L'information (la rumeur) est fraîche d'il y a quelques minutes (12 heures 30 ce jeudi 9 octobre 2008) d'un candidat au CRFPA 2008, à 4 jours du début des épreuves écrites, et déjà largement propagée entre les candidats, bien avant la diffusion de cet article, selon laquelle un enseignant serait suspendu et remplacé au pied levé pour avoir divulgué à un candidat des informations sur son sujet d'examen (l'évocation qui est faite est un peu floue) pour son épreuve écrite du CRFPA 2008, candidat qui aurait eu l'idiotie de le diffuser à d'autres, et nécessairement, cette publicité aurait fini par se retourner contre l'enseignant, qui en réalité n'a peut-être rien fait sinon faire comme ses collègues : donner des indications générales sur son sujet sans pour autant donner son sujet.
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A ce stade, on l'ignore et il convient donc de raison garder sauf qu'un effet réel en découle : l'inquiétude génère du stress supplémentaire sur les candidats.
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C'est un "marronnier" à la veille d'un examen difficile, mais la rumeur est plus forte cette année.
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Quelle analyse d'un fait hypothétique et bien inconnu peut-on néanmoins faire dans un contexte général délétère ?
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Certains candidats n'ont rien à faire parmi les avocats, puisqu'ils seraient prêts à obtenir un sujet alors que les autres l'ignorent, et seraient, pire encore, incapable de garder le secret favorable qu'ils auraient obtenu, le secret étant l'une des premières vertus d'un avocat.
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On ne comprend pas l'intérêt du candidat éventuellement favorisé à aller le chanter sur tous les toits, sinon à pourrir encore plus une ambiance qui n'est déjà pas rassurante.
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Si l'information (la rumeur) se confirmait, il ne s'agit aucunement de soutenir quiconque "fautif" (ce qu'on ignore bien aujourd'hui) qui n'aurait aucun sens de la justice, mais de comprendre que pour le bénéfice d'un, tout l'édifice serait passagèrement discuté dans ses fondements même. Pourtant, c'est bien in concreto que la justice doit être appréciée.
Il ne faudrait pas soutenir ce candidat qui aurait bénéficié d'une première main en recueillant un secret, puis en le divulguant à une chaîne de candidats pas moins épris pour l'examen convoité, et qui prétendraient en tirer également profit avant que l'un d'eux ne vende le morceau (à qui d'ailleurs ?) ou qu'un autre s'en plaigne (indûment ou sérieusement).
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Tricher n'est pas acceptable, quel qu'en soit l'auteur.
Que penser si l'un encourage la tricherie et si l'autre recueille de fruit de cette tricherie, la divulgue largement à une chaîne de futurs avocats pas plus honnêtes que le premier, et finalement l'un d'eux rompt le secret qu'ils auraient pu conserver jusqu'à leur tombeau ?
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Le jury (à ne pas confondre avec les examinateurs), qui ne serait pas dupe, a tous les moyens de sanctionner l'un et les autres dans le secret de ses délibérations, l'oral d'exposé-discussion étant une barrière incontournable pour déclarer ou non un candidat admis et ouvrir ou non les portes de l'EFB de Paris.
Un retour en arrière sur les précédentes listes d'admis montre que des candidats qui ont obtenu des notes très satisfaisantes aux écrits peuvent être fortement sanctionnés lors de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, véritable barrage à l'accès à l'EFB (information en rhodium).
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Nous ignorons à cette heure s'il s'agit d'une information ou d'une intoxication, le secrétariat de l'IEJ étant fermé pour toute cette semaine commerciale n° 41, et reste seulement (et théoriquement) joignable par téléphone et par courriel. Mais, le téléphone sonne sans jamais décrocher selon certains candidats inquiets. Ce secrétariat a peut-être néanmoins mieux à faire qu'à répondre à des suspicions qui reviennent chaque année.
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Il conviendrait de savoir ce qui se passe et ce clairement, car les résultats de l'admissibilité pourraient être totalement faussés par le changement du contenu d'un sujet par exemple.
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Dès l'affichage de la liste d'admissibilité, des candidats pourraient parfaitement et légitimement engager une procédure contre cette première liste, qu'ils soient admissibles ou non, l'examen pouvant être remis en cause dans sa totalité, quand bien même des propos rassurants et modérateurs seraient vocalisés ici ou là, propos sans aucune valeur devant un juge.
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Plus amples informations (n'essayons pas de sombrer dans la désinformation) vous serons communiquées, si nous parvenons nous-mêmes à en obtenir dans de courts délais... ce qui est loin d'être certain.
Souhaitons qu'il ne s'agisse que d'une "intox" (ce dont certains candidats sont parfaitement capables).
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NDLR : chers Gentils Camarades (GC), vous consultez cet article fondé sur une rumeur tenace, un marronnier ; mais il serait encore mieux que vous apportiez vos commentaires. Les épreuves écrites ne débutent que dans moins de 4 jours. Il n'y a pas péril, mais la situation s'avère stressante, particulièrement pour la quasi majorité des candidats, honnêtes (sans aucun doutes).
5 commentaires:
Le sécretariat reste injoignable.
Peut-être répondra-t-elle aux mails?
C'est pas possible! Il aurait vendu le sujet??
Mais est-ce que le programme sera respecté, comment faire le recours?
avez vous des infos quant à la matière qui serait concernée?
Comment peut-on changer le sujet au dernier moment? Avez -vous plus d'infos?
Arrêtez d'avancer des choses fausses, une enquête est en cours. Les étudiants s'accusent entre eux, le climat est devenu suspicieux. Au lieu de causer préjudice à autrui et de risquer une action pour diffamation, je conseille d'arrêter ces rumeurs et de supprimer cet édito!
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