Selon l'aimable commentaire déposé le vendredi 26 février 2010 à 17 heures 06 sous un article du même jour, les demi-finales du concours de plaidoiries organisé à la faculté de droit de l'UPEC (feu Paris XII) à Créteil devraient se tenir ce jeudi 11 mars 2010 de 14 heures à 17 heures en amphithéâtre A2 de la faculté de droit.
À défaut de vérifications en temps utiles, à défaut d'un agenda général des épreuves facilement accessible, on suppose que l'information est exacte et d'ores et déjà affichée royalement dans les murs de la faculté de droit de l'UPEC.
Certainement quelques heures à passer dans cet énorme amphithéâtre qui peut être sera bien garni.
Les organisateurs et les concurrents ayant atteint ce niveau du concours doivent être satisfaits, avec plus de satisfactions encore à venir pour la finale du jeudi 18 mars 2010.
Prenez des nouvelles...
- gagnons-nous à travailler ?
- l'héritage est-il une prison ?
- réseaux sociaux anti-social ?
- faut-il tout dévoiler ?
Aux abords de la faculté, le concours est enfin annoncé clairement, et il était temps au stade de ces demi-finales (en réalité quarts de finales jumelées).
Dès l'entrée de la faculté, dans le hall du bâtiment A, on reste néanmoins surpris de lire très visiblement les sujets posés pour les huitièmes de finales du 04 mars 2010, alors que les sujets de ce 11 mars sont placardés très sobrement à l'entré de la bibliothèque de droit ainsi que sur quelques portes, au format A4.
Cela ne dissuadera personne de comprendre que c'est à l'amphithéâtre A2 qu'il faut se rendre à partir de 14 heures ce 11 mars et jusqu'à... pour écouter et assister au spectacle de ce concours.
On notera, afin de comprendre, la distinction qui doit être faite entre :
- des "candidats en défense OUI", et
- des "candidats en accusation NON".
Un plaideur n'est-il pas toujours en défense, qu'il soutienne une position positive ou une position négative ?
Si on s'arrête à la seule formulation, n'est-ce pas strictement le même chose, une "défense OUI" et une "accusation NON" ?
C'est inacceptable.
Quant aux sujets, ils ne méritent guère d'en parler puisque les concurrents les ont revisités, soit pour ne pas les traiter, soit pour éviter même de les comprendre, sans même chercher à en tirer la substantifique moelle, se limitant aux mots qu'ils lisaient, abondé de leur définition par les dictionnaires, sans même rechercher les termes opposés qui leur auraient permis dans la plupart des cas de trouver des arguments moins superficiels, et pour certains de ne pas se livrer à une succession de citations, qui certes, contenaient les termes du sujet, mais n'étaient pas mises en valeurs pour le sujet. Cette façon de procéder est typique d'une recherche dans un moteur de recherche internet.
Certains propos étaient même la manifestation de l'ignorance absolue de ce qui était soutenu, lorsqu'ils n'étaient pas simplement infamants, voire plus pour certaines personnes ou catégories de personnes.
Le concours n'explique pas en soi cette "liberté de ton" face à un public attentif, même si tout n'était pas très audible, et alors que si une telle liberté est donnée à l'avocat, elle n'est que relative, l'immunité de l'audience n'étant pas absolue, loin s'en faut.
Ce n'est qu'un aperçu général de cette "demi-"finale qu'il faut nuancer, naturellement, ne pas prendre comme ayant une valeur absolue pour tous ; mais cela ne laisse pas au final une bonne impression de ce tour du concours, concours pour lequel un commentaire indiquait, à l'occasion d'un tour précédent, le niveau "particulièrement élevé" des participants.
Sans connaître les règles du jeu, le "niveau" est subjectif et à géométrie plus que variable.
Il aurait été bon de diffuser les règles du jeu, non pas pour en faire le procès, mais au moins afin de donner quelques règles de (bonne) conduite aux concurrents, le cadre qu'il ne faut jamais franchir, celui qui distingue un concours de plaideurs publics de discussions privées.
À la recherche des organisateurs, on n'a trouvé que porte close et rien n'indiquant comment les joindre. On ne sait pas qui ils sont et ne donnent aucun moyen de les contacter.
Amuser le public, certes, mais le faire rire "jaune" n'est pas une nécessité absolue.
Il faut reconnaître que de tels propos ne sont pas sortis de la cuisse de Jupiter, mais ont bien été appris au cours de l'éducation, ou entendus et retenus, leur sens ne pouvant pas être inconnu. Mais les utiliser dans le cadre d'un tel concours, ce n'est pas acceptable.
Il ne s'agit pas d'une question morale, relative, mais de propos objectivement dénigrants (le mot est mesuré) pour les personnes visées, qu'elles soient ou non présentes dans l'amphithéâtre, accessible pour la circonstance au public, c'est-à-dire à tous, à tous les gens de la rue venus pour écouter et voir quelque chose, qui pour le moins, doit les distraire sans plus. Mais là, pour certains concurrents, pas pour tous, c'était objectivement autre chose qui n'a pas sa place pour un tel concours. Même l'arrivée attendue et en devenir du printemps ne l'explique pas.
Gageons que les choses seront mieux encadrées pour la finale du jeudi 18 mars 2010 à partir de 14 heures avec finalement un concours qui se terminera sous des éloges mérités pour ceux, qui au moins, et il y en a, ont su avoir de la tenue dans leur prestation, y compris en réplique et en duplique.
Prenez des nouvelles...
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8 candidats vont s'affronter dans ce grand amphithéâtre A2 sur les sujets suivants :- gagnons-nous à travailler ?
- l'héritage est-il une prison ?
- réseaux sociaux anti-social ?
- faut-il tout dévoiler ?
Aux abords de la faculté, le concours est enfin annoncé clairement, et il était temps au stade de ces demi-finales (en réalité quarts de finales jumelées).
Dès l'entrée de la faculté, dans le hall du bâtiment A, on reste néanmoins surpris de lire très visiblement les sujets posés pour les huitièmes de finales du 04 mars 2010, alors que les sujets de ce 11 mars sont placardés très sobrement à l'entré de la bibliothèque de droit ainsi que sur quelques portes, au format A4.
Cela ne dissuadera personne de comprendre que c'est à l'amphithéâtre A2 qu'il faut se rendre à partir de 14 heures ce 11 mars et jusqu'à... pour écouter et assister au spectacle de ce concours.
On notera, afin de comprendre, la distinction qui doit être faite entre :
- des "candidats en défense OUI", et
- des "candidats en accusation NON".
Un plaideur n'est-il pas toujours en défense, qu'il soutienne une position positive ou une position négative ?
Si on s'arrête à la seule formulation, n'est-ce pas strictement le même chose, une "défense OUI" et une "accusation NON" ?
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Un public important de 100 à 120 personnes est présent pour assister à ce tour, un public méritoire à l'applaudimètre, mais pas à l'écoute de certaines prestations qui constituaient, en partie, des attaques personnelles de tous ordres entre les concurrents eux-mêmes et des concurrents vis-à-vis du jury, voire de membres du jury pris individuellement, très patients pour ne pas faire éclater un incident visant à procéder à l'élimination immédiate des candidats se livrant à de tels propos. À certains moments, le public assistait à un "règlement de comptes" contre tel ou tel.C'est inacceptable.
Quant aux sujets, ils ne méritent guère d'en parler puisque les concurrents les ont revisités, soit pour ne pas les traiter, soit pour éviter même de les comprendre, sans même chercher à en tirer la substantifique moelle, se limitant aux mots qu'ils lisaient, abondé de leur définition par les dictionnaires, sans même rechercher les termes opposés qui leur auraient permis dans la plupart des cas de trouver des arguments moins superficiels, et pour certains de ne pas se livrer à une succession de citations, qui certes, contenaient les termes du sujet, mais n'étaient pas mises en valeurs pour le sujet. Cette façon de procéder est typique d'une recherche dans un moteur de recherche internet.
Certains propos étaient même la manifestation de l'ignorance absolue de ce qui était soutenu, lorsqu'ils n'étaient pas simplement infamants, voire plus pour certaines personnes ou catégories de personnes.
Le concours n'explique pas en soi cette "liberté de ton" face à un public attentif, même si tout n'était pas très audible, et alors que si une telle liberté est donnée à l'avocat, elle n'est que relative, l'immunité de l'audience n'étant pas absolue, loin s'en faut.
Ce n'est qu'un aperçu général de cette "demi-"finale qu'il faut nuancer, naturellement, ne pas prendre comme ayant une valeur absolue pour tous ; mais cela ne laisse pas au final une bonne impression de ce tour du concours, concours pour lequel un commentaire indiquait, à l'occasion d'un tour précédent, le niveau "particulièrement élevé" des participants.
Sans connaître les règles du jeu, le "niveau" est subjectif et à géométrie plus que variable.
Il aurait été bon de diffuser les règles du jeu, non pas pour en faire le procès, mais au moins afin de donner quelques règles de (bonne) conduite aux concurrents, le cadre qu'il ne faut jamais franchir, celui qui distingue un concours de plaideurs publics de discussions privées.
À la recherche des organisateurs, on n'a trouvé que porte close et rien n'indiquant comment les joindre. On ne sait pas qui ils sont et ne donnent aucun moyen de les contacter.
Amuser le public, certes, mais le faire rire "jaune" n'est pas une nécessité absolue.
Il faut reconnaître que de tels propos ne sont pas sortis de la cuisse de Jupiter, mais ont bien été appris au cours de l'éducation, ou entendus et retenus, leur sens ne pouvant pas être inconnu. Mais les utiliser dans le cadre d'un tel concours, ce n'est pas acceptable.
Il ne s'agit pas d'une question morale, relative, mais de propos objectivement dénigrants (le mot est mesuré) pour les personnes visées, qu'elles soient ou non présentes dans l'amphithéâtre, accessible pour la circonstance au public, c'est-à-dire à tous, à tous les gens de la rue venus pour écouter et voir quelque chose, qui pour le moins, doit les distraire sans plus. Mais là, pour certains concurrents, pas pour tous, c'était objectivement autre chose qui n'a pas sa place pour un tel concours. Même l'arrivée attendue et en devenir du printemps ne l'explique pas.
Gageons que les choses seront mieux encadrées pour la finale du jeudi 18 mars 2010 à partir de 14 heures avec finalement un concours qui se terminera sous des éloges mérités pour ceux, qui au moins, et il y en a, ont su avoir de la tenue dans leur prestation, y compris en réplique et en duplique.
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Si vous avez un avis argumenté contraire ou convergent, faites le savoir.
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