La substance du tour du troisième concours de plaidoirie de la faculté de droit de l'UPEC (ex-Paris 12) de Créteil de ce jeudi 11 mars 2010 - demi-finales (8 candidats) : voir l'article s'y rapportant infra.
Le jury composé de cinq membres, n'est pas sorti de l'amphithéâtre A2 à la fin du tour, demandant au public de le quitter afin de rester sur place pour délibérer.
Il procède donc, sans influence extérieure, à la sélection des finalistes dont les noms seront connus sous peu, noms qui ne seront pas diffusés sur ce cybercarnet, où pour le moins, sauf si la publicité apporte quelque chose, l'anonymat est de rigueur, y compris pour le contenu des commentaires déposés, voire pour les commentateurs eux-mêmes s'ils cochent la case ad' hoc pour conserver leur anonymat, ce que personne ne serait leur reprocher dès l'instant où le commentaire ne vise à outrager personne, ni dans sa personne, ni dans sa fonction.
Sans prétendre guider les finalistes, peut-être serait-il opportun de leur indiquer, et ils en feront ce qu'ils veulent :
1) ne jamais prendre à partie le jury ni collectivement ni individuellement,
2) solliciter éventuellement le jury dans sa globalité comme cela a été fait aujourd'hui par certains concurrents, et poliment,
3) lire les sujets en y mettant les mots qui sont l'inverse de ceux du sujet lui-même, et pour le dire autrement, puisque l'un doit défendre la thèse qui approuve tandis que l'autre doit défendre la thèse qui s'oppose, trouver pour l'un et l'autre, dans les mots inverses de ceux du sujets les arguments qui peuvent être développés tout en soutenant la thèse. Prenons en exemple le sujet sur les réseaux sociaux : quelle question aurait pu être contraire et traiter de la même chose ?
Changeons les termes du sujet pour trouver des arguments solides :
- quel est l'opposé d'un réseau ?
- quel est l'opposé de social ?
- quel est l'opposé de anti-social ?
et l'on découvre alors des arguments à soutenir dans l'individualisme, dans l'asociabilité, dans la société, voire la communauté, voire avec prudence le communautarisme, tout en traitant le sujet posé et en soutenant la position qu'il est demandé de soutenir. Sujet difficile, il est vrai, mais pour lequel aucune réponse positive n'a été véritablement argumentée, ni plus de réponse négative.
La formulation elle-même méritait un certain temps d'observation : il y a un point d'interrogation, mais pas de verbe ; en fait, ce n'est pas une question mais une interpellation. A
u mépris des nombres connus, 150 millions d'adhérents au fameux réseau asocial dénommé F...K, qui n'est qu'un recueil de données personnelles, et dont la nocivité n'est plus à démontrer maintenant que l'effet de mode est passé et que les effets négatifs se font durement ressentir, le réseau a été décrit comme "universel" ; c'était peut-être excessif et finalement un défaut d'argument, ou un argument du type "café du commerce" cher à des enseignants de Paris 12 qui les abhorrent.
Autre sujet :
On ne va pas plus développer sur les cellules de "cinq mètres carrés" selon un concurrent, peut-être une confusion avec les ex-chambres de bonnes d'immeubles haussmanniens, car même si la surpopulation carcérale est établie avec des occupations en surnombre, les cellules d'emprisonnement ont un taille minimum de 9 mètres carrés, y compris pour de très anciens établissements pénitentiaires utilisés comme maisons d'arrêts, la situation étant différente dans les "établissements pour peine" qui se subdivisent entre les centres de détention (CD) pour les peines les moins lourdes, et les maisons centrales (MC) pour les détenus les plus difficiles. Pour les maisons d'arrêts (MA), de capacités d'accueil très variable, pour les détentions provisoires et les courtes peines, il est vrai qu'il y a quelquefois jusqu'à six détenus dans la même cellule, ce dans les circonstances non communes de changement d'établissement pénitentiaire ; en temps "normaux", selon le cas, l'occupation va de un à quatre détenus, et au-delà de un, neuf mètres carrés 22 heures sur 24, ce n'est pas bien grand.
Et l'"héritage" qui a été confondu sans aucune gène avec l'"histoire", bien que le premier thème ait été longuement abordé, puis à court d'arguments pour la plupart fallacieux, lorsqu'ils n'étaient pas tout simplement dénigrants, voire plus, insultants pour un groupe social important, se rabattre sur l'"histoire" était une façon de meubler sans jamais répondre à la question pour laquelle les arguments étaient innombrables dans un sens comme dans l'autre sans se cantonner à un "oui" ou à un "non".
Les arguments à développer ont été dit, mais traités comme des exemples, alors qu'il s'agissait des arguments en soi à développer. Bien sûr qu'il y a une idée de temps dans l'héritage, tout comme dans la prison. Il y a également une idée de valeur présente ou absente, d'espace présent ou absent, etc. autant d'idée abordées comme de simples exemples alors qu'il s'agissait du cœur du sujet.
Évitons de parler d'un concurrent largement gagnant à l'applaudimètre, mais dont la prestation, certes un jeu de comédien pour ce concours, semblait néanmoins, dans le verbe, à plusieurs reprises, repoussante
Il faut en convenir, il existe bien ce type de "défenseur" qui n'œuvre que pour son égo, mais à l'encontre des intérêts de son client : les juges n'apprécient pas et ces juges, pas si nombreux, se passent le nom des "défenseurs" dont la cause, aussi juste soit-elle, est perdue non pas en raison de la cause, mais en raison du "défenseur" qui l'incarne.
On a été étonné d'apprendre qu'un Huissier de justice "défendait" des clients. Le jury a réagit avec bienséance. Il faut rester sur des terrains que l'on maîtrise, même faiblement, et prêter attention à ne pas glisser sur des peaux de bananes en affirmant des contrevérités absolues.
Pour savoir s'il fallait tout dévoiler, l'essentiel de l'argumentation retenue concernait l'aspect sexuel, échappant l'idée, comme pour tous les sujets par ailleurs, qu'il convient de se situer dans une certaine actualité du sujet, ou le mettre à l'aune de l'actualité. Les trois sujets qui précédaient donnaient d'ailleurs de formidables arguments pour le dernier, avec le caractère impersonnel de la question. Encore une fois, il faut probablement prendre le temps d'observer le sujet avant même de tenter de le traiter. Observer, cela prend le sens de le regarder dans sa calligraphie afin d'y trouver quelque chose qui n'apparait pas dans les termes du sujet lui-même, mais dans l'association de tous les mots du sujet, dans sa construction même, comme si la place des mots n'était pas plus innocente que les mots utilisés eux-mêmes, auquel cas un dictionnaire n'est pas utile pour trouver ce qui doit apparaître par la simple observation. On tirait probablement de cette forme impersonnelle quelque chose d'important ayant du sens avec les mots utilisés pour le sujet...
Fort de ces quelques éléments, qui volontairement imprécis, superficiels, ne peuvent qu'inviter à une prestation de bonne tenue, pour le moins, dans le cadre du serment d'avocat dont la connaissance des termes aurait peut-être permis de donner une plus-value à des plaidoiries peu argumentées, voire indignes, nous attendons de vivre une finale qui nous laissera une image redorée de ce concours qui doit apparaître comme une manifestation positive pour la faculté de droit de l'UPEC.
Les organisateurs ayant la bonne idée de faire la capture vidéo de toutes les prestations, tout peut être analysé dans le détail s'il était besoin, et contredire ce qui pourrait être écrit de façon approximative, ou abonder plus vigoureusement encore dans ce qui n'était pas plaisant à voir et à entendre.
.
Souhaitons vivre une finale de ce troisième concours de plaidoiries 2010 de la faculté de droit de l'UPEC (feu-Paris XII) qui présente une certaine dignité, qu'une moitié des candidats du jour au moins, a pratiqué. Merci à eux.
Quant au jury, souverain, il a désigné qui bon lui semblait pour la finale. Peut-on s'imaginer cependant un instant qu'il fût plus dupe que l'auditoire, qui n'est pas prétendu être représenté ici.
Humain, il aura probablement ressenti les plaideurs pour ce qu'ils sont : des êtres humains, et non pas de simples personnages s'incarnant un moment dans le peau d'un prétendu défenseur.
Certes, un jeu, mais un jeu de qualité.
Merci aux organisateurs d'avoir procédé à une publicité plus importante et à un affichage plus intensif.
Que le meilleur gagne !
Le jury composé de cinq membres, n'est pas sorti de l'amphithéâtre A2 à la fin du tour, demandant au public de le quitter afin de rester sur place pour délibérer.
Il procède donc, sans influence extérieure, à la sélection des finalistes dont les noms seront connus sous peu, noms qui ne seront pas diffusés sur ce cybercarnet, où pour le moins, sauf si la publicité apporte quelque chose, l'anonymat est de rigueur, y compris pour le contenu des commentaires déposés, voire pour les commentateurs eux-mêmes s'ils cochent la case ad' hoc pour conserver leur anonymat, ce que personne ne serait leur reprocher dès l'instant où le commentaire ne vise à outrager personne, ni dans sa personne, ni dans sa fonction.
Sans prétendre guider les finalistes, peut-être serait-il opportun de leur indiquer, et ils en feront ce qu'ils veulent :
1) ne jamais prendre à partie le jury ni collectivement ni individuellement,
2) solliciter éventuellement le jury dans sa globalité comme cela a été fait aujourd'hui par certains concurrents, et poliment,
3) lire les sujets en y mettant les mots qui sont l'inverse de ceux du sujet lui-même, et pour le dire autrement, puisque l'un doit défendre la thèse qui approuve tandis que l'autre doit défendre la thèse qui s'oppose, trouver pour l'un et l'autre, dans les mots inverses de ceux du sujets les arguments qui peuvent être développés tout en soutenant la thèse. Prenons en exemple le sujet sur les réseaux sociaux : quelle question aurait pu être contraire et traiter de la même chose ?
Changeons les termes du sujet pour trouver des arguments solides :
- quel est l'opposé d'un réseau ?
- quel est l'opposé de social ?
- quel est l'opposé de anti-social ?
et l'on découvre alors des arguments à soutenir dans l'individualisme, dans l'asociabilité, dans la société, voire la communauté, voire avec prudence le communautarisme, tout en traitant le sujet posé et en soutenant la position qu'il est demandé de soutenir. Sujet difficile, il est vrai, mais pour lequel aucune réponse positive n'a été véritablement argumentée, ni plus de réponse négative.
La formulation elle-même méritait un certain temps d'observation : il y a un point d'interrogation, mais pas de verbe ; en fait, ce n'est pas une question mais une interpellation. A
u mépris des nombres connus, 150 millions d'adhérents au fameux réseau asocial dénommé F...K, qui n'est qu'un recueil de données personnelles, et dont la nocivité n'est plus à démontrer maintenant que l'effet de mode est passé et que les effets négatifs se font durement ressentir, le réseau a été décrit comme "universel" ; c'était peut-être excessif et finalement un défaut d'argument, ou un argument du type "café du commerce" cher à des enseignants de Paris 12 qui les abhorrent.
Autre sujet :
On ne va pas plus développer sur les cellules de "cinq mètres carrés" selon un concurrent, peut-être une confusion avec les ex-chambres de bonnes d'immeubles haussmanniens, car même si la surpopulation carcérale est établie avec des occupations en surnombre, les cellules d'emprisonnement ont un taille minimum de 9 mètres carrés, y compris pour de très anciens établissements pénitentiaires utilisés comme maisons d'arrêts, la situation étant différente dans les "établissements pour peine" qui se subdivisent entre les centres de détention (CD) pour les peines les moins lourdes, et les maisons centrales (MC) pour les détenus les plus difficiles. Pour les maisons d'arrêts (MA), de capacités d'accueil très variable, pour les détentions provisoires et les courtes peines, il est vrai qu'il y a quelquefois jusqu'à six détenus dans la même cellule, ce dans les circonstances non communes de changement d'établissement pénitentiaire ; en temps "normaux", selon le cas, l'occupation va de un à quatre détenus, et au-delà de un, neuf mètres carrés 22 heures sur 24, ce n'est pas bien grand.
Et l'"héritage" qui a été confondu sans aucune gène avec l'"histoire", bien que le premier thème ait été longuement abordé, puis à court d'arguments pour la plupart fallacieux, lorsqu'ils n'étaient pas tout simplement dénigrants, voire plus, insultants pour un groupe social important, se rabattre sur l'"histoire" était une façon de meubler sans jamais répondre à la question pour laquelle les arguments étaient innombrables dans un sens comme dans l'autre sans se cantonner à un "oui" ou à un "non".
Les arguments à développer ont été dit, mais traités comme des exemples, alors qu'il s'agissait des arguments en soi à développer. Bien sûr qu'il y a une idée de temps dans l'héritage, tout comme dans la prison. Il y a également une idée de valeur présente ou absente, d'espace présent ou absent, etc. autant d'idée abordées comme de simples exemples alors qu'il s'agissait du cœur du sujet.
Évitons de parler d'un concurrent largement gagnant à l'applaudimètre, mais dont la prestation, certes un jeu de comédien pour ce concours, semblait néanmoins, dans le verbe, à plusieurs reprises, repoussante
Il faut en convenir, il existe bien ce type de "défenseur" qui n'œuvre que pour son égo, mais à l'encontre des intérêts de son client : les juges n'apprécient pas et ces juges, pas si nombreux, se passent le nom des "défenseurs" dont la cause, aussi juste soit-elle, est perdue non pas en raison de la cause, mais en raison du "défenseur" qui l'incarne.
On a été étonné d'apprendre qu'un Huissier de justice "défendait" des clients. Le jury a réagit avec bienséance. Il faut rester sur des terrains que l'on maîtrise, même faiblement, et prêter attention à ne pas glisser sur des peaux de bananes en affirmant des contrevérités absolues.
Pour savoir s'il fallait tout dévoiler, l'essentiel de l'argumentation retenue concernait l'aspect sexuel, échappant l'idée, comme pour tous les sujets par ailleurs, qu'il convient de se situer dans une certaine actualité du sujet, ou le mettre à l'aune de l'actualité. Les trois sujets qui précédaient donnaient d'ailleurs de formidables arguments pour le dernier, avec le caractère impersonnel de la question. Encore une fois, il faut probablement prendre le temps d'observer le sujet avant même de tenter de le traiter. Observer, cela prend le sens de le regarder dans sa calligraphie afin d'y trouver quelque chose qui n'apparait pas dans les termes du sujet lui-même, mais dans l'association de tous les mots du sujet, dans sa construction même, comme si la place des mots n'était pas plus innocente que les mots utilisés eux-mêmes, auquel cas un dictionnaire n'est pas utile pour trouver ce qui doit apparaître par la simple observation. On tirait probablement de cette forme impersonnelle quelque chose d'important ayant du sens avec les mots utilisés pour le sujet...
Fort de ces quelques éléments, qui volontairement imprécis, superficiels, ne peuvent qu'inviter à une prestation de bonne tenue, pour le moins, dans le cadre du serment d'avocat dont la connaissance des termes aurait peut-être permis de donner une plus-value à des plaidoiries peu argumentées, voire indignes, nous attendons de vivre une finale qui nous laissera une image redorée de ce concours qui doit apparaître comme une manifestation positive pour la faculté de droit de l'UPEC.
Les organisateurs ayant la bonne idée de faire la capture vidéo de toutes les prestations, tout peut être analysé dans le détail s'il était besoin, et contredire ce qui pourrait être écrit de façon approximative, ou abonder plus vigoureusement encore dans ce qui n'était pas plaisant à voir et à entendre.
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Souhaitons vivre une finale de ce troisième concours de plaidoiries 2010 de la faculté de droit de l'UPEC (feu-Paris XII) qui présente une certaine dignité, qu'une moitié des candidats du jour au moins, a pratiqué. Merci à eux.
Quant au jury, souverain, il a désigné qui bon lui semblait pour la finale. Peut-on s'imaginer cependant un instant qu'il fût plus dupe que l'auditoire, qui n'est pas prétendu être représenté ici.
Humain, il aura probablement ressenti les plaideurs pour ce qu'ils sont : des êtres humains, et non pas de simples personnages s'incarnant un moment dans le peau d'un prétendu défenseur.
Certes, un jeu, mais un jeu de qualité.
Merci aux organisateurs d'avoir procédé à une publicité plus importante et à un affichage plus intensif.
Que le meilleur gagne !
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