mardi 17 novembre 2009

CRFPA 2009 : oral du mardi 2009-11-17

L'oral du mardi 17 novembre 2009 n'avait rien de spectaculaire pour ces cinq candidats au CRFPA 2009.
Les candidats sont sensibilisés à la question de leur tenue vestimentaire, du plan à construire sur le sujet posé, de sa présentation, de la conclusion qui doit commencer par "pour conclure" ou "en conclusion"...
C'est très bien et ne peut que leur apporter de la bienveillance.
Il manque la mise à plat des pieds au devant de la chaise sur laquelle ils sont assis, position qui contribue au déstressement.
Mais le stress ne semblait pas bien là, un candidat ignorant la salle même dans laquelle il devait préparer son épreuve, un autre se faisant désirer, deux examinateurs allant à sa recherche.
Les examinateurs étaient impassibles, et si l'un d'eux, notamment, a cru bon de dire à un candidat qu'il arrêtait de le "torturer", il n'y avait aucune "torture" dans son questionnement. C'était l'expression d'une figure de style, sans conséquence.
Les examinateurs étaient acquis à leur tâche, sans plus, les candidats, pour la plupart, acquis à l'exercice.
Le nom des examinateurs figurait sur la convocation du jour affichée sur la porte du secrétariat de l'IEJ. Cette convocation a donc été complétée par rapport à celle affichée au rez-de-chaussée, ou pour le moins, l'occultation des noms a été annulée (il existe une technique très simple pour dissimuler des mentions à l'impression tout en sachant qu'elles figurent bien dans le document - c'est tellement simple qu'on le dévoilera un autre jour, car c'est simple, à la portée de tous, sans aucune connaissance préalable).
La salle du jour était une salle de travaux dirigés et semblait bien pleine avec un auditoire comptant plus d'une vingtaine de personnes, ce qui contrastait avec la veille, le lundi, le premier jour... Dans cet auditoire, peu de public prenait des notes, mais restait attentif.
Les candidats se trouvaient à moins de deux mètres des examinateurs.
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Comme indiqué dans un précédent message, il n'y aura aucun information communiquée sur le contenu même des sujets et des questions, à l'exception d'une, bien générale :
des sujets et des questions pratiquées d'autres années reviennent tandis que d'autres sont novatrices, dans la pleine actualité judiciaire, très récentes, voire du jour.
De plus, certains candidats ont manifestement omis l'aspect "droits fondamentaux" de l'épreuve, des sujets faisant incontestablement en apparence perdre ce caractère à l'épreuve.
Mais c'est également un défi pour les candidats : se positionner dans les droits fondamentaux.
Donc, on doit conclure sur trois aspects très importants pour chaque candidat :
- relire le libellé de l'épreuve,
- le positionnement par rapport à l'actualité, y compris très récente,
- avoir sa propre opinion (juridique).

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