samedi 9 mai 2009

L'outil qu'il faudrait pour le CRFPA : un site de liens en flux.

Il faudrait un outil permettant de suivre l'actualité juridique et judiciaire sous forme synthétique de flux, méthode qui semble la plus accessible en temps, qui permettrait de bien scinder les questions selon les matières, et d'avoir accès rapidement aux sites de référence sur lesquels les documents se trouvent.
En effet, le foisonnement d'internet donne lieu à une perte d'énergie considérable, sans véritablement savoir ce qu'il est essentiel de savoir de ce qui reste secondaire dans l'optique de l'examen.
Il n'est pas utile de disposer de commentaires fournis, mais de quelques lignes essentielles qui disent comment les nouveaux textes, les nouvelles décisions, s'inscrivent dans l'évolution du droit positif par rapport au droit précédant.
Aucun site de formation au CRFPA ne propose d'approche synthétique des actualités à maîtriser pour l'examen du CRFPA et cela se comprend au moins à deux égards :
1- cela coûte très cher de faire une veille,
2- il faut un recul d'au moins une année pour voir ce qu'il est pertinent d'inclure dans une telle veille, noyé dans les informations juridiques, dont certaines s'évaporent (rapport Catala, par exemple), d'autres passent totalement inaperçue par leurs effets concrets à venir en devenir imporbable.
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Bien entendu, un tel site ne pourrait se concevoir sans être payant car sa conception et sa réalisation, son alimentation auraient un coût certain, même s'il tirerait l'essentiel de ses informations des sites officiels autorisés (Légifrance, CE, CdeCass, CSM, CC, CNIL, CEDH,... )
Sacré travail à envisager pour qui veut, plus tard...
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le lundi 11 mai 2009 à 15 heures 02.
D'expérience, il y a des aléas chaque année, de nature bien différente, que nous devons déplorer ; nous le faisons, cela agace (pour ne pas dire pire) mais les correcteurs des examens blancs sont également les correcteurs des épreuves finales... Le secrétariat de l'IEJ n'y est strictement pour rien et ne doit pas être utilisé à cette fin alors qu'il a de bien meilleurs services à nous rendre.
En sachant tout de même que ce conflit des enseignants-chercheurs qui touche toujours une petite vingtaine d'universités, dont Paris XII, depuis bientôt 4 mois, ne peut pas ne pas avoir de retentissement sur l'IEJ, même s'ils sont moins visibles.
Peut-être certains enseignants en profitent-ils pour "jouer le vice", et notamment pour inciter indirectement des candidats au CRFPA à faire des préparations d'été, gâteau dont même Dalloz veut sa part aujourd'hui, ce qui n'a rien de choquant : fabriquer une base de données n'est pas gratuit, et à un moment ou à un autre, un modèle économique doit se faire jour pour rentabiliser l'investissement. Il faut donc profiter de ce qui est gratuit ou semble l'être, car soit c'est voué à disparaître faute de rentabilité, soit il faut penser à en payer le prix, soit il faut en profiter tant que possible en apprenant à trier le bon grain de l'ivraie.)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce qui serait bien aussi, ce serait de pouvoir travailler sur nos erreurs avant chaque prochain galop d'essai!!! un mois et demi pour corriger les copies de droit pénal...est ce normal????