lundi 9 novembre 2009

CRFPA 2009 : l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs débute dans une petite semaine.

C'est le lundi 16 novembre 2009 que débute l'épreuve d'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs de ce CRFPA 2009.
Il ne reste donc guère de temps aux candidats surpris par leur admissibilité tandis que les autres sont déjà fin prêts.
Les critères de notation ne sont pas mystérieux.
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La tenue vestimentaire doit être stricte, sans excentricité, et même, rigoureuse, un peu comme si le candidat avait déjà endossé la robe neutre de l'avocat qui permet de ne pas le distinguer de l'avocat de l'autre côté de la barre.
Visualisez la tenue de l'avocat devant le juge, tenue obligatoire, et inspirer vous-en pour la neutralité et la rigueur.
C'est un peu triste dans le cadre de l'examen, mais incontournable.
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Tout aussi incontournable est sa qualité de diction, en bannissant les mots inutiles que le langage courant croit bon d'ajouter à tous bouts de champs. Chaque candidat connait le langage courant : il doit l'oublier devant les examinateurs et ne pas hésiter à ne pas répondre sur le champ de façon à visualiser dans son esprit ce qu'il va dire, ce temps (2 secondes au maximum) devant lui permettre également de s'exprimer clairement.
Pour s'éclaircir la voix, éviter d'avoir la bouche pâteuse, une petite gorgée d'eau est nécessaire juste avant de rentrer dans l'amphithéâtre. Pas plus qu'une petite gorgée car il ne s'agit pas d'avoir des soucis de vessie pendant l'oral.
Cet aspect est beaucoup plus important que le premier.
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Plus important encore est de proposer aux examinateurs un exposé organisé. Relisez avec passion les réflexions peu élogieuses des examinateurs faites aux candidats dans les oraux relatés il y a quelques mois sur ce cybercarnet. Une réflexion doit mobiliser toute votre attention tant elle était exprimée clairement et sans fioritures.
N'oubliez pas de conclure, ce qui a trop souvent été omis l'an passé.
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Enfin, bien entendu, il convient d'avoir quelques connaissances sur le sujet posé, sujet tiré au sort d'une base ou inédit, sujet basique ou surprenant, sans perdre de vue le libellé de l'examen : les droits fondamentaux et non pas une vision "les pieds dedans".
Bien entendu, on ne peut pas tout connaître, vision imaginaire du domaine, mais il faut tout de même avoir quelques idées fondamentales, qui pour certaines, sont bien inscrites dans notre droit interne. Pensons simplement à l'abus de droit ou aux pouvoirs de police du maire avant même de songer à invoquer le préjudice de sa naissance ou le "droit" à mourir.
N'oublions pas de songer que ces droits fondamentaux ne font pas consensus, auquel cas il n'y aurait jamais eu besoin de les "fondamentaliser".
Relisons avec intérêt et passion notre DDHC, bienvenue dans la plupart des sujets, sans méconnaître la numérotation de ses articles, tout comme s'agissant de la CSDHLF dont le libellé exact ne peut se confondre avec l'institution chargée de son application concrète.
Ces connaissances ont, seules, quasiment la valeur des trois autres critères réunis.
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Mais chaque quart de point compte... lorsque l'on veut comprendre le comptage des points (ce qui n'est pas essentiel pour la réussite de l'examen, le tout étant d'en avoir assez).
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 10 novembre 2009 à 13 heures 10.
La question posée est parfaitement judicieuse et on se doit de vous féliciter de la poser.
Il faut néanmoins compter sur trois bonnes semaines et demi, du 16 novembre 2009 aux environs du 09 ou 10 décembre 2009, nous verrons lors de l'affichage des convocations.
L'an passé, les candidats passaient par séries de quatre, l'antépénultième, ils passaient par séries de cinq.
En comptant une petite vingtaine de séries, le compte y est pour quatre candidats à chaque fois et par jour. Mais rien n'interdit l'existence de séries matin et après-midi avec des examinateurs différents.
Voyons les convocations...)
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le mercredi 11 novembre 2009 à 22 heures 47.
Félicitations pour votre interrogation.
C'est toute l'histoire de la poule et de l'œuf. Mais les droits fondamentaux dont nous parlons naissent conceptuellement en 1789 (DDHC) et concrètement bien plus tard.
Mais votre question fort judicieuse en amène d'autres, et toute une démarche de compréhension sur ce qui est véritablement "fondamental", ce qui nous amène à une question bien connue dans sa formulation : les droits naturels.
Quels sont les "droits naturels" défendus par les juridictions ?
Si vous pouvez en citer un et justifier de votre réponse par une argumentation juridique justifiée, nous sommes preneur... Mais nous nous inquiétons à ce que vous ne "séchiez" longtemps alors que le temps presse pour répondre...
Ce n'est pas un défi qui vous est lancé, mais simplement vous pousser à aller au bout de votre pensée, qui peut-être est juste, encore faudrait-il la justifier.
Pour vous aider un peu, on vous invite aimablement à aller lire de nouveau le premier article de "A la une" sur le site de la Cour de cassation intitulé "Comprendre un arrêt de la Cour de cassation rendu en matière civile".
Ainsi, vous allez pouvoir lire de nouveau avec attention cet article au regard de votre question et voir comment la Cour de cassation exprime son point de vue actuel... qui certainement ne sera pas tenable à l'avenir.
Rechercher ce qui parait tellement "évident" à la Cour pour s'abstenir même de l'écrire clairement...
Pour autant, cela ne vous donne pas tort à l'évidence, mais vous donne pour le moins matière à réfléchir.)

5 commentaires:

Anonyme a dit…

comment vont-ils faire passer 72 candidats en trois semaines?
est ce que cela sera tous les jours?

Anonyme a dit…

J'ai eu confirmation par le secrétariat que 5 candidats passeraient chaque jour (excepté, bien sûr, pour le lundi 16 novembre, dans la mesure où le premier oral commence à 14h)

Anonyme a dit…

quand seront affichées les convocations justement ?

Anonyme a dit…

LES CONVOCATIONS AU GRAND ORAL SONT AFFICHEES !!!!!

QUELQU'UN PEUT ME DIRE SI LA FAC EST OUVERTE DEMAIN ? MERCI !

Anonyme a dit…

Comment pouvez-vous dire : "ces droits fondamentaux ne font pas consensus, auquel cas il n'y aurait jamais eu besoin de les "fondamentaliser"" ! N'est-ce pas le contraire qui est vrai : sont proclamés comme fondamentaux les droits auquels la société dans son ensemble est attachée, les droits qui expriment sa vision du vivre en commun, bref les droits qui font consensus...