mardi 2 mars 2010

Un bâtonnier qui ne pratique pas la langue de bois... en apparences.

Il faut connaître son petit monde avant de prétendre en parler, en débattre, utilement ou futilement.
Il ne s'agit pas de faire un débat politique qui n'a pas sa place ici, mais de comprendre que des voix se font remarquer, et cela pas spécialement à l'honneur des défenseurs.
On dira qu'il n'y a rien de nouveau, mais pourtant, c'est bien un processus nouveau de la profession de se flageller ... à juste titre ou pas...
Un bâtonnier qui ne pratique pas la langue de bois... en apparences, lance une diatribe contre ses confrères, peut-être juste au fond ou pas.
On ne sait pas, mais c'est un élément du débat incontournable et qui ne peut qu'ouvrir des perspectives positives pour une profession qu'il faudrait rénover.
Allez donc lire ici ce qu'en pense ce bâtonnier et ce qu'il inspire comme réflexions confraternelles :
Certains vont penser que l'on abuse de la lecture de ce site, fausse idée.
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Une piste parmi tant d'autres serait de barèmer les honoraires, ce qui ne déconcerterait pas les futurs ex-avoués, et mettrait peut-être un peu d'ordre, avec, il est vrai, un sérieux problème de financement public et de concurrence qu'il faudrait régler au moins au niveau européen. Une goutte d'eau dans un État où les grosses fortunes se font essentiellement sur la création de la dette publique.
Le barème aurait au moins pour mérite de permettre de revaloriser l'aide juridictionnelle où il est déjà pratiqué, et souvent pour des montants indigents qui ne favorisent pas la motivation des "défenseurs".
Les avoués, qui certes, n'étaient pas bien nombreux, avaient un monopole dans leur office, ne se sont jamais plaint de leur niveau de vie (parlons-en d'ores et déjà au passé, même si le passé ne sera concret que dans 10 petits mois).

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