Le bâtonnier de l'ODAP annonce majestueusement la création de l'e-barreau par une plaquette spéciale sentant encore très mauvais l'encre d'imprimerie fraîche.
L'e-barreau, c'est l'enterrement en grande classe des avoués des cours d'appel et de grandes déconvenues à venir pour les avocats, sous couvert de simplifications d'organisation par la dématérialisation d'un nombre important d'informations.
.
Il faut vous donner la parole avant d'en dire plus :
- en avez-vous entendu parler ?
- que pensez-vous de cette gratuité temporaire ?
- voyez-vous des bénéfices à en tirer, et d'éventuelles dommages collatéraux immédiats ou à venir ?
.
Les réponses sont différentes pour chaque question et chaque question en pose d'autres.
A vous, sans timidité !
Vos commentaires peuvent diverger et chacun peut y trouver des bénéfices et des déconvenues, encore faut-il les faire apparaître.
.
Une piste sur la longue route qui s'annonce :
savez-vous ce que provoque la numérisation des dossiers d'instruction et leur communication par cédérom ?
Facile : l'impression par l'avocat en son cabinet et non plus par le TGI, soit un bien pour un mal ou un mal pour un bien, car vous savez probablement déjà le coût unitaire d'une page imprimée par un 4-en-1 professionnel en location-achat dans un cabinet d'avocat(s). Ah non ? Vous allez voir les frais fixes et vous allez comprendre l'addition qu'il faut payer ! Demandez un peu à la bibliothèque, ou lisez le prix minimal sur le système de rechargement des cartes. Vous êtes en dessous car il y aura nécessairement un surcoût du fait d'un volume d'impression trop faible dans de "petits" cabinets.
L'externalisation (en réalité, le déport) des coûts, cela vous dit certainement quelques chose...
L'avantage incontestable et primordial : normalement, il ne manque aucune page du dossier d'instruction, ce qui était rarement le cas lorsqu'il était communiqué sous forme de tomes, mais même sur le cédérom, les pages restent bien numérisées dans l'ordre inverse du dossier, donc après l'impression de l'énorme fichier .pdf, en espérant que le 4-en-1 ne lâche pas avant la fin, (car un fichier pdf de 500 ou 600 pages, voire bien plus, cela ne fait pas peur au TGI), il faut tout trier. Encore du temps... à trier, c'est bien non car cela permet de passer en revue tout le dossier (si on le fait soi-même, plutôt que de confier cette tâche au stagiaire ou à la secrétaire) !
.
A vous maintenant ! Et inutile de "bourdonner" inutilement, mais utile de réfléchir avec réflexions (critiques, car les bénis-oui-oui, ça n'apporte pas grand chose) !
L'e-barreau, c'est l'enterrement en grande classe des avoués des cours d'appel et de grandes déconvenues à venir pour les avocats, sous couvert de simplifications d'organisation par la dématérialisation d'un nombre important d'informations.
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Il faut vous donner la parole avant d'en dire plus :
- en avez-vous entendu parler ?
- que pensez-vous de cette gratuité temporaire ?
- voyez-vous des bénéfices à en tirer, et d'éventuelles dommages collatéraux immédiats ou à venir ?
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Les réponses sont différentes pour chaque question et chaque question en pose d'autres.
A vous, sans timidité !
Vos commentaires peuvent diverger et chacun peut y trouver des bénéfices et des déconvenues, encore faut-il les faire apparaître.
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Une piste sur la longue route qui s'annonce :
savez-vous ce que provoque la numérisation des dossiers d'instruction et leur communication par cédérom ?
Facile : l'impression par l'avocat en son cabinet et non plus par le TGI, soit un bien pour un mal ou un mal pour un bien, car vous savez probablement déjà le coût unitaire d'une page imprimée par un 4-en-1 professionnel en location-achat dans un cabinet d'avocat(s). Ah non ? Vous allez voir les frais fixes et vous allez comprendre l'addition qu'il faut payer ! Demandez un peu à la bibliothèque, ou lisez le prix minimal sur le système de rechargement des cartes. Vous êtes en dessous car il y aura nécessairement un surcoût du fait d'un volume d'impression trop faible dans de "petits" cabinets.
L'externalisation (en réalité, le déport) des coûts, cela vous dit certainement quelques chose...
L'avantage incontestable et primordial : normalement, il ne manque aucune page du dossier d'instruction, ce qui était rarement le cas lorsqu'il était communiqué sous forme de tomes, mais même sur le cédérom, les pages restent bien numérisées dans l'ordre inverse du dossier, donc après l'impression de l'énorme fichier .pdf, en espérant que le 4-en-1 ne lâche pas avant la fin, (car un fichier pdf de 500 ou 600 pages, voire bien plus, cela ne fait pas peur au TGI), il faut tout trier. Encore du temps... à trier, c'est bien non car cela permet de passer en revue tout le dossier (si on le fait soi-même, plutôt que de confier cette tâche au stagiaire ou à la secrétaire) !
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A vous maintenant ! Et inutile de "bourdonner" inutilement, mais utile de réfléchir avec réflexions (critiques, car les bénis-oui-oui, ça n'apporte pas grand chose) !
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