mercredi 10 mars 2010

Quelques jours avant le deuxième examen blanc... du CRFPA 2010.

... et toujours des épreuves blanches du premier examen blanc du CRFPA 2010 de l'IEJ de l'UPEC (ex-Paris 12) à Créteil qui n'ont donné lieu à aucune séance de correction.
Il est tout de même paradoxal que les examens blancs, au cœur de l'admissibilité, ne donnent pas tous lieu à une séance de correction.
Le deuxième examen blanc aura lieu dans la semaine n° 11, ce que personne ne peut plus prétendre ignorer maintenant que l'IEJ de l'UPEC de Créteil a son site.
Deux arguments :
- l'insuffisance de copies rendues dans une matière,
- la fourniture d'une correction automatisée, et qui préfigure la fin de l'enseignement traditionnel. 
À quoi bon organiser des séances de corrections s'il est possible de donner un corrigé-type, qui probablement terminera vite d'une façon ou d'une autre sur un site internet d'une officine de préparation au CRFPA ?
Question un peu dure mais qui n'est pas éloignée d'une certaine réalité.
Revient alors la question du double investissement :
- l'un pour l'inscription à l'examen,
- l'autre pour suivre une préparation dispensée par une officine privée (et dont tant la philanthropie que le taux de réussite restent en devenir).
Il ne s'agit pas d'aller manifester devant le secrétariat de l'IEJ, ni encore moins de remplir une boîte mail qui sera probablement lue, archivée sans nécessairement faire l'objet d'un classement vertical, car on sait aujourd'hui que tout le monde recueille des données sur tout le monde, et la plupart du temps sans aucune raison, ni valable, ni utile.
La dématérialisation a cet effet concret qu'elle est silencieuse et que par conséquent, chacun est isolé dans ses désidératas, ignore que d'autres les ont déjà formulés, qu'ils sont connus et ignorés, ou encore inconnus - du moins en apparence, mais ignorés.
Tout cela ne peut que nous inciter à être vigilant et à faire savoir son ambition dans un certain savoir-faire.
L'enseignement "traditionnel" n'est plus au top des méthodes d'enseignements selon les uns, ceux-là mêmes qui se plaignent de la baisse continuelle (très relative) du niveau des autres... Peuvent-ils s'en plaindre ou cela ne fait-il pas le jeu de ceux qui savent que l'enseignement "traditionnel" est incontournable pour réaliser des progrès ?

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