dimanche 12 octobre 2008

Quand le vers est dans le fruit, il faut...

... couper l'arbre, bien entendu !
Vous savez, le purin d'ortie, selon qui en a publié la recette est qui s'est vu condamné au pénal !
Ce film qui vient d'être diffusé ce soir dimanche 12 octobre 2008 sur France 2 intitulé L'ivresse du pouvoir, ne vous rappelle-t-il pas la vie (romancée) d'une certaine juge venue du Nord, une dénommée Eva Joly ?
Fiction ou réalité ?
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Bien sur, un arbre qui n'est pas capable d'avoir assez de vigueur pour que ses fruits ne soient pas attaqués par la mouche, il faut l'aider un peu. Une pulvérisation de purin d'ortie faiblement dosé, et la mouche ira voir ailleurs, ou finira par dépérir.
Il faut en convenir, c'est un peu compliqué cette métaphore.
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En plus clair, le fruit n'est que le produit de l'arbre. En traitant l'arbre, on apporte une protection endogène au fruit. Ainsi, la mouche ira pondre ailleurs, et le fruit restera en bon état.
Encore faut-il savoir bien doser le traitement et sa nature : veut-on protéger tout l'arbre ou simplement le fruit ?
Pour l'un comme pour l'autre, des produits phytosanitaires existent, mais également du purin d'ortie, ou protection individuelle de chaque fruit sélectionné par un emballage adéquat ?
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Sortons de notre métaphore et venons au rôle perçu de la CEDH : elle protégerait les libertés fondamentales.
N'est-ce pas très discutable ?
Ses arrêts sont-ils tous pris en compte par le Conseil de l'Europe ?
Arrive-t-elle à changer quelque chose ?
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Nous connaissons tous les réponses au premier abord.
Mais si nous fouillons un peu, de grandes déconvenues risquent d'apparaître.
Ce que les justiciables lui présentent n'a-t-il pas été transformé, digéré, et régurgité autrement qu'au point de départ, 10 ou 15 ans auparavant ?
Du coup, le temps ayant fait son oeuvre, est-on certain de la force des écrits avec ce dernier regard sur l'affaire ?
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Voilà, vous l'avez compris, ou vous le comprendrez d'ici à quelques jours : justice et apparences, deux alliées, justice et vérité, une inadéquation.
Pensez-y pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs qui veulent un semblant de réflexion. Et la réflexion, ce n'est pas instantané, ce n'est pas particulièrement non plus du savoir, c'est bien souvent le bon sens paysan au comptoir du bistrot du coin sans avoir les outils juridiques pour leur donner la qualification qu'un juriste connaît.
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Pensons dès aujourd'hui à demain, lundi 13 octobre 2008 à 10 heures, première épreuve écrite pour les candidats présents à l'examen du CRFPA 2008.
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NDLR : il faut bien se détendre un peu...

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