mercredi 3 mars 2010

Exemple EDJ0941H d'un oral d'exposé-discussion avec les examinateurs (CRFPA 2009)

Aucune indication n'est donnée sur quand, qui, et où pour l'exemple ci-dessous, qui n'est qu'un exemple.
Le candidat concerné peut se reconnaître au travers du sujet qu'il a exposé et des questions qui lui ont été posées par les examinateurs du jour pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs du CRFPA 2009 de l'IEJ de Paris 12 (nouvellement UPEC) :
.
Le candidat entre dans la salle à 1xhxx.
EDJ0941H 
Le président du jour propose au candidat de rester debout pour son examen et lui rappelle la nature de l’épreuve, et notamment sa capacité à l’argumentation juridique. Le candidat commence son exposé à 1xhxx ; il ne présente pas de plan mais une succession d’idées sur les droits de la personne interpelée. L’exposé dure 8 minutes et se termine à 1xhxx. Le candidat s’exprime sans caractéristiques notables quant au débit ou à la clarté de sa voix.

- J0 (président des examinateurs du jour) : la loi pénale est non rétroactive, vous faites un lien entre les viols entre époux au Royaume-Uni et le cas de M. Hervé ; quel rapport ?
« c’était une petite gâterie au passage »
« vous êtes avocat dans une institution prestigieuse… »
- « la garde-à-vue est souvent une « garde-à-oui », mais peu importe » ; qu’allez-vous dire à M. Hervé dans le cadre de la garde-à-vue dans le cadre du cas pratique ? que lui diriez-vous ?
- (J0 guide le candidat sur les mesures alternatives aux poursuites ; J0 veut savoir ce qu’il se passe dans le poste de police) : le « client » est dans les mains de qui ?
- « je ne voyais pas dans quel ordre vous placiez tout cela ; le policier emporte M. Hervé sous son aile protectrice » ; J0 indique qu’il n’est pas un spécialiste de cette procédure ;
- J2 (avocat du jour) : vous avez une courte entrevue avec votre client sans avoir accès au dossier : vous ne l’accompagnerez pas ?
- soit il accepte sa comparution immédiate, avec quelques heures pour préparer sa défense, soit il peut demander le renvoi de six semaines à deux mois ?
- quelles sont des conditions d’interpellation de M. Hervé ? les policiers peuvent-ils l’interpeler quand bon leur semble ?
- quand vous êtes en voiture – il montait dans sa voiture, y a-t-il des circonstances particulières qui permettaient au policier de l’interpeler ?
- le rédacteur du cas pratique l’a rédigé de telle façon qu’il peut faire penser que l’interpellation était légitime : « il retournait précipitamment à son véhicule » ?
- J1 (magistrat du jour) : M. Hervé se rend à une soirée avec la voiture de ses parents ; il va à un bureau de tabac, se retourne précipitamment car il a oublié son portefeuille (ndlr : merci au membre des examinateurs du jour de nous donner la substance du cas pratique, ce que le candidat n’avait pas fait – l’analyse des circonstances lui aurait permis, sinon, même en méconnaissance de cette procédure "tarte à la crème", du moins de déblayer le terrain sur les points de droit qui pouvaient alors émerger ; toutefois, ce candidat a tout de même passé le barrage des écrits, ce qui ne constitue pas une "réussite" anodine) ; le policier suppose que son comportement est suspect ; il est interpelé juste avant d’avoir fermé sa portière en étant remonté dans sa voiture ; le pouvoir du policier municipal, c’est quoi ?
- l’interpellation était-elle régulière ? c’est oui ou c’est non ?
- il panique, il laisse échapper un paquet de cigarettes d’où tombe une barrette de cannabis ; c’est le véhicule de ses parents ; à qui est ce paquet ?
- J0 reprend un questionnement : c’est la même idée ? vous êtes son avocat : qu’est-ce que vous lui dites ?
- J1 reprend un questionnement final : dans quelles circonstances un policier municipal peut-il emmener quelqu’un au poste ? que doit-il faire après ? que fait-il auprès du Procureur ?

Fin à 1x heures xx.
L’examen du candidat se termine à 1x heures xx. Le candidat se voit attribuer une note largement en dessous de la moyenne et est ajourné.

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