SAUF,
candidats au CRFPA 2008,
qu'il convient de vous rappeler les propos tenus clairement par certains enseignants qui n'ont jamais caché que l'obtention du CRFPA était le résultat d'une stratégie dans le choix des matières. On doit naturellement déplorer cette réalité.
Il n'est pas question ici de dire si tel ou tel enseignant peut donner aux candidats qui ont choisi sa matière de bien meilleures notes que d'autres... car cela se sait parfaitement au sein de l'IEJ, et ce n'est pas nouveau.
Compte tenu de notes insuffisantes en droit des obligations/procédure et en note de synthèse, il faut bien trouver une compensation quelque part à moins de fermer la formation du CRFPA pour absence de candidats admis, ce qui d'ailleurs ne concernerait pas uniquement l'IEJ de Paris-EST.
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Alors pour faire bonne figure, certains enseignants notent bien, très bien, l'épreuve pratique.
Communiquent-ils les sujets auparavant ?
Cela semble aussi improbable qu'irresponsable, car des indications qu'ils vocalisent, suffisent largement pour les candidats qui ont réellement travaillé leur CRFPA tout au long de l'année ou lors de préparations privées pendant l'été.
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La plupart des enseignants ont intérêt à montrer que le choix de leur matière est le "bon choix" qui va intéresser les candidats avant même de "payer" lors de l'examen final, et cela pour une bonne raison :
les cours ne sont ouverts que si un auditoire suffisant se déclare.
Cela paraît parfaitement cohérent tant d'un point de vue de préparation que d'un point de vue économique.
Si un enseignant est connu pour donner de sales notes, malgré l'intérêt de sa matière pour un futur avocat (par exemple si elle touche de près les libertés fondamentales), les candidats ne vont pas la choisir, mais vont préférer une matière qui ne les intéresse pas mais qui "paye" bien mieux pour l'admissibilité.
Autant dire que le résultat ne va pas être beau s'ils exercent leur métier comme ils ont préparé leur stratégie de réussite : encore une expérience vécue.
Si les candidats se désintéressent de la matière mal notée, ils ne vont pas se préinscrire pour suivre les séances de mise à jour, et ces séances n'existeront, tout simplement, pas.
Or, parmi les autres IEJ parisiens, Paris-EST peut s'honorer de faire de réelles séances de mise à jour pour quasiment toutes les matières ouvertes pour le CRFPA, ce qui représente un coût non négligeable : il faut bien payer les vacations des enseignants, même lorsqu'ils ont la tristesse de ne voir en face d'eux que deux ou trois candidats, les autres ayant toujours de bonnes excuses pour ne jamais venir...
On le déplore.
Les cours le soir, certes, mais cela ne conviendrait pas non plus à beaucoup de candidats pour d'autres raisons et pas moins sans légitimité.
Alors, prenons garde à ne pas jeter la lie sur des hypothèses, des apparences, des supputations, des probabilités...
Il convient d'analyser le contexte économique, ce qui n'est pas aussi simple pour des juristes qui ont méconnu l'économie générale pendant tout leur cursus, mais qu'ils vont rapidement découvrir lorsqu'ils seront admis : vous souvenez-vous du prêt faramineux à un taux "préférentiel", que vous signerez sur la seule existence de clients hypothétiques, alors que les charges fixes, elles, ne le sont pas ?
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Etes-vous coutumier du doute ? Eh bien, il va falloir s'y mettre.
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NDLR : Ne jugez pas car ce n'est pas le métier de l'avocat.
Le métier de l'avocat, c'est de défendre, et certainement pas sous le sceau du mensonge, de l'affabulation et autres gris-gris.
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