mardi 26 mai 2009

2009-05-26-examen blanc n° 3 - épreuve pratique

Ce mardi 26 mai 2009 avait lieu le troisième examen blanc pour la seconde épreuve, l'épreuve à caractère pratique.
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Neuf sujets distincts ont été proposés aux candidats, et seuls, ou plutôt esseulés, quatre candidats ont composé dans l'amphithéâtre.
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Les neufs sujets concernent (sans ordre particulier) :
- DFA,
- DA, mais pas sûr, et en réalité plus certainement le DPAE (arrêt CE n° 238008),
- DCE,
- DPF,
- DPG-DPS,
- DCA,
- PCS,
- DT,
- DIP.
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Donc, il en manque...
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Une information a été communiquée concernant les copies du deuxième examen blanc de DPG/DPS : elles seront disponibles au secrétariat à partir du 2 juin 2009 (la date n'est pas garantie, seule la semaine l'est).
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 26 mai 2009 à 19 heures 19. Candidats ingrats, insoucieux des soucis prévisibles à venir, sans pour autant en faire une psychose. Les enseignants-chercheurs ont beaucoup de choses à faire, notamment à écrire : n'avez-vous donc pas entendu le président de la République se plaindre de la modestie des publications des enseignants-chercheurs français,... parmi les premières d'Europe ?
Vraiment des candidats ingrats qui vont s'en souvenir au jour de l'affichage de la liste des candidats admissibles au CRFPA 2009, car ceux qui se plaignent ont trop de temps pour se dispenser d'analyser et de traiter leur sujet de droit des obligations en 2 heures 30).
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 26 mai 2009 à 22 heures 42. Candidats ingrats 2, insoucieux des soucis prévisibles à venir 2 : l'examen du CRFPA n'est pas un concours ; on le rabâche partout à l'excès. Il n'empêche qu'il faut avant tout ÉLIMINER car il y a trop de candidats, et les avocats actuellement en exercice souffrent énormément, ce avant même la mise au jour de la crise économique pour laquelle le creux n'est toujours pas atteint. Avec un peu d'économie, on comprend mieux le problème : l'endettement de la France à la fin 2009 est envisagée comme dépassant allègrement les 6 % de PIB, avec au surplus un PIB en replis de plus de 3 %. En d'autres termes, le dette par habitant en France dépasse dès aujourd'hui largement les 20.000 euros (pour chacun des 64 millions d'habitants, nourrissons compris, issus de GPA ou de PMA ou non).
Bref, il y a bien longtemps que nous vivons "bien" parce que nous vivons à crédit. Pour financer la dette l'Etat émet des bons du Trésor que des investisseurs disposant de trésorerie peuvent s'offrir, car concrètement, il y a bien de l'argent en face des lignes comptables du budget. Cet argent n'est pas de l'argent de singe, mais de l'argent qu'il va falloir rembourser, intérêts compris. Tout le monde vit de cette dette, avocats compris.
Mais si la dette ne trouve plus d'acquéreurs (et à bien des égards, la dette ressemble à des "subprime" (la titrisation de dettes), il n'y aura plus de cash et le système s'écroule, et on sait tous comment s'écroule ce système car nos grands-parents et parents l'ont déjà vécu. Pourquoi pensez-vous qu'EDF, la plus grosse entreprise de France, bien avant Total, veut lever 1 milliard d'euros ? Parce que comme Microsoft, ils savent pertinemment que la fin de la crise n'est pas pour demain et que pour assurer le minimum vital avant l'implosion, il vaut mieux tout de suite lever des fonds avant qu'ils ne soient complètement asséchés par l'effondrement du système actuel du crédit, incapable d'honorer ses créanciers.
Bon, c'est compliqué, mais la réalité l'est encore plus, et pour faire simple : il y a trop d'avocats, il en faut moins, il faut éliminer. Aucun enseignant du CRFPA n'a de consigne à cet égard, mais aucun n'est là pour faciliter l'accès à une profession en crise, au surplus ouverte depuis l'an passé aux grandes écoles qui ne savent plus quoi faire de leurs sur diplômés tout en persistant à leur garantir un débouché à la hauteur de leurs espérances. Autant dire que les universités ne font pas le poids, pas une).
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(NDLR3 : Merci au commentaire sage et anonyme déposé le mercredi 27 mai 2009 à 11 heures 02. Sage ne veut pour autant pas dire être juste. Vous avez compris que des alarmes se sont allumées et ne seront pas sans retentissement par la suite. Vous avez raison sur la préoccupation du moment, mais qui n'est que celle du moment. Nous ne sommes pas là pour subir un crash-test, mais pour franchir un pallier important vers la vie professionnelle qui ne semble pas être le long fleuve tranquille que nos parents ont pu connaître à l'aune des "trente glorieuses". C'est un avertissement très sérieux : il faut l'entendre.
Sur le plan de l'examen, vous avez raison : les enseignants-chercheurs ne doivent pas trouver prétexte à ne pas se mobiliser pour contribuer à la réussite de tous.
MAIS, il convient néanmoins de souligner un point important : l'indigente participation aux examens blancs, ce qui n'est pas un phénomène nouveau, mais qui prend néanmoins de l'ampleur.
Un enseignant a expliqué qu'il ne pouvait pas donner de note significative lorsqu'il avait 2 ou 3 copies d'examen blanc à corriger, lorsque manifestement l'examen blanc n'avait pas été fait en conditions d'examens : qui pourrait blâmer un enseignant qui tient un tel discours ?
Y a-t-il sérieusement un intérêt quelconque à corriger un si faible nombre de copies, au surplus réalisées hors des conditions d'examen ?
C'est certainement la première année depuis longtemps qu'il y a autant d'inscrits à l'IEJ et si peu de participants aux examens blancs, y compris ceux qui rendent des copies de 8 ou 10 pages, censées être faite en 2 heures 30 ou 3 heures. C'est peut-être rassurant à titre personnel mais totalement hors du contexte de l'examen final, donc avec un intérêt proche du zéro.
Il en est de même pour les séances de correction où les candidats ne se bousculent pas. Pensez-vous que les enseignants soient satisfaits de se mobiliser pour deux ou trois candidats ?
Certes, ils doivent remplir leurs devoirs car ils sont payés pour cela, encore faut-il également leur montrer que leurs sujets intéressent, passionnent, ne serait-ce que dans l'optique de l'examen final. En apparence, au vu du nombre de candidat qui composent, on semble loin du rapprochement candidats/enseignants dans une démarche de réussite.
Peut-être le message est-il mal passé par des enseignants qui pourtant sont loquaces sur la question, mais il est certain que les préparations d'été vont en souffrir : afflux d'inscriptions à ces préparations (gain immédiat), mais baisse notable du taux de réussite des candidats ayant suivi ces préparations à l'examen final, car l'EFB n'a pas l'intention d'ouvrir le robinet à avocats quelle a commencé à refermer depuis le CRFPA 2008, alors que simultanément, elle ouvrait le robinet pour les candidats venus des IEP).
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(NDLR4 : Merci au commentaire anonyme déposé le mercredi 27 mai 2009 à 12 heures 40. Votre point de vue se discute.
En revanche, si vous avez bien lu supra, il ne s'agit pas de savoir dans quel lieu l'examen blanc est réalisé, et bien entendu qu'il peut être réalisé chez soi. La note ci-dessus parlait des circonstances dans lesquelles l'examen blanc était réalisé, et pour être plus clair, avec des ouvrages non autorisés, hors de toute limite de temps, ce qui explique la possibilité de rédiger 8 à 10 pages très fournies, très documentées, mais sans aucun intérêt à corriger puisqu'elles ne sont pas écrites en "conditions d'examen".
Tentez d'écrire 8 à 10 pages en 2 heures 30 au cours desquels vous devez vous approprier le sujet, l'analyser, faire le plan, puis passer à la rédaction. Il vous reste environ une heure trente à une heure quarante pour rédiger. Voyez si vous pouvez rédiger 8 à 10 pages très documentées dans une telle durée. Ce n'est pas totalement impossible, mais assez improbable, sauf rares exceptions, et non pas communes exceptions qui alors deviendraient la règle.
Il n'en demeure pas moins qu'avec des candidats motivés, les enseignants reçoivent bien plus clairement le message à leur tour).
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(NDLR5 : Beaucoup de commentaires passionnés ce mercredi 27 mai 2009 entre 14 heures 57 et 18 heures 25. Il faut arrêter la pression et la passion pour revenir aux questions fondamentales : la réalité de nos connaissances, la réalisation des examens blancs dans des conditions plausibles d'examen réel, le but n'étant pas de décrocher 15/20 à l'examen blanc et seulement 9/20 à l'examen final, ce qui serait insuffisant.
La méthode, les enseignants n'arrêtent pas d'en donner, encore faut-il les écouter : il faut noter leurs commentaires qui ne sont pas directement liés à la correction d'un exercice.
Quant à la correction des erreurs de méthodes, les enseignants ne demandent ni plus ni moins que ce qu'ils demandaient en M1 ou en M2, et lorsqu'ils veulent quelque chose de spécifique, ils l'ont dit, voire rabâché, encore était-il utile de les écouter et le noter.
L'IEJ n'est pas une nursery, mais une voie d'accès à une vie professionnelle à laquelle tout le monde ne peut pas accéder faute de places, les "vieux" ne voulant pas "décrocher" : il faut donc éliminer parmi les prétendants, mais il n'y a pour autant pas de passions inextinguibles à développer ; il n'y a pas qu'une seule matière et qu'un seul notateur. Il ne doit pas en rester qu'un qui sera multi-milliardaire, mais il ne doit pas non plus y avoir une multitude qui mangeront au RSA.
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Enfin, respectez les règles élémentaires du commentaire données en octobre-novembre 2008, dont une qui semble ne pas avoir été lue : pas de nom pour quiconque, la fonction suffit).

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(NDLR6 : Merci au commentaire anonyme déposé le mercredi 27 mai 2009 à 19 heures 32. Vous vous livrez à une tentative de déstabilisation de ce cybercarnet. Ce type d'attaque est systématiquement conservé et commenté de telle façon que chacun sache à "qui" il aura à faire au cours de sa vie professionnelle. Les "amis" d'hier sont les concurrents d'aujourd'hui et de demain, ce qui laisse peu de place à l'humanité qui pourtant devrait nourrir le défenseur. On connaît cet état d'esprit et certainement ce cybercarnet dérange certains par les informations "gratuites" qu'il communique, sans jamais rien demander en retour. Cela ne vous convient pas : allez voir ailleurs les centaines de sites qui eux vous apprendront les arrêts qu'il ne faudra pas ignorer le jour de l'examen, mais certainement pas ce que va être la vie professionnelle dont il faut tout de même avoir une idée avant de se pervertir à l'exercer. Comprenons bien l'affaire : nous sommes juristes, candidats à un examen difficile, sélectif, qui a pour but d'éliminer, mais qui vise également à ce que les situations établies d'aujourd'hui perdurent encore demain, ce qui n'est plus possible, des mutations importantes des professions juridiques étant une absolue nécessité. Comme défenseur, il est malheureusement concret que l'un des défenseurs est amené à mentir, même en le sachant pertinemment. En tant que juriste, il devrait s'en abstenir, en tant qu'avocat, il est perverti par un système où défendre n'a pas beaucoup de signification et est peu concret : ce qui est concret, en revanche, c'est d'encaisser de confortables honoraires, même pour une cause où il n'y a pas grand chose à défendre, au moins en apparence. En réalité, on nous devons en revenir à la naissance même de l'avocat, la défense devrait être désintéressée de telle façon qu'aucun défenseur ne soit amené à mentir. On y reviendra certainement un jour car l'actuel système est en train d'imploser, ce qui n'a pas échappé à l'actuel bâtonnier du plus grand barreau de France, et qui cherche des solutions.
Vous avez tort de vous en prendre aux enseignants qui défendent leur casse-croûte et nous instruisent. Ils sont tiraillées par les dispositions légales scélérates dont ils ont perçu tous les dangers à venir : on serait bien tous inspiré d'avoir beaucoup mieux écouté le message qui était dispensé par les plus grands enseignants de France, que l'ont ne peut pas taxer d'être de jeunes inconscients.
Pour finir, invitation qui a déjà été formulée, et sans réaliser une analyse plus approfondie faute de temps : si ce cybercarnet ne vous convient pas, vous pouvez surfer ailleurs ; à l'inverse, vos commentaires sont toujours bienvenus, mais les attaques prétendues personnelles sont stériles et sans effet. Il est nettement plus intéressant de se concentrer sur les mouvements législatifs et jurisprudentiels très importants cette année, actualité foisonnante qui révèle autre chose qui n'aura échappé à personne : lorsque la CEDH nous dit que le droit doit être prévisible, comment peut-elle maintenir une telle affirmation face aux mouvements législatifs et jurisprudentiels importants, auxquels elle se livre elle-même s'agissant des seconds ?).

12 commentaires:

Anonyme a dit…

il y a vraiment de l'abus dans la correction des copies, particulièrement dans cette matière!!!

Anonyme a dit…

Que voulez-vous dire? Estimez-vous déjà heureux d'avoir une correction, il y a des matières dans lesquelles nous n'avons pas eu une seule correction. Puis, celles où l'enseignant donne en 3ème galop une nouveauté dont il n'a jamais parlé dans ses cours. Avis aux amateurs!

Anonyme a dit…

chaucun ses préoccupations...il est certes important que les enseignants chercheurs défendent ce qu'ils ont à défendre mais nous, nous avons un examen à passer pour lequel nous avons payé 600 euros dans la plupart des cas et nous attendons un enseignement, des corrections faites dans les meilleurs délais afin de corriger nos erreurs avant l'examen final qui est un examen difficile, comme vous le savez.

Anonyme a dit…

qu'il y ait une ou cent copies, les enseignants sont là pour les corriger...maintenant pour ce qui est de faire l'examen sur place, chacun son choix...certains travaillent ou sont en stage, certains préfèrent faire les exercices chez eux en insistant vraiment sur le fond ce qui leur permet de réviser des notions en même temps, d'autres sont prêts à faire l'examen sur place et c'est très bien pour eux. l'important est d'avoir un retour complet et rapide que ces copies afin de pouvoir progresser. ce qui n'est pas fait pour le moment sauf en droit des obligations et famille.

Anonyme a dit…

J'ai fait en droit des obligations à l'examen 12 pages l'année dernière pour me taper 7. Où est la faute? 12 pages pas synthètiques, plein de choses manquantes, alors maintenant je ne fais plus de galops. Je préfère le ONE SHUT.

Anonyme a dit…

comme quoi....7 pages en 2h30 c'est possible.

Anonyme a dit…

est ce que qq sait si la prépa ipesup pour la note de synthèse est bien?

Anonyme a dit…

Aucune prépa n'est vraiment très adaptée à notre IEJ. En tous les cas, je ne recommande pas Prébarreau. Ipésup n'est pas très connue, mais peut-être leur méthode est meilleure.Rends-toi à leurs réunions, ils doivent donner des précisions.

Anonyme a dit…

Je pense que la matière pratique nous fait gagner beucoup de points sur par exemple le droit des obligations. Alors c'est vraiment pénalisant de ne pas avoir les corrections. J'ai vu Mme Vanheste et certains profs ne sont même pas là pendant tout le semestre et débarquent tranquillement qu'en juin pour une seule correction.

Anonyme a dit…

que pouvons nous faire face à ces abus? faut-il faire une pétition? nous payons quand même des droits d'inscription et travaillons beaucoup pour cet examen, il n'est pas normal qu'il y ait une telle passivité de la part de certains enseignants!!!

Anonyme a dit…

vous êtes bien gentil envers les enseignants, peut-être est ce parce que vous n'êtes pas vous même inscrit à l'IEJ donc moins concerné par des questions qui, pour nous, sont essentielles!!!

Anonyme a dit…

Je connais Ipésup, ils sont sérieux. Ma soeur a fait la prépa pour Sciences Po et cela lui a réussi. Maintenant, je ne sais pas pour le Barreau. Voilà.