lundi 20 octobre 2008

Tricherie, pas tricherie... black-out. Mais il y a bien mieux encore...

Tricherie, le black-out est posé et vous saurez que c'est comme cela que cela se passe à peu près partout, y compris dans les administrations.
Les affaires sont étouffées et ce cybercarnet n'a pas la puissance du Canard enchaîné pour se livrer à des prospectives.
Des rumeurs, rien que des rumeurs... jusqu'à ce que des choses soient dites, encore faut-il être certain qu'elles font autorité.
La seule chose certaine, c'est que les candidats formés à un type de sujet ont trouvé le sujet posé plus long que ce à quoi ils avaient été formés.
NDLR : bien vu pour le commentaire du 21 octobre 2008 à 13h00 déposé sous le deuxième article plus récent intitulé "Hier, le record des records...". Il est clair que de peur de la sanction du Bâtonnier lui-même, et même largement en amont, personne ne tentera de contester quoi que ce soit, SAUF un candidat qui est à son troisième passage et encore recalé, SAUF un candidat qui finalement renonce à cette profession parce qu'il connaît certaines choses de son fonctionnement et ne compte pas y adhérer, des choses qui sont loin de la théorie de la déontologie qui est le paillasson des plus grandes turpitudes, et par conséquent à la source des plus grandes injustices. Mais gardez un semblant de confiance dans notre justice : la CEDH aime bien donnez des coups de pieds dans la fourmilière... seulement quand elle le veut bien, c'est certain.
Gardez bien aussi à l'esprit que la peur est un sentiment irrationnel, et donc peut être combattue si vous avez les outils pour ce faire, notamment un grand soutien.
Vous le savez, de grands arrêts ont cristallisés notre droit positif, mais tout cela est voué à évoluer, vite, car les gens sont de plus en plus instruits sur les questions juridiques, où dans la plupart des cas, le juge de proximité est largement suffisant pour rétablir les choses.
Enfin, pour conclure très brièvement sur ce point, ô combien sensible, il faut considérer la position du justiciable à qui vous répondriez de la sorte : il n'y a rien à faire qu'à laisser faire. Pourra-t-il se montrer satisfait d'une telle réponse ? Plutôt que de lui dire, compte tenu des circonstances, du coup financier à engager, voilà les procédures qui s'offrent à vous, et je vous laisse choisir ? (Les processualistes vont bien s'y retrouver, l'essentiel des actions en justice reposant sur de la procédure et non pas sur du fond). Le but est de rétablir un déséquilibre entre une partie trop forte, imbue de sa force, et une partie trop faible, apeurée de sa faiblesse. N'est-ce pas à ce moment là précisément que l'avocat peut montrer ce qu'il peut faire, ce qu'il sait faire pour DÉFENDRE ?
Enfin, ne pensez-vous pas d'entre hommes intelligents, la contradiction est un booster et non pas un handicap ? Préférez-vous discuter avec quelqu'un qui n'a rien à vous apprendre, qui ne vous fait pas réfléchir, ou avec quelqu'un qui va remettre en cause les idées si facilement reçues à force de bourrage de crâne. Vous pouvez vous reporter à cet égard à un article antérieur où le Président d'une Chambre civile de la Cour de cassation a été pris à partie par un intervenant au cours d'un conférence dans le Grand'Chambre. Vous direz peut-être que devant un parterre important, ce président ne s'est pas laissé abattre et a su lui-même présenter ces arguments. Que pourrait-il s'être passé après en catimini, s'il aurait pu se passer quelque chose ? Aucune idée.
Doit-on voir des démons partout ou seulement envisager qu'ils puissent exister ? Beaucoup d'injustices ne proviennent-elles pas de ces peurs elle-mêmes, irrationnelles, qui ne sont pas combattues ?
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Il faut aller lire les changements annoncés lors de la séance de présentation du CRFPA 2009, et les plus futés, ceux qui ont cette aptitude à réfléchir, et par conséquent à devenir probablement de bons avocats, vont comprendre ce qui est relaté au-delà ce qui a été énoncé, et savoir tisser par eux-mêmes les liens.
Réfléchir prend du temps et comme le disait avec bonhomie un ex professeur, il faut lire lentement, LENTEMENT, PLUS LENTEMENT, le temps que les informations mobilisent d'autres déjà présentes dans le cerveau mais en veilleuse. On ne peut que regretter l'absence de ce professeur, qui même s'il n'était pas totalement convaincu de ce qu'il enseignait, mettait du coeur au service des futurs avocats.
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Il n'est pas possible de parler de choses dont personne ne parle et qui par conséquent ne sont que des marronniers, des rumeurs. On verra.
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En revanche :
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Pour les candidats qui aiment les procédures, sans être qualifiés péjorativement de "procéduriers", voici l'occasion de songer à une procédure qui laisse songeur sur la révélation d'un fait lors de la séance d'accueil des candidats au CRFPA 2009 ce vendredi 17 octobre 2008 :
des candidats ont été admis à participer aux écrits de l'examen du CRFPA 2008 sans avoir fait leur inscription pédagogique dans le délai fixé au plus tard au 10 juillet 2008.
NDLR : c'est bien, non ?
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Alors là, si vous ne comprenez pas le sens et la portée d'une telle déclaration du directeur-adjoint de l'IEJ de Paris-EST-12, vous ne méritez pas d'obtenir votre admission à cet examen.
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Il faut y réfléchir et comme vous êtes grands, mais peut-être pas encore assez "murs" pour analyser toutes les conséquences de cette déclaration, il faut vous laisser réfléchir... Ce qui en découle, comme beaucoup de choses, comme il vous a toujours été dit sur ce cybercarnet, provient du bon sens paysan, sans aucun besoin d'être une juriste.
Alors, pour un juriste, même avec une M1, cela va être facile de comprendre toutes les implications d'une telle déclaration faite devant un amphithéâtre B3 quasiment plein.
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Les candidats de la cession 2008 auraient été bien inspirés de venir écouter cela... entre autre...
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Cherchez tout seul, car, là, il ne s'agit pas d'une rumeur, mais d'une déclaration officielle et autorisée.
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NDLR : pour faire un sobre commentaire sous le commentaire anonyme déposé à 23h45 : NON, NON et NON... Vous devez réfléchir comme un paysan et vous allez trouver tout seul. C'est tellement simple que cela est incroyable que ce soit passé comme une lettre à La Poste devant un amphithéâtre quasiment plein de presque 100 candidats, dont une infime partie de redoublants, ou triplants, 2 ou 3 pour cent, à qui, il faut vous rassurer, la porté de cette déclaration a également échappé.
En réalité, ce n'est pas rassurant du tout sur les qualités prétendues de candidats qui ne voient pas l'enjeu d'une telle déclaration, alors qu'il vont bientôt devoir défendre. Si défendre est avant tout une méthode à base de procédure, ce n'est pas que cela...
CHERCHEZ plutôt qu'on vous le mâche. Ce sera bien plus satisfaisant pour l'esprit et très rassurant sur les compétences qu'il faudra développer dans quelques années, après le CAPA et des années difficiles, d'autant plus dans cette conjoncture économique qui ne va pas s'améliorer prochainement alors que le seuil n'est toujours pas atteint, si vous voulez voler de vos propres ailes dès votre prestation de serment.
RÉFLÉCHISSEZ... et bonne nuit car la concentration sur une difficulté juste avant d'aller se coucher permet souvent d'obtenir la solution au réveil. Ne l'avez-vous jamais constaté ?
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NDLR 2 : commentateur à 01h18 le mardi 21 octobre 2008, RÉFLÉCHISSEZ !
COMMENT ?
N'êtes-vous pas en pleine préparation des oraux et par conséquent de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs ?
Prenez une feuille de papier, un bout de papier, un bout de carton, une enveloppe usagée, etc., dessinez une pyramide. Dessinez-vous de façon schématique (on n'est pas à l"École des beaux-arts) sur une pente de cette pyramide et regardez l'horizon (Réfléchissez). Quelques temps plus tard, changez de position sur votre pyramide toujours en restant sur la pente : ne voyez-vous pas un horizon différent alors que vous êtes sur la même pyramide (Réfléchissez). Renouveler votre voyage sur cette pente, du sol au sommet, et regardez l'horizon à chaque étape car il sera différent à chaque étapes (Réfléchissez).
Avec tous ces horizons vus de plusieurs niveaux, il commence à vous apparaître un vue générale approfondie.
Faites le lien avec les libertés fondamentales puis revenez à des libertés plus terre à terre, codifiées dans des petits textes de rien du tout. La solution est là.
Je ne vais pas vous dire que votre cheminement sera rapide, mais il sera nécessairement efficace : il faut changer de perspective pour trouver nombre de solutions, ce que ne prenne pas le temps de faire nombre de juges qui font de l'abattage, et nombre d'avocats qui ne font que du remplissage de leur tiroir-caisse.
Vous, vous allez être un peu hors de la mêlée, ne pas chercher à faire du remplissage, mais comprendre, et :
sans apprendre, car ce n'est certainement pas en se bourrant le crâne d'arrêts dont on ignore l'histoire d'origine que l'on peut en tirer des conclusions, ce d'autant plus que la jurisprudence est trop changeante en raison du changement des juges. Contrairement à ce qui nous est inculqué dès le début de nos études de droit, les évolutions de la jurisprudence (par exemple de la Cour de cassation) ne résultent souvent que d'utilisation de sémantiques différentes car les Conseillers qui instruisent les dossiers ne sont jamais les mêmes, mais si la décision est rendue sous le chef d'une Chambre à jurisprudence constante ou évolutive. (Ce n'est pas toujours vrai).
Lisez quelques arrêts de Chambre plénière de la Cour de cassation rendu sous la Première présidence de Monsieur Vincent LAMANDA, puis lisez des arrêts traitant des mêmes questions rendus sous la Premièr présidence de Monsieur Guy CANIVET : vous verrez probablement une sacrée différence.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

La réflexion est elle exclusive de clarté?

Anonyme a dit…

Faisant parti de ces candidats autorisé a composer alors que mon inscription pedagogique a eu lieu debut septembre,j'aimerai aussi un peu plus de clarté car j'ai pas trouvé la solution malgré l'acharnement que j'y ai mis...

Anonyme a dit…

C'est l'histoire de la barbichette. Si quel qu'un veut contester quelque chose, la brbichette veille es rappelera à vous lorsque vous vous y attendrez le moins.
Contester certes, mais avec modération.
You are watched!

Anonyme a dit…

Un vice de procédure, idéal pour ceux qui voudrait une session de rattrapage...générale