Certes, les lecteurs de ce cybercarnet ont une préoccupation prégnante : savoir comment ils vont passer leurs "vacances" cet été. Mais tout de même, laisser passer des articles/billets bourrés de fautes d'orthographe et de grammaire sans que personne ne le signale ?
Mais qui sont ces lecteurs qui en réalité ne cherchent que le plus que peut leur apporter ce cybercarnet dans leur démarche vers la réussite ?
Il est vrai que la concurrence est là et qu'un film qui sort à l'affiche ces jours-ci va la mettre en lumière, film annoncé comme un succès des salles obscures par la critique.
Ce n'est pas une raison pour ne pas signaler des articles/billets dont le premier jet a été rendu visible aux lecteurs, alors qu'il est totalement indigeste, encore en gestation.
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(NDLR : Merci au commentaire déposé le jeudi 7 mai 2009 à 11 heures 25.
Votre commentaire est plein de bon sens et va particulièrement bien dans le sens du "climat" hyper-concurrentiel qui règne dans les IEJ : "chacun pour soi, et pourvu que les autres se cassent la figure pour me laisser une place pour réussir".
Oui, ainsi va le juriste, dans un monde marchand dans lequel il ne devrait jamais mettre le petit doigt. Et bien entendu, les avocats ne sont que des commerçants du droit qui nient l'existence de leur commerce. Même le premier bâtonnier de Lutèce tente de gagner des "parts de marché" sur d'autres professions juridiques, qui ne veulent cependant pas se laisser faire.
Vous avez probablement raison : le COMMERCE, il n'y a que cela qui compte, et peu importe les coups bas et l'abandon des valeurs qui n'ont jamais été là dès l'origine.
C'est bien dans ce sens que l'on comprend l'ouverture récente de l'IEJ aux candidats formés par les IEP : n'ayant plus aucun débouchés à proposer à ces candidats, il faut leur en trouver d'autres, et finalement, un candidat venu d'un IEP est bien mieux "armé" qu'un pur juriste pour s'en sortir avec mention au CRFPA. A noter d'ailleurs que beaucoup de candidats des IEP commencent (sinon finissent), leur activité professionnelle comme fonctionnaires, et notamment magistrats, concours de l'ENM ou de l'ENA qui leur est particulièrement accessible.
Cela étant, la mise en ligne de certains articles de ce cybercarnet font "bourdonner", et des commentaires intéressants sont tout de même déposés.
Donc, le tableau n'est pas si noir ou sombre. Il faut nuancer, tout comme votre propos qui se termine par une incertitude, bienvenue.
Mais avec cette terrible CONCURRENCE, il ne peut qu'être exact que certains ne sont qu'à l'affût d'informations pour les aider, ce qui est tout de même la démarche essentielle de ce cybercarnet, en leur donnant une autre vision qui reste dans leur champ de compétences.
Enfin, ne l'oublions pas, ce cybercarnet ne recherche pas une publicité tapageuse, ne vous incite pas à cliquer ici ou là, vous décourage souvent d'y venir et de plutôt aller voir ailleurs de véritables informations, celles de la presse, "chien de garde de la démocratie", vous savez, cette presse qui avait condamné par avance les acquittés d'Outreau, et qui sans nul doute est prête à recommencer pour VENDRE du papier, encore faut-il aujourd'hui trouver des acheteurs en ces temps de pleine crise économique dure, et dont le plus dur n'est pas encore arrivé ! On le saura lorsque cela va arriver, certains avocats le sachant déjà par une clientèle qui s'effondre ces derniers temps, tant s'agissant des personnes morales que des personnes physiques. Mais le fond n'est pas encore atteint.
Un peu d'histoire : comment s'est terminée la crise de 1929 si célèbre ?
A la différence près qu'en 1929, on ne savait pas très exactement de la quantité de matières premières dont on disposait : la situation est très différente aujourd'hui puisqu'on connaît ces quantités très précisément, à consommation constante...
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Pour finir de façon désintéressée, songez que certaines informations données par ce cybercarnet coûtent en réalité très cher pour les connaître : mais la justice a-t-elle un prix ? La justice vaut-elle de faire le T..... (censuré) pour l'obtenir ? Certainement non.
La justice est une valeur commune à caractère universel, y compris pour certaines dictatures.
Alors, au moins sur un point, un retour au Moyen-âge serait une bonne chose : des "avocats" désintéressés... ce qui leur donnerait l'humanité à laquelle le serment prétend.)
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 7 mai à 17 heures 44. Vous avez parfaitement raison de ne pas être là pour corriger des fautes d'orthographe qui sont tellement répandues dans les copies que si elles heurtent le correcteur, il n'enlève néanmoins pas (plus) de points pour cette question. Mais, en l'occurrence, il ne s'agissait pas que de fautes d'orthographes, mais de fautes en tous genres qui nuisaient à la compréhension même du billet/article. Et celles-là tout de même, sans les relever une à une, il faut le signaler par un commentaire, même anonyme, afin qu'un effort rédactionnel soit entrepris. Après, le commentaire est supprimé définitivement s'il ne porte que sur ce point et personne n'en parle plus. L'effort, toujours l'effort...
Et si vous ne lisez pas jusqu'au bout, ce n'est pas très grave car il n'existe pas de logiciel qui permette de s'assurer que quelque chose soit lu, vu, et/ou compris jusqu'au bout. On ne va tout de même pas faire une interrogation écrite après chaque article, encore que certaines fois...
Mais il y a tant de choses à lire sur énormément de sites qu'on ne sait plus où donner de la tête : il faut raison garder et se diversifier. C'est de la multitude que vient la véritable connaissance, celle qui demeure incertaine et n'est utile que pour réfléchir.)
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(NDLR3 : Merci au commentaire anonyme déposé jeudi 7 mai 2009 à 22 heures 53.
Bien vu et mal vu.
Si vous voulez des analyses poussées, il faut vous reporter notamment sur le site du Sénat très riche en analyses des travaux parlementaires de cette assemblée et également de l'Assemblée Nationale, qui couvre tous les champs juridiques, bien au-delà de ce que l'on peut assimiler. Ce site est également très riche en notes de synthèses juridiques en "conditions réelles".
Si vous voulez un suivi de questions juridiques, rien de mieux que de suivre un flux RSS sur un site ou sur un autre, ne serait-ce que celui du quotidien Le Monde, mais probablement en connaissez-vous (et que vous pourrez faire partager) d'autres encore plus juridiques et techniques.
Un enseignant était très critique sur les discussions de comptoirs, qui sont pourtant essentielles pour aborder un sujet, et qui permettent sinon d'être brillant à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, du moins de ne pas être totalement "sec", sans la moindre idée de la question : la réforme pénitentiaire, mais aussi la mise à jour légale obligatoires des lois bioéthiques, ... Rien de mieux qu'un flux RSS pour suivre ces questions traitées par de grands sites de choix.
La Cour de cassation en flux RSS s'avère épouvantable... à moins que le lecteur de flux FeedReader (en téléchargement gratuit, par exemple, sur le site telecharger.com) soit totalement inadapté. Choisissez un lecteur de flux SIMPLE, qui ne soit pas une "usine à gaz", qui ne soit pas "lourd" pour le système d'exploitation, qui ne demande pas de grandes connaissances informatiques... Bref, du simple pour être plus efficace, pour voir facilement l'essentiel : il n'est pas une journée sans qu'une dépêche à caractère juridique ne tombe. Lire la ligne de flux sans même lire l'article associé peut être suffisant pour savoir que la question existe. Application des règles de lecture rapide, de recherche des mots-clefs : certes, ce ne sera pas assez efficace pur l'"usine à gaz" de droit des obligations, mais largement suffisant pour bien d'autres questions d'actualité).
3 commentaires:
Si personne ne les signale, c'est peut-être parce que personne ne les lit? J'ai bien peur qu'en dehors des informations qui concernent directement l'IEJ, à savoir les dates d'épreuves, déroulement des écrits et autres conseils pratiques, vos billets soient assez peu consultés.
Je me trompe sans doute, cela dit. Ou pas.
Moi, je les lis. Enfin, la plupart du temps. Mais je ne pense pas être là pour corriger les fautes d'orthographe.
Je les lis aussi. Mais le problème est qu'il n'y en pas assez, et surtout pas assez poussé.
Il faudrai davantage d'analyse, plus de sujets qui pourraient être intéressants pour le Grand O. Par exemple la réforme pénitentiaire.
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