Par une petite affiche manuscrite du vendredi 7 novembre 2008 sur la porte du secrétariat de l'IEJ, il est précisé les documents qui seront accessibles pendant l'heure de préparation des candidats admissibles pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs.
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Depuis l'année dernière (candidats 2007), le secrétariat de l'IEJ emprunte à la bibliothèque universitaire de la faculté tous les codes disponibles dans les dernières éditions acquises par la bibliothèque (donc cela peut être pour certains des codes millésimés 2008 ou même bien antérieurs pour certains). La bibliothèque n'achète pas particulièrement des codes pour le CRFPA, mais est tout de même soucieuse de satisfaire la demande de ses lecteurs et emprunteurs.
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Une fois le sujet tiré, lors de leur heure de préparation à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, les candidats ont accès à tous ces codes, voire emportent avec eux le code utile pour présenter l'examen lui-même et s'y référer si besoin en était.
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De plus, l'IEJ met à disposition le Recueil de textes Henri Oberdorff et Jacques Robert, sorte de bible des grands textes, à avoir sous la main, seul document supplémentaire hors les codes, autorisé.
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L'ensemble des codes (Dalloz pour l'essentiel, les codes des juges) et textes tient dans un volume représentant 1,5 carton de ramettes de papier A4, pour ceux qui veulent un élément de comparaison quantifiable, et pèse au total entre 10 et 15 kilogrammes.
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Il n'est donc pas utile pour les candidats admissibles de prévoir l'acquisition de tous ces codes ; il ne leur est pas non plus interdit d'amener les leurs, dans le même état que pour les écrits (avec des marques-pages et sans aucune annotation manuscrite).
Mais avec un peu de chance, l'apport de ces codes personnels ne recouvrera pas la question de libertés fondamentales posée.
Les candidats admissibles qui veulent travailler avec leur propre code, pour peu que le sujet s'y rapporte, peuvent les amener sans aucune difficulté.
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(NDLR : Comme vous l'avez bien compris, les libertés fondamentales sont dans tous les codes et textes. Si vous voulez promener vos codes avec de faibles chances que le sujet s'y rapporte, libre à vous. Le poids transporté n'est pas en rapport avec le bénéfice espéré. Chacun fait comme il le veut sachant que l'IEJ anticipe cette difficulté, et qu'il y a peu de chances qu'un texte légal ou réglementaire, national ou international, jurisprudentiel ou doctrinal, récent soit dans l'un des codes que vous aurez promené avec vous).
(NDLR 2 : Merci pour le commentaire qui signale une erreur sensible de mois, et pour le commentaire qui vient modérer le premier. Il faut attacher de l'importance à l'écrit : c'est effectivement la source fondamentale du juriste. Comme l'erreur de mois est corrigée, les deux commentaires sont effacés. Aucun reproche ne peut être fait au premier des deux commentaire car effectivement, cela doit nous rappeler le fameux "INFIRME" à la place du "CONFIRME" qui aurait dû figurer sur cet arrêt de l'une des chambres de l'instruction (tiens, cela relève de qui ces chambres ?) et dont les médias se sont largement fait l'écho il y a une dizaine de jours. Il n'y a eu aucune conséquence dommageable, mais cela aurait pu et alors que n'aurait-on dit de plus...).
3 commentaires:
Désole de poser une question qui n'est pas liée à l'article: les résultats du tirage au sort de la lettre qui va déterminer l'ordre de passage vont ils être connus avant l'affichage des résultats d'admissibilité?
A quel moment connait-on les résultats définitifs des oraux?
Le 12 décembre, je crois
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