vendredi 7 novembre 2008

Des dysfonctionnements que l'on aime pas entendre.

Il nous vient des témoignages de nombreux dysfonctionnements dans le CRFPA, et pas que s'agissant de subalternes questions de gestions de planning.
Il y aurait des choses bien plus graves qui expliquent certains comportement des enseignants, qui néanmoins reflète leur lucidité à ne voir dans les candidats que très peu de candidats "méritant" d'accéder au CRFPA.
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Il convient cependant de raison garder et de songer qu'il faut bien des avocats pour "défendre" les objets de droit que sont leurs clients à leurs yeux : un client, c'est un revenu de plus.
Mais ce n'est pas que cela : un client, c'est peut-être avant tout quelqu'un, une personne, qui a envie que justice lui soit rendue.
C'est un bien grand malheur, pour certains avocats que la guillotine n'existe plus, car elle seule a fait leur renommée. D'autres avocats ont pourtant su faire connaître leur nom sans qu'il ne soit jamais associé au sang qui coule d'un corps décapité. Ils ne sont pas moins méritants car ils ont respecté leur mandat de DÉFENSE, certains de façon très peu enviable, hautains sans avoir trop d'idée sur les actes qu'ils pouvaient entreprendre pour réellement défendre, ou défendre mieux encore. Le client fait les frais d'une procédure mal maîtrisée.
Lorsqu'on se plaint avec raisons de notre système judiciaire arriéré, il convient de donner un grand coup de balai devant sa porte afin que la justice l'emporte sur les turpitudes des uns et des autres.
Les nouvelles générations doivent s'y faire.
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Donc, il est bien normal que le CRFPA recherche l'excellence, mais il se voit confronté à une difficulté complexe : il faudrait changer la méthode d'accès au CRFPA par une modification profonde, passant probablement et exclusivement par un contrôle continu de plusieurs années en cabinet d'avocat, et conséquemment l'âge du capitaine, trop jeune aujourd'hui pour réellement connaître le sens du mot "défense".
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Dans ces dysfonctionnements, on entend parler de notations anormalement basses, d'intervention d'éminences de la faculté, de multiples doubles corrections, de stratagème pour passer son oral un autre jour... Bref, des langues se délient et elles ont bien raison car si l'on veut améliorer notre système de justice, il faut commencer dès les bancs de la faculté.
Un juriste est bon à la faculté et deviendrait mauvais dans sa vie professionnelle ? Curieuse pensée !
Mais est-ce le reflet d'une triste réalité, ou simplement une pensée qui s'exprime ?
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La JUSTICE doit être juste : c'est le seul combat qui mérite d'être mené par le juriste.
Tout comme le médecin doit préserver la vie et ne pas jouer à l'apprenti sorcier avec son malade, le juriste ne doit pas se jouer des justiciables.
Les candidats qui préparent en ce moment avec acharnement doivent avoir retrouvé l'une des principales causes de la Révolution française : ce n'était pas du pain car les paysans, comme les bourgeois et les nobles de l'époque savaient très bien que l'on ne décrète pas la pousse du blé et la moisson qui s'en suit.
NON, c'était, dans les cahiers de doléances, une demande récurrente : la suppression des Lettres de cachets (de quoi s'agit-il ?) et l'exécution par le Roy d'une mission régalienne par excellence : la JUSTICE, avec une mise en berne des Parlements.
(Regardez la fiction de France 2 les mardis soirs en ce moment et vous y retrouverez des bribes des cours d'histoire du droit enseigné de L1 à L3 à Paris 12).
Les Parlements ont survécu : on les appelle aujourd'hui des Cours d'appel et beaucoup d'avoués qui y exercent n'ont rien à envier à leurs prédécesseurs du Bas Moyen-Age.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'aurai souhaité s'il vous plaît que vous soyez plus clair qur le dysfonctionnement du CRFPA. est ce le dysfonctionnementdes épreuves du crfpa???

Anonyme a dit…

Je voudrais également savoir de quoi il s'agit? Et pourquoi ne veut-on pas des questions de Grand O? Qui est ce personnage?