On est rassuré par ces nombres : un taux de "placement" de 70/100 et une baisse des rémunérations annoncée de 10/100 : tout va bien au pays des déficits publics records.
La positive attitude.
On y parle de "rémunération" pour en réalité parler du montant de la facture HT émise par l'avocat recruté au titre de sa collaboration ; pour la rémunération nette après déduction de toutes les charges et frais du barreau, il faut enlever environ 40 % du montant HT, ce qui constituera le BNC à reporter sur la 2042 (les fiscalistes comprennent avec aisance).
Pourquoi a-t-on dû s'entrer dans le crâne les critères de Maastricht ? Est-ce vainement ou la situation est-elle en cours de rétablissement ?
La mutation qui s'opère est-elle réellement appréhendée ?
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La Gazette du palais ne répond pas à ces questions mais présente des dénombrements réalisés par l'EFB et dont on ne peut douter du caractère sérieux, et avec des comparaisons. Que demander de mieux sinon d'aller dès lundi 15 mars 2010 la consulter en bibliothèque et tenter de trouver des solutions en mesure d'établir un certain équilibre : ne faudrait-il pas transformer les cabinets d'avocats en "offices" ?
Un titre d'article peu élogieux qui laisse plus d'un songeur : "Crise et jeunes avocats : des collaborations oui, mais du deuxième choix".
La lecture de l'article est un peu difficile, car sous couvert de nous parler d'une promotion 2008, on nous parle en réalité de la toute fraîche promotion 2009 du CAPA.
Un juriste est tout de même en mesure d'appréhender des questions économiques qui sont dans son champ de compétences potentielles : droit (public) des affaires, droit social, droit fiscal, etc.
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