Soyons légers plutôt que lestes à quelques jours des épreuves écrites du CRFPA 2008 à l'IEJ de Paris-EST.
La presse s'enflamme sur la crise financière et laisse de côté la recherche de l'auteur de la grosse du Garde des Sceaux, Madame Rachida DATI.
C'est une bonne chose car comme l'ont dit "Les Inconnus" dans leur sketch : "cela ne nous regarde pas".
Mais il convient de préciser que cela ne nous regarde pas si l'information n'est que de la désinformation pour nous distraire de questions beaucoup plus importantes pour notre vie quotidienne, mais également si le Ministre lui-même ne met pas en scène cette dissimulation, enfin, si cette grossesse est sans aucune influence sur des décisions prises au profit de l'intérêt général qui, dans un État démocratique doit primer sur l'intérêt particulier.
Cette dernière référence n'est pas neutre, car écouté de plusieurs personnalités du droit, il apparaît un discours "langue de bois", totalement aux antipodes des réalités quotidiennes. Il faut s'inquiéter que les juristes empiètent tant et plus dans le monde politique. On n'ignore pas déjà que de nombreux politiciens ont une formation de juriste,et c'est bien la question : le bon sens paysan disparaît au profit de manoeuvres et autres roueries où l'intérêt général est totalement ignoré sous couvert qu'il est mis en oeuvre. En d'autres mots, on respecterait l'intérêt général en le massacrant. Drôle de raisonnement qui pourtant se révèle à mains égards mis en oeuvres par de nombreux juristes défroqués en politiciens.
L'art de l'éloquence doit-il nécessairement conduire au reniement de son soi ? Son soi était-il finalement si peu soi qu'il accepte le reniement de valeurs clamées haut et fort ?
L'avocat n'est pas épargné par ce dilemme, qui en coût à la réalisation d'un justice équitable.
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