jeudi 19 novembre 2009

Un commentaire passionnant ce jeudi 19 novembre 2009 à 12 heures 25 : intéressant mais dans la plus totale errance...

Voici le commentaire en question, qui anonyme, ne vexera personne :
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Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "CRFPA 2009 : oral du mercredi 2009-11-18" :
juste une question à mon cher auteur de ce blog: je me demandais tout simplement à lire votre commentaire, si vous ne violez pas par hasard la vie privée de chacun. vie privée protégée protégée notamment par les sources nationales et internationales ( ex: art 8 CEDH, ppe à valeur constitutionnel... ).
en effet, avez vous fait ce blog pour nous informer ( au passage je le trouve assez bien tenu)ou plutôt pour nous espionner? je vous rassure ce n'est pas moi qui s'est connecté hier 250 fois ( d'ailleurs vous allez sans doute le vérifier! ). toutefois je suis assez choqué par le fait que vous vérifiez les connections et les adreses IP de chacun...à chaque fois, vous en faîtes un commentaire sur le nombre de connections!
le fait de contrôler le contenu des commentaires c'est normal car n'oublions pas que vous êtes responsable. on peut dire que vous incarnez un peu la " CNIL" de ce blog mais au point de faire des statistiques, n'est il pas une sorte d'atteinte à notre liberté individuelle, à note droit d'accès d'internet ( nouveau droit en pleine discussion actuellement d'ailleurs)...
bien sûr, vous allez me dire que le respect de la vie privée doit se concilier avec la liberté d'expression.
maintenant vous allez me répondre sans doute que à travers vos commentaires, vous appliquez votre liberté d'expression, protégée également par la CEDH!
deux libertés doivent donc se concilier; toutefois est ce que votre liberté d'expression et d'information est nécessaire pour l'intérêt général des lecteurs de ce blog?
Envoyé par Anonyme à PXII -- AVOCATS -- IEJ de PARIS 12 -- Préparation au CRFPA et à l'ENM -- BLAWG le 19 novembre 2009 12:25
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EN QUOI CE COMMENTAIRE POSE-T-IL PROBLÈME ?
En substance, il soutient qu'il y aurait un suivi des adresses IP qui se connectent sur ce cybercarnet.
Mais d'où peut provenir une telle affirmation ?
Il faut savoir que dans l'esprit d'un avocat ou d'un juge, commencer à se justifier, c'est commencer à démontrer soi-même sa culpabilité ou sa faute.
Mais ici, ce n'est pas l'objet du débat.
L'objet du débat est : comment un commentateur anonyme peut s'avancer sur des choses qu'il ignore totalement ?
Il n'est pas interdit de raconter sa vie ailleurs, mais pas de lancer ses phantasmes sur ce cybercarnet qui a un tout autre objet ; ce n'est pas le lieu de l'expression de l'imaginaire des commentateurs, ici.
Ce commentateur ne sera pas ni le premier, ni le dernier à se lancer dans des prospectives imaginaires. C'est bien tout de même de poser une question à laquelle de nombreux articles ont déjà eu l'occasion de répondre. C'est un peu comme les "marronniers", sauf, qu'ici, c'est un peu plus souvent !
C'est tout l'intérêt qu'il faut en tirer et cela doit rappeler aux lecteurs "habituels" des articles antérieurs. Pour saisir un juge, il ne suffit pas d'affirmer, il faut prouver que l'on a un intérêt à agir. Un juge peu sourcilleux aura tendance à suivre le plaignant sans plus de recul, mais il n'empêche que les preuves d'assertions, des allégations, se feront toujours attendre.
Nous avons donc ici un beau commentaire anonyme qui s'avance dans l'inconnu, un peu comme des commentateurs précédents qui prétendaient "attaquer" l'examen du CRFPA sans être en mesure de prouver quoi que ce soit.
De la modération, du doute, cela sauve quelquefois.
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Des affirmations sans fondement sont-elles sanctionnées par les juges ? (question posée aujourd'hui même d'une manière un peu différente par les examinateurs du jours).
Cela a une qualification pénale bien connue : connaissons-nous la qualification civile de tels propos ? Quelle procédure utiliser dans ce cas, la voie civile ou la voie pénale ?
Le choix du juge ?
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 19 novembre 2009 à 23 heures 18.
Merci pour le signalement de la faute de frappe, qui dans le libellé du billet, est inacceptable, il faut encore plus en convenir. Le correcteur automatique ne vérifie pas le titre.
Pour répondre simple rapide et clair, il suffit de lire la phrase ci-dessus affichée maintenant avec une très grosse police, et avec un rappel : ce cybercarnet n'est pas un forum et ne peut fonctionner comme tel ; il y a beaucoup de débats juridiques bien plus passionnants que de savoir comment le big brother Google sait tout, voit tout, et le dit à qui il veut ; ici, il ne donne que des nombres qui effectivement sont indiqués de telle manière qu'ils suscitent une réaction. Donc, pour la réaction, c'est très bien, mais pour l'effet, il n'est pas certain qu'il s'en satisfasse...
Comme le disait un examinateur, pour ne donner qu'un exemple de stress qui stresse tout le monde : "pour qu'une injure publique soit caractérisée, il faut qu'elle soit comment cette injure, je ne peux pas vous aider plus.".
Réponse (très longue à venir) : "publique".
"Ah, tout de même ! Bien oui, et comment peut-elle être publique ?"
Réponse : ...
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Pour avoir un décompte, il faut bien qu'un automate s'en charge car nulle part personne n'a vu de compteur sur ce cybercarnet. Donc, c'est que quelqu'un d'autre le fait.
VU ???
Nota bene : aucun autre NDLR ne sera fait sous ce billet car il y a peut-être mieux à voir.)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

très cher auteur de ce blog, bonsoir!
je dois avouer que j'ai bien aimé votre commentaire: je trouve que c'est un " commentaire intéressant" mais il reste " dans la plus tatale errance". Selon vous, j'aurai écrit des affirmations sans fondement; je vous accorde que cela peut parraître invraissemblable d'avoir un suivi d'adresses IP. j'ai juste essayer de faire une hypothèse parmi tant d'autres, en attendant avec impatience la solution à mon problème...
Or, pardonnez moi, mais je pense que vous n'avez pas compris la substance de mon commentaire: je vous ai posé une question et bien sûr je n'ai eu aucune réponse de votre part. Vous avez voulu me donner un cours de procédure ( condition essentielle, avoir un intérêt à agir) mais en substance vous n'avez toujours pas répondu à ma question: comment pouvez vous affirmer dans votre commentaire précédent qu'il ya eu " À 23h30 ce mercredi 18 novembre 2009, 250 connexions et 8 clics, soit un lecteur, qui aimablement s'est connecté 250 fois et a cliqué 8 fois"?????
j'attends une réponse de votre part. Aidez moi à ne plus rester dans mes " prospectives imaginaires"....