Le CRFPA, c'est également savoir quel avenir nous attend.
Personne n'a le même parcours, mais dans la masse, depuis l'origine, ce parcours vise à exercer un métier du droit dans les meilleures conditions.
Les juristes sont parfois des parents pauvres des métiers du droit et exercent professionnellement dans des métiers très divers, souvent pris de haut par certains voisins du tertiaires, les élèves des écoles de commerce et autres IEP.
Depuis longtemps, le défaut de débouchés "naturels" a permis une diversification importante des juristes dans des métiers qu'ils n'auraient pas imaginés au départ de leurs études supérieures.
Beaucoup s'en sortent bien, voire si bien que dans un domaine extrêmement libéral, personne ne se fait de cadeaux. L'unité n'existe pas, comme dans de nombreux autres métiers.
Aujourd'hui, des magistrats se plaignent de l'attitude des avocats, électrons libres devant les juridictions, abusant de l'immunité de la plaidoirie, adoptant des comportements fautifs qui finalement intéressent peu les Bâtonniers, car pour une partie des avocats "de bases", il s'agit simplement de gagner sa vie.
La mobilisation nationale organisée ce mardi 09 mars 2010 montre, une nouvelle fois, un malaise important, une rupture de compréhension entre la Chancellerie et des juristes en devenir.
Personne ne peut prétendre en ignorer les raisons profondes : sur l'autel de la préservation de privilèges acquis par certains, notamment en profitant d'une dette publique très importante, une "crise" qui porte mal son nom et est plutôt une mutation de société durable au profit des pays du SUD, il faut couper court à d'autres dépenses pour tenter de revenir à un certain équilibre dont il n'est pas certain que les justiciables sortent satisfaits.
On ne peut tout de même pas prétendre se plaindre de ne rien avoir vu venir...
Cela ne décourage pas les futurs prétendants au CAPA, qui d'ores et déjà, savent que leurs conditions d'exercice professionnel vont connaître de lourdes évolutions, partiellement le résultat d'une gouvernance qui est dénoncée par beaucoup comme n'ayant jamais été à la hauteur de l'enjeu.
Il y a quelques temps, on était "fier" d'avoir son avocat, d'être défendu par son avocat.
Aujourd'hui, la suspicion d'incompétence gagne du terrain et on s'inquiète du peu de professionnalisme de certains professionnels de la profession, particulièrement lorsque les honoraires dépendent de mécanismes "réglementés" : convention entre les cabinets d'avocats et les compagnies d'assurances pour traiter les litiges "au kilomètre" avec l'exigence de moindres frais, par exemple.
Personne ne peut prétendre en ignorer les raisons profondes : sur l'autel de la préservation de privilèges acquis par certains, notamment en profitant d'une dette publique très importante, une "crise" qui porte mal son nom et est plutôt une mutation de société durable au profit des pays du SUD, il faut couper court à d'autres dépenses pour tenter de revenir à un certain équilibre dont il n'est pas certain que les justiciables sortent satisfaits.
On ne peut tout de même pas prétendre se plaindre de ne rien avoir vu venir...
Cela ne décourage pas les futurs prétendants au CAPA, qui d'ores et déjà, savent que leurs conditions d'exercice professionnel vont connaître de lourdes évolutions, partiellement le résultat d'une gouvernance qui est dénoncée par beaucoup comme n'ayant jamais été à la hauteur de l'enjeu.
Il y a quelques temps, on était "fier" d'avoir son avocat, d'être défendu par son avocat.
Aujourd'hui, la suspicion d'incompétence gagne du terrain et on s'inquiète du peu de professionnalisme de certains professionnels de la profession, particulièrement lorsque les honoraires dépendent de mécanismes "réglementés" : convention entre les cabinets d'avocats et les compagnies d'assurances pour traiter les litiges "au kilomètre" avec l'exigence de moindres frais, par exemple.
1 commentaire:
A tous ceux qui veulent faire changer les choses et manifester leur mécontentement je vous rappel que dimanche il y a les élections régionales...ALLEZ VOTER!
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