lundi 13 octobre 2008

CRFPA 2008 : jour J - dur, dur !

N'ayant pas les sujets sous les yeux, il n'est guère possible de vous donner une impression assez fine mais uniquement un sentiment (ce qui revient au même concernant l'incertitude).
Néanmoins, sachez que l'un des objets cachés de ce cybercarnet, c'était de faire comprendre à certains candidats la mesure du métier qu'ils vont probablement bientôt exercer, ayant eu de nombreux avocats, dont guère 10 pour cent d'entre eux méritent le respect parce qu'ils ont une réelle volonté de défendre avec loyauté.
Par conséquent, cela induit un certain questionnement, un doute permanent, et finalement (pour faire court à la veille de la prochaine épreuve dès demain mardi 14 octobre 2008) de rehausser le niveau, l'assiduité à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs étant révélateur de beaucoup de candidats d'écrire sur leur carte de visite "avocat au Barreau de..." (vous rappelant au passage que la terminologie "avocat à la Cour" est une usurpation à l'encontre de clients qui ne font pas la différence entre une Cour d'appel où il n'y a jamais aucun Barreau (au moins en Métropole) et un Tribunal de grande Instance auquel est attaché un Barreau). Au passage, le barreau de Paris n'est pas à cela près.
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Rehausser le niveau, les examinateurs vont peut-être y parvenir dès les écrits en posant des sujets particulièrement ardus, voire infaisables pour des juristes inexpérimentés que nous sommes tous, eux y compris, spécialistes d'un matière et peu savants, sinon ignorants sur les autres. Il n'y a aucun mal à cela. Le droit est vaste alors que les capacités de l'homme en l'état actuel sont limitées.
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En droit des obligations, de nouveau un cas pratique cette année, tant redouté par les candidats car très sélectif, mais permettant d'éviter de plagier avec soin une note d'arrêt apprise la veille.
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En procédure pénale, une dissertation de réflexion.
Que demander de mieux de de réfléchir ? N'est-ce pas la plus belle chose parmi toutes ?
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Vos commentaires sont attendus afin de prendre connaissance de la substance de tous les sujets du jour qui ne sont pas déjà sans inquiéter certains candidats.
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Ce mardi 14 octobre 2008, ce sera l'épreuve pratique dans la matière choisie par chacun.
Si nous connaissons des difficultés pour une matière, difficultés dévoilées au grand jour sans toutefois en connaître les auteurs parmi les candidats, il faut savoir que d'autres matières s'avèrent tout aussi difficile à préparer.
Par exemple, en droit communautaire et européen, l'essentiel de la mise à jour a été réalisée par l'enseignant sur le traité de Lisbonne. Les mises à jour étant terminées, ne voilà-t-il pas que ledit traité devient nul et non avenu. Vous direz qu'on l'a su depuis plusieurs mois et que les candidats dans cette matière ont eu le temps de s'en remettre. Certes, mais une mise à jour fondée sur un traité inapplicable, voilà une difficulté assez inattendue, n'est-il pas ?
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Persévérance pour ce mardi, avant le gros morceau de jeudi, la tant redoutée note de synthèse juridique.

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