On aurait pu le penser, on aurait pu s'en douter...
Les candidats qui ont pris soin de photographier les résultats affichés d'admissibilité, ne serait-ce que l'an passé, aurait pu s'en douter : des notes exceptionnelles et fréquentes à la deuxième épreuve (épreuve pratique de 3 heures) ont de quoi surprendre tout à chacun lorsqu'on connaît la technicité de telles matières.
Cependant, n'oublions pas que nous sommes au stade où de nombreux candidats sont titulaire d'un Master 2 spécialisé dans tel ou tel domaine, et qu'ils ont une connaissance universitaire approfondie d'un corpus de matières synthétisées dans la deuxième épreuve.
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S'étonner de notes très élevées, on peut donc difficilement s'y prêter.
S'étonner d'un nombre élevé de notes très élevées, là, on peut légitimement s'interroger sur les caractère éliminatoire du sujet par sa simple technicité.
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Malheureusement, pour les plus timides, point de salut, car ceux-là ignorent bien la (ou les, guère plus de 2) matière(s) qui procure(nt) des notes aussi élevées. Sans le savoir, ils vont donc préparer au mieux un examen qu'ils comptent obtenir.
Certains vont avoir une tendance naturelle à se renseigner sur la matière qui "paie" et se jeter dessus, même si leurs connaissances universitaires sont en réalité modestes.
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Mais, comptons que les règles du jeu, à la lumière d'un bruit puissant dévoilé moins de quatre jours avant le début des épreuves écrites, soient modifiées pour rendre l'examen plus juste.
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Pour certains qui ont suivi ce cybercarnet depuis son origine, ils ont probablement découvert des pratiques qu'ils ne pensaient voir qu'à la télévision ou dans un pays d'un autre monde.
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Non, beaucoup de choses déplaisantes, même hypothétiques, existent bel et bien ; car les avoir à l'esprit, c'est déjà leur donner une existence. S'en accoutumer, c'est nier sa profession avant même de l'avoir exercé.
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