Des candidats de Paris 5 (Descartes) sont déjà buzzé de notre "petite" rumeur dans un monde de droit avec de nombreux avocats honnêtes (que l'on est bien incapable d'évaluer) et de nombreux avocats malhonnêtes (que l'on est tout aussi incapable d'évaluer).
Selon ce qui se dit, l'affaire pourrait avoir débuté il y a quelques jours déjà par un texto reçu par un enseignant sur son téléphone GSM disant en substance : "pour votre sujet, votre prix sera le nôtre".
On doit apprécier le pluriel à la mesure du phénomène prétendu.
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Alors, on n'en sait pas plus, sinon que cela se sait, que la rumeur se répand, comme toute rumeur, et que comme toute rumeur, elle trouvera un terme.
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Cependant, il est néanmoins exact que certains enseignants donnent facilement leur numéro de téléphone portable. Peut-être devraient-ils se dire que même armés de bonnes intentions, ils vont devoir revoir cette pratique qui va d'emblée les mettre sous soupçon du pire, sinon du meilleur.
Apporter du soutien aux candidats, un réconfort moral, n'a rien de mauvais.
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"DÉFENDRE" pourrait-il s'acheter ?
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Cette rumeur est bien décevante, mais elle trouvera nécessairement son terme :
un (des) enseignants sollicité(s) pour monnayer un sujet d'examen, un (des) candidat(s) prêt(s) à acheter les enseignants à n'importe quel prix, le prix de leur turpitude. Et après, ils défendront ? Mais ils défendront qui en réalité ? Leur scooter en semaine et leur luxueuse berline le week-end ?
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Des enseignants s'étonnaient que les candidats soient de plus en plus procéduriers : sont-ils aussi naïfs pour ne pas imaginer que des candidats trop honnêtes ne peuvent pas s'imaginer qu'ils pourraient acheter leur réussite ?
Depuis quand ces pratiques dureraient-elles ? Combien d'enseignants y aurait goûté ? Combien de candidats en aurait bénéficié ? Au contraire, combien de candidats auraient été fortement sanctionnés lors de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs parce que le jury saurait ?
Autant de questions que chaque candidat peut supputer sans qu'elles ne se concrétisent jamais.
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Cette réflexion sur la "stratégie" de la réussite faite et renouvelée par un enseignant, ne devrait-elle pas elle aussi trouver un terme ?
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Beaucoup de questions hypothétiques, aucune réponse !
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L'EFB de Paris ne serait certainement pas épargnée par cette suspicion qui peut prendre de l'ampleur car les candidats honnêtes ne sont tout de même pas idiots, pour les plus assidus, pour laisser passer un examen qui pourrait être truqué (ce qui peut s'avérer difficile à démontrer, voire impossible, voire rester hypothétique), sauf à en tirer profit, naturellement, par une réussite indue.
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NDLR : Le commentaire déposé à 20 heures 18 synthétise bien la question qui se pose dans ce questionnement embarrassante et légitime à l'approche de tout examen, questionnement pour autant non critique.
1 commentaire:
De toute façon, cela existe sûrement dans d'autres facs. La corruption existe partout, ne vous faites pas d'illusion. Mais ce qui il y a de pire, c'est que cel se passe dans une profession qui est censée être déontologiquement irréprochable.
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