vendredi 20 novembre 2009

CRFPA 2009 : fin de la première semaine d'oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs.

Beaucoup de thèmes d'actualité, si riche, qu'il suffit d'en suivre l'essentiel pour ne pas être totalement sans réponse face aux examinateurs.
Les examinateurs poussent les candidats dans leurs retranchements, car bien évidemment, il ne s'agit pas de tout savoir, mais de se raccrocher sur l'essentiel, savoir dire qu'on ne sait pas ce qui satisfait les examinateurs s'il ne s'agit pas d'un domaine entier.
Une partie du public prend des notes, ce qui constitue une bonne chose, même si la chose reste modeste.
Les candidats présentent leur plan et leur conclusion, ce qui constitue un impératif, tout comme le plan "universitaire" que chaque juriste connait bien.
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Il n'y aura aucun information plus pratique sur ce cybercarnet car l'égalité entre les candidats, apparente, doit être respectée.
Ceux qui veulent savoir comment se déroule concrètement l'épreuve peuvent sans aucune difficulté venir y assister ce qui gommera les principaux doutes.
Le déroulement dans de petites salles (à l'exception de la première après-midi) n'est pas ce qu'il y a de mieux, les candidats étant à une très grande proximité des examinateurs ; un vide de 20 centimètres à un mètre sépare la table des examinateurs de la table des candidats, invités selon les examinateurs du jour, à passer l'épreuve assis ou debout.
Rien de sensationnel dans tout cela, car en tout état de cause, il ne s'agit pas d'une épreuve à sensations, mais stressante, ce stress devant être utilisé autant que se peut comme un moteur.
Du stress, on en a vu, visible dans l'attitude physique (main qui tremble, pied non à plat qui tremble), comme dans l'expression orale (mots coupés, bafouillages).
Tout cela, tout le monde le connaît ici ou dans d'autres circonstances. Il faut le gérer. Il y a certainement une préparation pour ce faire, une préparation avec soi-même qui n'évitera pas tout au moment "t".
Un impératif la dedans : l'exigence du candidat du plus grand silence de quiconque avant qu'il n'entre dans la salle d'examen, et une gorgée d'eau.
Malgré l'impécuniosité de certains enfin, il faut trouver les moyens de ne pas venir en jean, de ne pas arborer des vêtements de couleur chatoyante : l'aspect du candidat est noté. Rien d'évident lorsqu'on est impécunieux, mais quelques quarts de points à grappiller ne plus.

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