lundi 17 novembre 2008

CRFPA 2008 : les questions de l'oral d'exposé-discussion présentées pour les candidats 2007.

Il convient de préciser, notamment à l'attention des candidats admissibles au CRFPA 2008, que les questions réelles posées aux candidats au CRFPA 2007 pour leur oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, sont bien les questions qui ont alors été posées, avec quelques illustrations des circonstances dans lesquelles elles ont été posées.
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Comme vous avez pu le constater, ces questions sont PARCELLAIRES puisqu'elles ne concernent qu'une grosse moitié des candidats au CRFPA 2007.
Il existe donc une petite moitié pour laquelle on ignore les questions posées, le comportement des examinateurs et le comportement des candidats.
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NE TIREZ PAS DES CONCLUSIONS HÂTIVES ET LIMITATIVES DES QUESTIONS RÉELLES RELATÉES..
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Vous ne pouvez donc pas vous limiter à ces questions, les droits et libertés fondamentaux se trouvant dans toutes les branches du droit et dans toutes les procédures, y compris celles ne faisant pas partie du programme d'examen.
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De plus, les examinateurs ont un large champ, pour poser des questions similaires ou beaucoup d'autres questions très différentes dont nous ignorons bien le sens ou la substance.
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(NDLR : Voilà bien un commentaire inattendu déposé par "Mamie X" (pas d'utilisation de marque déposée s'il vous plaît) le lundi 17 novembre 2008 à 22 heures 07 sous cet article.
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Selon cette "mamie", les apparences des nombres recouvriraient une réalité bien concrète : il y aurait des quotas.
"Mamie", ex-candidate, si on doit comprendre que vous venez de terminer votre troisième et dernier "tour de chauffe" pour entrer par la porte la plus prestigieuse afin d'obtenir votre CAPA, vous tirez des conclusions hâtives du hasard des nombres.
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Les apparences, certes, mais votre idée correspond-elle à la réalité ?
Voilà un débat sans fin (pas tout à fait puisqu'il trouve sa fin à l'issue du troisième tour de chauffe), débat qui n'avait pas lieu d'être pour les candidats au CRFPA 2007 qui, à Paris 12, étaient déjà en pourcentage, bien plus nombreux qu'en 2006.
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Comment raisonner au-delà de l'apparence que vous évoquez ?
Ce cybercarnet l'a déjà entrepris en vous expliquant, en bon gestionnaire des ressources humaines, dans des articles déjà anciens, qu'il fallait bien gérer le stock et le flux.
Le stock n'a fait que s'accroître considérablement avec la grande fusion.
Aujourd'hui, la France compte un avocat pour 1.360 habitants, enfants compris (47.000 avocats, 64.000.000 d'habitants : nombres approximatifs) :
nous ne sommes donc pas dans un désert juridique !
La CEDH ne cesse de nous sanctionner : nous ne sommes tout de même pas un pays du tiers monde !
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Alors posons la question autrement : y a-t-il suffisamment de litiges pour nourrir tous ces avocats ?
Bien sûr que oui, mais là où cela ne va pas du tout, c'est que le stock ne génère aucun flux, d'où un engorgement auquel nous participons tous, notamment à l'occasion des stages en Cabinets d'avocats (particulièrement dans l'ancienne formule où les avocats stagiaires réalisaient deux années de stage payées au lance pierre tout en traitant un véritable contentieux). Dans la nouvelle formule (seulement 6 mois de stage en cabinet d'avocat), la situation devrait petit à petit s'arranger, puisque ce qui était traité jusqu'à présent par des stagiaires, va l'être par des avocats inexpérimentés et qui ont tout à découvrir et à démontrer, notamment leur LOYAUTÉ.
Donc, petit à petit, les anciens vont décrocher, ne plus recourir abondamment aux avocats inexpérimentés, ce qui va ré enclencher le flux.
Tout cela est bien théorique, vous en conviendrez.
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Si vous voulez vous rassurer sur l'inexistence d'un concours caché, qui ne dirait pas son nom, relisez avec intérêt l'article du 17 octobre 2007 sur la rentrée du CRFPA 2009. Des déclarations officielles ont été faites à ce sujet : "pas un concours", "pas de numerus closus", "il y a de la place".
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Vous en doutez, "mamie" ?
Le doute est l'une des premières qualités de l'avocat, donc doutez : vous n'en serez que meilleure juriste. Il n'en demeure pas moins qu'en juriste averti (qui en vaut deux), il vous appartient de prouver ce que vous avancez, qui n'est peut-être pas une hypothèse fantaisiste, mais dont on ignore bien le substrat.
Cherchez encore puisque dans un cadre accusatoire, il vous appartient d'apporter vos preuves.
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Il est clair que ce commentaire sous votre commentaire n'est que le triste témoignage de l'ignorance totale quant à la réalité de vos supputations. Vous avez certainement tort, vous avez peut-être raison : lorsque vous serez dans ces sphères qui nous guident parce nous sommes de grands aveugles, vous saurez, mais il sera bien trop tard pour ces charrettes d'autres qui entre temps se seront échinés vainement avant de faire autre chose.
Vous n'ignorez pas que le chômage est aveugle et touche d'abord la lie. Il faut pensez à faire autre chose MAINTENANT.
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Peut-être auriez-vous été un très bon défenseur, mais sait-on toujours défendre sa propre cause même lorsque l'on sait qu'elle est parfaitement juste et légitime ?
Devez-vous faire comme Monsieur Tête qui s'entête ?
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Voici beaucoup (trop) de mots qui ne répondent en rien à votre commentaire parfaitement circonstancié, mais qu'il faudra néanmoins démontrer. Ce n'est pas du courage qu'il vous faudra, mais plusieurs vies.
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A plus court terme, repensez à cette idée intéressante de certification ISO de notre formation au CRFPA. Aujourd'hui, n'importe qui demande une certification pour n'importe quoi, mais elle n'est pas gratuite, en plus qu'elle doit être l'exact reflet de la réalité, d'où la difficulté à l'obtenir : peut-être est-ce là que se trouve la réponse concrète à votre argumentaire qui se tient en partie, mais n'est pas prouvé).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je me pose une question qui ne concerne pas forcément le Grand O, encore que c'est son aboutissement.
J'ai comparé les résultats d'admissibles de l'année dernière, ils sont 52. Cette année, ils sont -hasard?? - 52.
J'en tire donc la conclusion suivante- le nombre de candidats admissibles, puis admis, oscille autour de 50.
Petite fac, petit nombre d'admis ou alors quota imposé par les autorités supérieures? On privilégie les grandes facs, comme Paris 1 ou Paris 2?
Mais alors, on nous berne en nous disant qu'il n'y a pas de quotas, qu'il s'agit d'un examen etc. Espoir fait certes vivre, mais faut pas non plus faire croire aux candidats que tous ont leur chance.
Remarque, au bout de 3 passages, effectivement, tous peuvent croire en leur chance.