette "liberté de ton" face à un public attentif, même si tout n'était pas très audible, et alors que si une telle liberté est donnée à l'avocat, elle n'est que relative, l'immunité de l'audience n'étant pas absolue, loin s'en faut.
Ce n'est qu'un aperçu général de cette "demi-"finale qu'il faut nuancer, naturellement, ne pas prendre comme ayant une valeur absolue pour tous ; mais cela ne laisse pas au final une bonne impression de ce tour du concours, concours pour lequel un commentaire indiquait, à l'occasion d'un tour précédent, le niveau "particulièrement élevé" des participants.
Sans connaître les règles du jeu, le "niveau" est subjectif et à géométrie plus que variable.
Il aurait été bon de diffuser les règles du jeu, non pas pour en faire le procès, mais au moins afin de donner quelques règles de (bonne) conduite aux concurrents, le cadre qu'il ne faut jamais franchir, celui qui distingue un concours de plaideurs publics de discussions privées.
À la recherche des organisateurs, on n'a trouvé que porte close et  rien n'indiquant comment les joindre. On ne sait pas qui ils sont et ne donnent aucun moyen de les contacter.
Amuser le public, certes, mais le faire rire "jaune" n'est pas une nécessité absolue.
Il faut reconnaître que de tels propos ne sont pas sortis de la cuisse de Jupiter, mais ont bien été appris au cours de l'éducation, ou entendus et retenus, leur sens ne pouvant pas être inconnu. Mais les utiliser dans le cadre d'un tel concours, ce n'est pas acceptable.
Il ne s'agit pas d'une question morale, relative, mais de propos objectivement dénigrants  (le mot est mesuré) pour les personnes visées, qu'elles soient ou non présentes dans l'amphithéâtre, accessible pour la circonstance au public, c'est-à-dire à tous, à tous les gens de la rue venus pour écouter et voir quelque chose, qui pour le moins, doit les distraire sans plus. Mais là, pour certains concurrents, pas pour tous, c'était objectivement autre chose qui n'a pas sa place pour un tel concours. Même l'arrivée attendue et en devenir du printemps ne l'explique pas.

Gageons que les choses seront mieux encadrées pour la finale du jeudi 18 mars 2010 à partir de 14 heures avec finalement un concours qui se terminera sous des éloges mérités pour ceux, qui au moins, et il y en a, ont su avoir de la tenue dans leur prestation, y compris en réplique et en duplique.
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Si vous avez un avis argumenté contraire ou convergent, faites le savoir.

Quelques jours avant le deuxième examen blanc... du CRFPA 2010.

... et toujours des épreuves blanches du premier examen blanc du CRFPA 2010 de l'IEJ de l'UPEC (ex-Paris 12) à Créteil qui n'ont donné lieu à aucune séance de correction.
Il est tout de même paradoxal que les examens blancs, au cœur de l'admissibilité, ne donnent pas tous lieu à une séance de correction.
Le deuxième examen blanc aura lieu dans la semaine n° 11, ce que personne ne peut plus prétendre ignorer maintenant que l'IEJ de l'UPEC de Créteil a son site.
Deux arguments :
- l'insuffisance de copies rendues dans une matière,
- la fourniture d'une correction automatisée, et qui préfigure la fin de l'enseignement traditionnel. 
À quoi bon organiser des séances de corrections s'il est possible de donner un corrigé-type, qui probablement terminera vite d'une façon ou d'une autre sur un site internet d'une officine de préparation au CRFPA ?
Question un peu dure mais qui n'est pas éloignée d'une certaine réalité.
Revient alors la question du double investissement :
- l'un pour l'inscription à l'examen,
- l'autre pour suivre une préparation dispensée par une officine privée (et dont tant la philanthropie que le taux de réussite restent en devenir).
Il ne s'agit pas d'aller manifester devant le secrétariat de l'IEJ, ni encore moins de remplir une boîte mail qui sera probablement lue, archivée sans nécessairement faire l'objet d'un classement vertical, car on sait aujourd'hui que tout le monde recueille des données sur tout le monde, et la plupart du temps sans aucune raison, ni valable, ni utile.
La dématérialisation a cet effet concret qu'elle est silencieuse et que par conséquent, chacun est isolé dans ses désidératas, ignore que d'autres les ont déjà formulés, qu'ils sont connus et ignorés, ou encore inconnus - du moins en apparence, mais ignorés.
Tout cela ne peut que nous inciter à être vigilant et à faire savoir son ambition dans un certain savoir-faire.
L'enseignement "traditionnel" n'est plus au top des méthodes d'enseignements selon les uns, ceux-là mêmes qui se plaignent de la baisse continuelle (très relative) du niveau des autres... Peuvent-ils s'en plaindre ou cela ne fait-il pas le jeu de ceux qui savent que l'enseignement "traditionnel" est incontournable pour réaliser des progrès ?

Fait d'hiver divers : ce nouveau procès Vigier, que de rebondissements.

C'est un fait divers parmi tant d'autres et dans lequel on retrouve les mêmes têtes de défenseurs, ceux qui sont "spécialisés" dans l'attaque, et ceux qui sont "spécialisés dans la défense. On voudrait bien voir et entendre ceux spécialisés dans la recherche de la vérité...

mardi 9 mars 2010

Ce mardi 09 mars 2010, grande mobilisation nationale pour défendre les métiers du droits.

Le CRFPA, c'est également savoir quel avenir nous attend.
Personne n'a le même parcours, mais dans la masse, depuis l'origine, ce parcours vise à exercer un métier du droit dans les meilleures conditions.
Les juristes sont parfois des parents pauvres des métiers du droit et exercent professionnellement dans des métiers très divers, souvent pris de haut par certains voisins du tertiaires, les élèves des écoles de commerce et autres IEP.
Depuis longtemps, le défaut de débouchés "naturels" a permis une diversification importante des juristes dans des métiers qu'ils n'auraient pas imaginés au départ de leurs études supérieures.
Beaucoup s'en sortent bien, voire si bien que dans un domaine extrêmement libéral, personne ne se fait de cadeaux. L'unité n'existe pas, comme dans de nombreux autres métiers.
Aujourd'hui, des magistrats se plaignent de l'attitude des avocats, électrons libres devant les juridictions,  abusant de l'immunité de la plaidoirie, adoptant des comportements fautifs qui finalement intéressent peu les Bâtonniers, car pour une partie des avocats "de bases", il s'agit simplement de gagner sa vie.
La mobilisation nationale organisée ce mardi 09 mars 2010 montre, une nouvelle fois, un malaise important, une rupture de compréhension entre la Chancellerie et des juristes en devenir.
Personne ne peut prétendre en ignorer les raisons profondes : sur l'autel de la préservation de privilèges acquis par certains, notamment en profitant d'une dette publique très importante, une "crise" qui porte mal son nom et est plutôt une mutation de société durable au profit des pays du SUD, il faut couper court à d'autres dépenses pour tenter de revenir à un certain équilibre dont il n'est pas certain que les justiciables sortent satisfaits.
On ne peut tout de même pas prétendre se plaindre de ne rien avoir vu venir...
Cela ne décourage pas les futurs prétendants au CAPA, qui d'ores et déjà, savent que leurs conditions d'exercice professionnel vont connaître de lourdes évolutions, partiellement le résultat d'une gouvernance qui est dénoncée par beaucoup comme n'ayant jamais été à la hauteur de l'enjeu.
Il y a quelques temps, on était "fier" d'avoir son avocat, d'être défendu par son avocat.
Aujourd'hui, la suspicion d'incompétence gagne du terrain et on s'inquiète du peu de professionnalisme de certains professionnels de la profession, particulièrement lorsque les honoraires dépendent de mécanismes "réglementés" : convention entre les cabinets d'avocats et les compagnies d'assurances pour traiter les litiges "au kilomètre" avec l'exigence de moindres frais, par exemple.

lundi 8 mars 2010

Pour ceux qui ne venaient lire ce cybercarnet pour le seul emploi du temps, il faut dorénavant aller sur le site de l'IEJ de l'UPEC

Pour ceux qui ne venaient lire ce cybercarnet pour l'emploi du temps, à l'exclusivité de toute autre information, ce cybercarnet n'est plus pour vous.
Pour l'emploi du temps et les temps forts de l'IEJ de l'UPEC (à Créteil), vous devez vous rediriger ici :
sur le site ouvert récemment par l'IEJ dédié à ces fins, les informations essentielles et pratiques étant plus complètes que celles diffusées sur le site de l'UPEC lui-même où les informations sont plus générales et plus "officielles".
Aucun site ne fait la réussite au CRFPA ou au concours de l'ENM, et seul le travail intense des candidats-concurrents permet leur réussite.
Ce sentiment n'est pas communément partagé puisque des candidats pensent qu'il est utile de préparer les sujets en les saisissant dans les champs de recherche des moteurs de recherche, méthode assez efficace à court terme, mais qui n'est pas offerte le jour de l'examen, pas plus que les devoirs saisis et non pas écrits.
Ces questions s'affinent avec le temps, et d'aucun ne peut se montrer surpris de ses résultats finaux si ses entraînements ont été le fruits de ses recherches télématiques.
Mais chacun sait à quoi s'en tenir le jour de l'examen final.
À NOTER que l'emploi du temps et ses modifications restent affichés en vitrines où il ne fait pas double emploi mais complète l'information d'un site dont l'alimentation peut être variable (ou, incomplète s'agissant d'enseignants qui préfèrent l'information directe des candidats qu'ils ont recensé, méthode utile lorsqu'il s'agit d'un Master2 avec des candidats parfaitement connus, critiquable lorsque quelques 320 candidats potentiels doivent disposer de toutes les informations les concernant potentiellement).

samedi 6 mars 2010

Des médias juridiques devraient bientôt faire connaître à ce "petit" monde du droit un conflit qui prend de l'ampleur.

Ici, on ne cherche pas à faire de politique, mais, si possible à réfléchir sur des questions qui nous préoccupent.
Sur ce site a déjà été cité en plusieurs occasions le site du tout petit syndicat d'avocats COSAL, où une guerre est engagée. De nombreux juristes suivent cette guerre, des avocats naturellement, y compris des Bâtonniers, des magistrats,...
Les choses semblent prendre une tournure qui suscitent interrogations et surprises sur le fonctionnement concret des structures juridiques organisées.
Mardi prochain, cela a été annoncé, et sans rapport apparent, tout le monde se réunira pour manifester contre une énième réforme de la procédure pénale que plus personne ne comprend : pas mal de professionnels risquent gros après les avoués.
Il ne semble pas que tout soit organisé au profit de la "défense"...
Il y a longtemps, si cela a jamais été le contraire, que les droits de l'homme font le dos rond face aux réalités concrètes.
Le droit ne vise-t-il pas à rééquilibrer une organisation qui par nature est déséquilibrée ?
Doit-on se gargariser de droits naturels, qui inspirés de la nature, vont à l'encontre de l'équilibre social ?
Ce sont les droits sociaux - pas au sens de droit social - qui doivent normalement servir de guide.
Mais là, on est désorienté. Si on n'a jamais douté, le moment est venu d'en être emprunt. C'est totalement déconcertant et particulièrement décevant.
Il faut rechercher le sens de tout cela : cela n'apparaît pas clairement.

vendredi 5 mars 2010

Une abondance de "mauvaise" nouvelles dans la vie judiciaire : persiste-t-on à marcher sur la tête ?

Marcher sur la tête n'est guère envisageable, contrairement à réfléchir avec.
Jean-Pierre Treiber, Rolland Giraud et son épouse, ...
Des annonces qui ne satisfont pas.
Il est prudent de prêter une grande attention à certaines choses publiées sur la toile, soit totalement infondées, soit niées mais véridiques. Les évènements se déroulent à une vitesse telle qu'il est difficile de stopper l'information, encore l'information peut-elle nous intéresser.

jeudi 4 mars 2010

Annonce d'une conférence intéressante sur le site (géographique) de la faculté de droit de l'UPEC ce mercredi 10 mars 2010.

Remplacer des instituions qui ne servent pas à grand chose sinon à recycler beaucoup de hauts fonctionnaires, par une institution qui n'aura certainement pas plus d'effet, mais permettra également du recyclage.
Lorsqu'on en entend parler, c'est ce qu'il en reste dans les esprits.
Mais qu'en sera-t-il concrètement ?
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Une conférence accessible est organisée le mercredi 10 mars 2010 de 17 heures à 19 heures dans l'amphithéätre B1 de la faculté de droit de l'UPEC sur le thème :
"le défenseur des droits"
Aucune restriction d'accès n'est formulée contre le public, ce qui constitue une évolution importance de l'accessibilité potentielle - en souvenir d'une précédente conférence à accès restreint.

Préinscription au deuxième examen blanc du CRFPA 2010 de l'IEJ de l'UPEC : les listes s'allogent.

Pour s'en rendre compte, une visite dans le hall d'accès du secrétariat de l'IEJ au 2ème étage de la faculté de droit de l'UPEC (ex-Paris 12).
Il y a encore de la place pour cet examen blanc dont les épreuves auront lieu au cours de la semaine 11 de 2010.
Pour vérifier tout cela, rendez-vous sur le site de l'IEJ de l'UPEC de Créteil à l'adresse suivante :

L'IEJ de l'UPEC de Créteil a son site : https://sites.google.com/site/iejcreteil/

Le site de l'IEJ de l'UPEC de Créteil.
Enfin...
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 04 mars 2010 à 19 heures 23.
Vous devez donc adresser vos félicitations à la secrétaire de l'IEJ de l'UPEC qui tient ce site, au directeur adjoint de l'IEJ qui l'avait annoncé.
Ce site de l'IEJ n'est pas voué à devenir un forum. Mais vous pouvez néanmoins adresser votre satisfaction à l'adresse courriel qui y est mentionné, courriel officiel pour l'IEJ de l'UPEC.
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Un progrès d'ores et déjà attendu consiste à ajouter un flux RSS sur la page de mise à jour du planning, et autres outils qui permettent d'être avertis d'une façon ou d'une autre d'une mise à jour du planning en temps réel, avec probablement une difficulté sérieuse pour "filtrer" les informations pour le récipiendaire).

mercredi 3 mars 2010

2010-03-03 et 2010-03-04 : concours de plaidoiries - quarts de finale.

2ème tour :
une affiche fait l'annonce suivante :
les mercredi 3 (salle A201) et jeudi 4 (salle A116) mars 2010, mais on ne sait pas à quelle heure.
Les sujets sont affichés pour les deux demi-journées, du sujet classique aux sujets inattendus :
- pour le mercredi :
      - peut-on être indépendant et souris à la fois ?
      - le silence doit-il toujours être meublé ?
- pour le jeudi (semble-t-il) :
      - le malheur des uns fait-il le bonheur des autres ?
      - l'amour est-il classé X ?
Quant au nom des candidats, il n'apporte rien d'utile en terme d'information, mis à part le fait qu'il y a 4 filles et 4 garçons qui concourent.

Exemple EDJ0941H d'un oral d'exposé-discussion avec les examinateurs (CRFPA 2009)

Aucune indication n'est donnée sur quand, qui, et où pour l'exemple ci-dessous, qui n'est qu'un exemple.
Le candidat concerné peut se reconnaître au travers du sujet qu'il a exposé et des questions qui lui ont été posées par les examinateurs du jour pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs du CRFPA 2009 de l'IEJ de Paris 12 (nouvellement UPEC) :
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Le candidat entre dans la salle à 1xhxx.
EDJ0941H 
Le président du jour propose au candidat de rester debout pour son examen et lui rappelle la nature de l’épreuve, et notamment sa capacité à l’argumentation juridique. Le candidat commence son exposé à 1xhxx ; il ne présente pas de plan mais une succession d’idées sur les droits de la personne interpelée. L’exposé dure 8 minutes et se termine à 1xhxx. Le candidat s’exprime sans caractéristiques notables quant au débit ou à la clarté de sa voix.

- J0 (président des examinateurs du jour) : la loi pénale est non rétroactive, vous faites un lien entre les viols entre époux au Royaume-Uni et le cas de M. Hervé ; quel rapport ?
« c’était une petite gâterie au passage »
« vous êtes avocat dans une institution prestigieuse… »
- « la garde-à-vue est souvent une « garde-à-oui », mais peu importe » ; qu’allez-vous dire à M. Hervé dans le cadre de la garde-à-vue dans le cadre du cas pratique ? que lui diriez-vous ?
- (J0 guide le candidat sur les mesures alternatives aux poursuites ; J0 veut savoir ce qu’il se passe dans le poste de police) : le « client » est dans les mains de qui ?
- « je ne voyais pas dans quel ordre vous placiez tout cela ; le policier emporte M. Hervé sous son aile protectrice » ; J0 indique qu’il n’est pas un spécialiste de cette procédure ;
- J2 (avocat du jour) : vous avez une courte entrevue avec votre client sans avoir accès au dossier : vous ne l’accompagnerez pas ?
- soit il accepte sa comparution immédiate, avec quelques heures pour préparer sa défense, soit il peut demander le renvoi de six semaines à deux mois ?
- quelles sont des conditions d’interpellation de M. Hervé ? les policiers peuvent-ils l’interpeler quand bon leur semble ?
- quand vous êtes en voiture – il montait dans sa voiture, y a-t-il des circonstances particulières qui permettaient au policier de l’interpeler ?
- le rédacteur du cas pratique l’a rédigé de telle façon qu’il peut faire penser que l’interpellation était légitime : « il retournait précipitamment à son véhicule » ?
- J1 (magistrat du jour) : M. Hervé se rend à une soirée avec la voiture de ses parents ; il va à un bureau de tabac, se retourne précipitamment car il a oublié son portefeuille (ndlr : merci au membre des examinateurs du jour de nous donner la substance du cas pratique, ce que le candidat n’avait pas fait – l’analyse des circonstances lui aurait permis, sinon, même en méconnaissance de cette procédure "tarte à la crème", du moins de déblayer le terrain sur les points de droit qui pouvaient alors émerger ; toutefois, ce candidat a tout de même passé le barrage des écrits, ce qui ne constitue pas une "réussite" anodine) ; le policier suppose que son comportement est suspect ; il est interpelé juste avant d’avoir fermé sa portière en étant remonté dans sa voiture ; le pouvoir du policier municipal, c’est quoi ?
- l’interpellation était-elle régulière ? c’est oui ou c’est non ?
- il panique, il laisse échapper un paquet de cigarettes d’où tombe une barrette de cannabis ; c’est le véhicule de ses parents ; à qui est ce paquet ?
- J0 reprend un questionnement : c’est la même idée ? vous êtes son avocat : qu’est-ce que vous lui dites ?
- J1 reprend un questionnement final : dans quelles circonstances un policier municipal peut-il emmener quelqu’un au poste ? que doit-il faire après ? que fait-il auprès du Procureur ?

Fin à 1x heures xx.
L’examen du candidat se termine à 1x heures xx. Le candidat se voit attribuer une note largement en dessous de la moyenne et est ajourné.

L'IEJ de l'UPEC de Créteil a son site et met les plannings et autres informations en ligne.

ATTENTION : il faut taper la première fois l'adresse complète suivante (ou tout simplement cliquer dessus) :
car Google, qui l'héberge, ne le référence pas encore.
Ce défaut de référencement provient certainement du protocole SSL qui ajoute une couche de sécurité (cadenas fermé - dans la ligne de chargement) sans intérêt certain.
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On doit regretter que l'IEJ n'ait déposé aucun commentaire, même anonyme, afin de faire savoir à tous les lecteurs de ce cybercarnet, y compris lui-même, de la création de ce site dont on faisait état depuis quelques temps déjà.
Timidité, crainte de demande de contrepartie,... on ne sait pas car ce cybercarnet ne vise pas à faire de concurrence au site offic... de l'IEJ de Créteil, ni à lui porter ombrage.
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Toujours est-il qu'en l'état, ce site présente bien, même si sur le fond, des informations ne sont pas tout à fait exactes. Par exemple, pour le choix définitif des matières et la validation des dispenses, il serait bon de donner les dates véritables et de préciser clairement que pour la plupart des candidats, il est préférable d'anticiper largement ces dates en raison d'une surcharge qui risque de survenir au dernier moment (en plein été), source d'erreurs potentielles, la plupart des candidats n'ayant fin juin plus aucun doute sur leurs choix. De plus, on éviterait de fâcheux désagréments pour de "malins" candidats qui prétendent ne pas savoir lire et choisissent leurs matières ou dispenses qu'au mois de septembre, ce en dehors de toute règle, alors qu'il existe bien une règle qui doit provoquer leur exclusion des épreuves, un relevé de forclusion étant un atout incontestable qui ne doit pas être considéré comme une roue de secours.

mardi 2 mars 2010

Machin, quelle affaire !

Un patronyme, voilà qui nous caractérise, et pas au mieux lorsque l'on est sous les feux des médias.
La Cour de révision pense au cas de Monsieur Marc Machin.
Affaire à suivre...

DFA : séance de correction discrètement annoncée.

La séance de correction n'a été annoncée que par un affichage très discret et de très courte durée, d'où sa méconnaissance préalable pour les autres candidats.
C'était en fin de matinée ce jeudi 25 février 2010.
Seuls les initiés (ceux qui se se fait connaître personnellement avec leur adresse courriel auprès de l'enseignant) auront donc eu l'invitation en temps et heure.
Pratique ou mauvaise pratique ?
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(NDLR : Merci au commentaire de Sophie déposé le mardi 02 mars 2010 à 22 heures 42.
Ce billet est une bonne illustration de la pratique de certains enseignants dans certains cas, pratique "border line", car même sans penser à des avantages/inconvénients, la question qui nous intéresse est l'accessibilité potentielle de tous à tous les cours. Il est vrai que la matière DFA fait peut parler d'elle à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, sauf si une loi sur le sujet est retoquée par le Conseil constitutionnel qui peut y trouver une rupture flagrante devant le principe d'égalité devant les charges publiques sur une question de droit à un l'environnement sain. Il faut veiller à la publicité de chaque cours, c'est la seule chose qui compte).
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(NDLR2 : Merci au commentaire de Charlotte déposé le mercredi 03 mars 2010 à 19 heures 55.
Ce commentaire est symptomatique de ce qu'un candidat au CRFPA - voire à l'ENM, ne peut pas être : ignorant et négligent, et vouloir en faire la manifestation. D'une part, les trois lettres "DFA" sont au plus un sigle, mais certainement pas un acronyme. D'autre part, ne pas connaître les matières de l'examen du CRFPA à ce stade du "concours" est pour le moins négligent, à moins qu'il ne s'agisse que d'un test pour savoir s'il va y être répondu. Soyez satisfaite, Charlotte, il y est répondu, mais pas avec plaisir car si chacun peut faire du tourisme sur ce cybercarnet, il ne s'agit pourtant pas d'un cybercarnet voué aux voyages, cybercarnets dédiés qui doivent probablement exister en nombre ailleurs sur la toile).

Jacques ATTALI 2 : où ATILA comme l'appelaient "affectueusement" les avoués.

ATILA 2, le retour d'un esprit visionnaire qui doit proposer une réorganisation complète des professions juridiques. Très attendu le pré-rapport pour la mi-mai et le rapport pour le mois de juin 2010.
Certainement des réformes pour accéder aux professions juridiques et judiciaires...

Un bâtonnier qui ne pratique pas la langue de bois... en apparences.

Il faut connaître son petit monde avant de prétendre en parler, en débattre, utilement ou futilement.
Il ne s'agit pas de faire un débat politique qui n'a pas sa place ici, mais de comprendre que des voix se font remarquer, et cela pas spécialement à l'honneur des défenseurs.
On dira qu'il n'y a rien de nouveau, mais pourtant, c'est bien un processus nouveau de la profession de se flageller ... à juste titre ou pas...
Un bâtonnier qui ne pratique pas la langue de bois... en apparences, lance une diatribe contre ses confrères, peut-être juste au fond ou pas.
On ne sait pas, mais c'est un élément du débat incontournable et qui ne peut qu'ouvrir des perspectives positives pour une profession qu'il faudrait rénover.
Allez donc lire ici ce qu'en pense ce bâtonnier et ce qu'il inspire comme réflexions confraternelles :
Certains vont penser que l'on abuse de la lecture de ce site, fausse idée.
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Une piste parmi tant d'autres serait de barèmer les honoraires, ce qui ne déconcerterait pas les futurs ex-avoués, et mettrait peut-être un peu d'ordre, avec, il est vrai, un sérieux problème de financement public et de concurrence qu'il faudrait régler au moins au niveau européen. Une goutte d'eau dans un État où les grosses fortunes se font essentiellement sur la création de la dette publique.
Le barème aurait au moins pour mérite de permettre de revaloriser l'aide juridictionnelle où il est déjà pratiqué, et souvent pour des montants indigents qui ne favorisent pas la motivation des "défenseurs".
Les avoués, qui certes, n'étaient pas bien nombreux, avaient un monopole dans leur office, ne se sont jamais plaint de leur niveau de vie (parlons-en d'ores et déjà au passé, même si le passé ne sera concret que dans 10 petits mois).

MAM, GAV : une "concertation imposée" au pas de charge - un bon coup pour les processualistes procéduriers.

Ce qu'on nous annonce aujourd'hui n'est pas de nature à rassurer quant à une réduction significative du nombre de gardés à vue chaque année, mais simplement à aménager cette procédure, déjà à géométrie variable, en géométries encore plus variables.
Quant au reste, les annonces faites manifestent d'ores et déjà une défiance dans les réformes à venir qui seraient actées avant même d'être discutées, le débat n'étant finalement pas la plus grande vertu d'une démocratie.
Et une démocratie sans débat, cela porte un autre nom, non ?

lundi 1 mars 2010

1er mars 2010 mémorable : saisine indirecte du CC par les justiciables français, La Poste devient une société, Jacques Viguier est de nouveau jugé, un lendemain de tempête, ...

Et ce lendemain de tempête ne constitue que le point de départ de nouvelles procédures en matière d'assurances,...
Que retiendrons-nous de cette journée mémorable ?