Le bourdonnement du moment pour ce parti anti... ne semble guère changer le jeu même si des propos objectivisés ont un fond de quelque chose que beaucoup peuvent partager en d'autres termes.
Il faudrait tout de même y réfléchir, notamment quant à l'impossibilité juridique d'interdire la liberté d'expression, sauf lorsqu'elle est abusive, ce caractère n'ayant pas été démontré. On ne va tout de même pas soupçonner des juristes de soutenir une cause ou une autre alors que tout juriste sait que les règles de droit nous libèrent par la peur qu'elles inspirent aux autres s'ils les enfreignent. Bien sûr, c'est un raisonnement de juriste, et en entrant dans le jeu, Monsieur Barack Obama, président des États-Unis d'Amérique, ne cherche pas à envenimer une situation, mais au contraire, au moins en apparences, à faire cesser une domination qui ne présente aucun caractère juste pour les Nations Unies.
Nous verrons, et nous avons le temps : cela fait soixante ans que cela dure, et un doigt de champagne (ce qui ne fait pas lourd), que la plupart des contemporains en ignorent aujourd'hui la cause. Si c'était clair, évident, il n'y aurait plus aucun doute. Or, le doute est là et le Président des États-Unis d'Amérique veut le faire cesser. Cela devrait faire réfléchir avant de s'avancer sur une quelconque opinion sur laquelle ne s'appuierait que des torts. Il y a peut-être des choses à chercher, y compris pour les juristes qui n'ignorent pas le droit international destiné à mettre un terme aux conflits, notamment armés.
Trop de liberté tuerait-elle la liberté ?
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le samedi 30 mai 2009 à 15 heures 38.
Incompréhension est bien le terme qui convient. Mais faut encore "mariner" un peu pour comprendre. Le sommeil est en général un bon moyen de faire fructifier les efforts de compréhension. Savez qu'il y a des élections européennes dans une grosse semaine, que le taux de participation prévisible est épouvantablement bas, que le Parlement européen légifère pour plus de 300 millions d'européens).
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le samedi 30 mai 2009 à 21 heures 50. Extrêmement pertinent, mais n'oublions pas que ce "personnage" est quelqu'un comme tout le monde qui a ses idées et les exprime. La liberté de penser vaut-elle sans la liberté d'expression ? Effectivement, c'est un très beau sujet pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, mais pas seulement.
Peut-on comprendre qu'un Parlement adapte son règlement intérieur en fonction de la personne qui doit le présider lors de sa séance inaugurale ? N'est-ce pas également un problème plus profond d'expression de la "démocratie" qui dans ses conditions peut difficilement s'honorer des ses caractéristiques "démocrates".
À moins que certains mots n'aient en réalité que peu de sens, peu de concret, ce qui ne constitue pas une "découverte" pour les juristes que nous sommes).
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(NDLR3 : Merci au commentaire anonyme déposé le dimanche 31 mai 2009 à 15 heures 12. Bien vu pour un commentaire qui pour n'importe quel juriste, relève du sens commun : si on enlève la liberté d'expression, il reste quoi comme liberté qui ne soit pas verrouillée d'une manière ou d'une autre ? La liberté d'aller et venir ? Pas si simple ! La liberté de mettre fin à ces jours ? Quel effet concret pour son avenir qui s'efface !
Alors, la liberté d'expression permet d'exprimer ses penser, comme travailler lorsqu'on est malade, ce qui en réalité se fait quotidiennement, et raisonnablement, on ne voit pas pourquoi un député qui ne provient pas du suffrage populaire a pu s'engager dans une telle proposition : mais on le connaît et on sait donc de quoi il est capable. Le jour où il sera élu par un scrutin populaire, il n'est pas dit que sans un appui indéfectible du parti, sa légitimité soit acquise. Mais pour le moment, ce n'est qu'un suppléant qui prend la place de son titulaire, car il est bon de manger à la gamelle du suffrage universel donc aucun élu national ne se plaint.
Eux ont l'auditoire et les caméras des assemblées parlementaires pour faire valoir des idées : le parti anti... n'a pas ses facilités, et si l'on réfléchit bien, en juristes, on ne trouve pas plus à redire aux idées de l'un qu'aux idées de l'autre. Dans les deux cas, il ne s'agit que d'idées, soumises à l'intellect de tous par les médias qui les relaient, mais concrètement, il n'en restera probablement rien et d'en les deux cas, on peut certainement respirer !
On respire...
Concrètement, la liberté de penser se diffuse grâce à la liberté d'expression. Que resterait-il de la première sans la seconde ? Certains pensent quotidiennement au meurtre et ce n'est pas pour autant qu'ils auront jamais le comportement d'un assassin, même dans leur vie quotidienne. Ce n'est pas valable pour tout car certains imaginent une délinquance astucieuse pour la concrétiser...)
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(NDLR4 : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 02 juin 2009 à 11 heures 54.
Probablement n'avez-vous pas de chat et c'est la raison pour laquelle vous pensez naïvement qu'ils mangent de la bouillie. Ce n'est pas le cas : un chat mange de la pâtée, des croquettes, chasse les petits rongeurs s'il en a l'occasion, mangé éventuellement des légumes et des fruits qu'il autorise son maître à lui donner, boit de l'eau et du lait (le lait n'étant pas très conseillé car ils le digèrent très mal en réalité.
Et puis, pour revenir au propos, il s'agit de donner des voies de réflexion mais certainement pas de réfléchir à votre place : l'oral d'exposé-discussion, et avant lui les épreuves écrites, visent à nous faire réfléchir par nous même et non à régurgiter sans une once de réflexion personnelle les idées des autres, ce qui ne signifie pas que les idées des autres soient mauvaises, mais qu'il faut s'approprier une réflexion pour qu'elle devienne personnelle. C'est donc à vous de réfléchir et non aux autres de réfléchir à votre place, car pour le coup, cela se paie).
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(NDLR5 : Merci au commentaire anonyme déposé le mercredi 3 juin 2009 à 00 heure 47. Il n'y a aucun soucis pour ce commentaire puisque cela nous permet de nous rappeler dans les grandes lignes de régime alimentaire des chats, ce qui est passionnant lorsqu'on dispose d'un tel animal qui va du "collant" à l'"exécrable", donc "animal de compagnie" vite dit.
Cela dit, il est clair que les nouvelles qui "tombent" du point de vue de la future carrière d'avocat ne sont pas bonnes : c'est un euphémisme. Nous nous pouvons rien, embrigadés dans un système dont nous ne serons que les héritiers avec probablement une volonté de changer les choses, d'avoir des collaborateur pour qui "humanité" ne rime pas avec "porte-monnaie". Mais nous en sommes encore loin et il y a de quoi s'inquiéter d'un droit en plein bouleversements tous azimuts, et pour le dire autrement, sans contrôle : là, c'est réellement l'aspect inquiétant - être submergé par ce que l'on est censé maîtrisé. Un exemple abstrait : les textes violés par les juridictions elles-mêmes, y compris les plus hautes, et finalement sanctionnées enfin (ou pas) par la CEDH.
Quel parcours pour rétablir le droit tel qu'il a été écrit, peut-être de façon imparfaite, mais devait être mis en œuvre néanmoins en connaissant pour le moins le contexte, et pour le plus les débats parlementaires qui ont présidé à son élaboration. Cette connaissance est un vaste programme auquel les candidats venus des IEP sont parfaitement accoutumés. Rappelons sommairement que les juristes ont fait la totalité de leurs études sans jamais appréhender une "affaire" (des affaires) de bout en bout en passant par les détails afin de comprendre comment s'articulent les règles de procédures et les règles de fond. Il faudrait probablement des changement à cet égard...
Donc, il faut recouvrer le moral, parole non incantatoire, mais pour rappeler l'essence du juriste qui n'a pas à se sentir déshonoré de savoir ce qu'il sait et d'ignorer ce qu'il ignore, mais à tout à gagner à se parfaire en suivant l'actualité juridique qui n'est rien d'autre que l'actualité tout court, le droit ayant phagocyté toute notre vie : il ne nous libérerait plus, mais nous emprisonnerait- cf. loi Loppsi (2002), Loi Dadvsi (droits d'auteur-DRM (Digital Rights Management)-2006), puis loi Hadopi (logiciels mouchards-2009), et pire encore à venir : loi Loppsi 2 (logiciels espions-2009, couronné du logiciel Périclès permettant le rapprochements notamment des fichiers STIC et JUDEX)).