Sans connaître beaucoup de détails sur les modalités, c'est le moment, depuis cette semaine commerciale n° 42 de 2008 de déposer une demande de place de parking pour pouvoir accéder au parking de la faculté de droit en voiture.
Il faut être à une heure de ci ou de cela : plus d'une heure de transport en commun,...
Renseignez-vous s'il n'est pas déjà trop tard.
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En revanche, cela donne l'occasion de narrer sobrement des faits survenus en 2007, et qui se sont brusquement arrêtés, ayant moi-même invité les "colleurs", alors que je n'étais pas concerné, d'arrêter immédiatement leurs pratiques, les conducteurs des véhicules pouvant légitimement s'en plaindre. Cette pratique s'est arrêté quelques jours plus tard alors que les stationnements chaotiques continuaient. J'ignore si c'est mon discours qui leur en a fait prendre conscience où si une "victime" de ces faits a fait le nécessaire, mais cela s'est arrêté brusquement et positivement.
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Le problème qui se posait, c'est que certains conducteurs profitaient du passage d'un véhicule qui avait un droit d'accès pour tranquillement entrer derrière lui, sans droit d'accès (carte magnétique), le temps que la barrière redescende.
Du coup, le parking jouxtant les locaux était envahi de véhicules alors que le parking public était lui aussi plein comme un oeuf.
L'administration du site a trouvé le moyen de faire savoir aux véhicules, qui finissaient par être en surnombre, tant pour les véhicules autorisés que pour les véhicules en infraction, qu'il ne fallait pas stationner impunément n'importe comment.
Comment ?
En collant des adhésifs un peu partout sur les vitres des véhicules, voire sur les rétroviseurs. La pose d'autocollant était tellement amusante pour leurs auteurs que certains véhicules ont comptés pas moins de onze (11) autocollants, très difficile à enlever, raison pour laquelle ils n'étaient collés que sur des parties vitrées des véhicules. Sur les parties peintes, l'enlèvement de ces adhésifs, avec du diluant cellulosique, par exemple, aurait laissé des traces considérables qui auraient nécessité de repeindre les parties du véhicules endommagées. Vous comprenez que l'addition pouvait être très lourde.
Alors j'ai signalé aux colleurs que ce qu'il faisaient constituait une infraction pénale et qu'ils feraient mieux d'arrêter immédiatement car un propriétaire de l'un de ces véhicules risquait de déposer une plaindre pour dégradation et que cela risquait de coûter cher à la faculté (université).
Deux jours plus tard, autant de véhicules stationnant un peu partout et mal, mais plus aucun autocollant. A la place, des barrières de police pour interdire certains lieux de stationnement particulièrement sensibles, notamment pour les véhicules de secours et la seule action conseillée qui soit légale : appeler la police pour faire constater une infraction, constat préalable à l'enlèvement du véhicule.
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En effet, ayant été gestionnaire d'un parking privé (à accès contrôlé) constitué de plusieurs sites d'une contenance totale de plus de 3.000 places et confronté au problème de véhicules ventouses, mal stationnés, abandonnés, volés, bloquant des accès, c'est en juriste qu'il fallait réagir et non pas en délinquant : appeler la police immédiatement pour les cas les plus sensibles afin qu'ils opèrent un enlèvement immédiat.
Appeler également la police pour les autres afin qu'il constatent une infraction, pré-requis préalable pour qu'il opèrent l'enlèvement.
Pour se faire :
dresser une liste des véhicules-ventouses ou mal stationnés, la communiquer par télécopie à la police pour lui demander l'identification des propriétaires (car éventuellement, des propriétaires pouvaient avoir accès à ces parkings et ne jamais utiliser leur véhicule, d'où une poussière importante, des pneus dégonflés, mais aucune infraction), et pour les véhicules déclarés volés au retour de la liste (au bout de 3 jours maximum), un enlèvement immédiat sur demande de la police, ainsi que pour les épaves (roulantes ou non), un épaviste-fourriériste conventionné avec le Ministère de l'intérieur.
Il a fallu presque une année pour faire évacuer définitivement la trentaine de véhicules identifiés, mais à l'issue, le phénomène a totalement disparu. Ce temps était nécessaire, particulièrement pour faire plusieurs tours, et que l'épaviste-fourriériste envahi de véhicules, ait de la place pour en accueillir des nouveaux.
Pourquoi était-il nécessaire de le faire ?
Mais simplement parce que les sites de parkings, d'accès privés, n'étaient pas assurés pour accueillir des véhicules non autorisés, auquel cas si un véhicule, inerte en apparence, cause des dégâts, c'est le propriétaire des parkings, peut diligent qui devient responsable personnellement des sinistres. Et des sinistres liés à ces véhicules indésirables, il y en a eu beaucoup, graves : incendies criminels causant des dégâts important à d'autres véhicules et au site, casses de voiture, démontages de véhicules afin d'en récupérer les pièces détachées, vidange des moteurs (avec pollution des eaux des lacs avoisinants, malgré la présence de déshuileurs saturés)...
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Les incidences dépassent largement un simple stationnement en douce.
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Essayez de le faire dans un parking "VINCI" et vous allez comprendre que si ce n'est pas impossible, c'est beaucoup plus difficile, en plus que sortir sans payer constitue une infraction pénale. (C'est bien théorique, car le site de parking dont je parle était géré par Vinci Park, sous vidéo-surveillance, ce qui n'a absolument pas empêché le phénomène de s'installer durablement. C'est l'inertie du gestionnaire du site qui a été la cause d'une installation durable de ce phénomène).
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